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25 Situations bien connues des victimes de violence émotionnelle subie enfants

25 Situations bien connues des victimes de violence émotionnelle subie enfants

C’est une chose d’être malmené(e) par ceux qui ne sont pas si importants dans votre vie mais quand il s’agit d’une personne qui est censée vous aimer, vous épauler tout en vous enseignant avec amour, sagesse et chaleur comment le faire vous-même, c’est autre histoire.

Ce genre de blessure est une blessure qui ne peut venir que d’un parent toxique, que de quelqu’un qui est censé vous protéger. C’est un peu comme être brisé(e) de l’intérieur.

Tabou et cercle vicieux

Les cicatrices et les blessures qui proviennent d’un parent toxique ne sont pas quelque chose dont nous parlons suffisamment et ouvertement, encore aujourd’hui.

Aucun de nous n’est parfait, y compris nos parents, mais il y a un moment où l’imparfait devient destructeur, enlevant aux enfants l’amour, le bien-être et l’éducation qu’ils méritent. À la place, des expériences horribles leur sont offerts.

Lorsque les enfants sont élevés dans un environnement fait de critiques, de jugement, d’abus et de dégoût, ce n’est qu’une question de temps avant qu’ils ne prennent le relais en grandissant.

D’abusés, ils risquent de devenir des parents abuseurs à leur tour, reproduisant des schémas qu’ils pensent normaux.

Qu’est-ce qu’un parent toxique ?

Les parents toxiques se présentent sous plusieurs formes. Certaines sont si évidentes qu’elles peuvent être repérées depuis l’espace à travers le chas d’une aiguille mais certaines sont un peu plus subtiles.

Elles ont en commun la caractéristique d’être destructrices.

Un parent toxique possède une longue liste d’armes mais toutes relèvent de la négligence ou de la violence émotionnelle, verbale ou physique. Les parents toxiques mentent, manipulent, ignorent, jugent, abusent, ont honte, humilient et critiquent.

Rien n’est jamais suffisant. Vous obtenez un « bien », ils voudront un « très bien ». Alors vous obtenez un « très bien », ils se demanderont pourquoi vous n’êtes pas chef de classe. Vous êtes chef de classe ? Votre sœur aurait été meilleure. Et vous ne seras jamais mignon(ne) comme elle.

Ils vous tireront vers le bas juste pour avoir l’opportunité d’en plus critiquer la façon dont vous accuserez leurs coups. Ça, ou ils vous pousseront métaphoriquement d’une falaise pour montrer au monde à quel point ils sont de bons parents, ne montrant que le moment où ils vous empêchent de tomber.

Ils supervisent sans chaleur, sécurité ou connexion.

Une toxicité qui s’enracine

Tout comportement négatif qui cause des dommages émotionnels ou contamine la façon dont une personne se voit, est toxique.

Un parent toxique traite ses enfants de manière à les faire douter de leur importance, de leur valeur et du fait qu’ils méritent l’amour, l’approbation et la validation.

Si vous lisez ceci et pensez : « Eh bien, oui, mes parents l’ont fait, mais seulement parce que c’était vrai, je suis assez inutile dans la vie », alors il y a de fortes chances que ce parent ait été toxique.

La vérité est que vous, comme toutes les autres petites personnes de la planète, méritez et méritiez l’amour, la chaleur et de savoir à quel point vous étiez important.

Vous n’êtes pas inutile dans la vie, vous avez simplement adhéré aux messages qui ont été livrés par un parent trop abîmé pour réaliser ce qu’il faisait.

Et vous n’êtes pas seul(e).

Voici quelques témoignages recueillis sur le sujet, montrant les dégâts provoqués par une éducation abusive émotionnellement. Si vous vous reconnaissez dans la majorité d’entre eux, nous vous incitons à faire appel à un professionnel de santé mentale.

1. Les conflits en horreur

« Je ne supporte pas les conflits, les bruits forts et soudains, les cris et les hurlements ou l’agression sous quelque forme que ce soit. Cela déclenche instantanément chez moi une réaction de lutte ou de fuite. On me dit trop sensible. »

2. Hermétique aux compliments

« Je ne peux pas accepter les compliments. Quand quelqu’un me complimente, ma réponse sera simplement heu oui c’est ça ou je sourirai simplement de manière très maladroite. Cela me met vraiment très très mal à l’aise. Et j’ai enfin réalisé pourquoi il y a peu… Pendant mon enfance, mes parents et mon entourage n’a eu de cesse de ne pointer que mes erreurs et non mes succès. Alors maintenant, il m’est difficile d’accepter les compliments car je n’y crois pas un seul instant. »

3. Perfectionnisme maladif

« À la recherche de la perfection dans tout et n’importe quoi. Je ressens toujours le besoin de prouver que je suis assez bon. Je suis obsédé par le fait de réaliser un travail ou une tâche à la perfection. Et puis je suis obsédé par la manière dont j’aurais encore pu mieux faire. Je m’inquiète également beaucoup [trop] des opinions des autres. »

4. Syndrome de l’imposteur

« C’est très difficile de me convaincre que je suis douée dans quelque chose. Et quand quelque chose de bien m’arrive, je suis persuadée que ma réussite n’est due qu’à un concours de circonstances, que malgré les compliments, je suis incompétente.
Je vis dans la peur qu’on « découvre » la vérité, que je suis une « arnaqueuse » et que tout le monde se trompe à mon sujet. »

5. Excuse à tout va

« Si je contacte quelqu’un par écrit et qu’il ne me répond pas, je croirai qu’il est en colère contre moi et je m’en excuserai. Si je demande quelque chose et que j’ai l’impression d’ennuyer, je m’en excuserai. Tout devient une situation où je sens que je suis à blâmer en fait. Je me sens comme une nuisance. »

6. Anxiété et paranoïa

« Je suis essentiellement un ermite. Ma maison est ma forteresse. Je souffre d’un trouble de la personnalité limite et de stress post-traumatique. Vivre dans l’anxiété est mon quotidien. C’est très compliqué pour moi de travailler ou de m’appliquer à l’école, ou tout simplement dans la vie. À chaque fois que j’essaie, je ne peux pas m’empêcher de courir jusqu’à la sortie la plus proche pour reprendre mon souffle. Je crains constamment tout le monde autour de moi, j’ai l’impression qu’on me veut du mal. »

7. Difficultés à faire confiance

« Je garde les gens à bonne distance de moi, j’évite de les laisser entrer dans ma vie. Je ne leur permets pas de connaître mes problèmes, qu’ils soient de santé avec mes maladies mentales ou mes luttes. Si je les laisse entrer, c’est rare et c’est seulement parce qu’ils me connaissent depuis des années. Il faut beaucoup de temps pour moi pour instaurer la confiance et même avec du temps, cela peut ne rien donner en termes de résultat. »

8. Indécision

« J’ai tout le temps l’impression que chaque choix que je fais est le pire, même si je choisis l’option qu’on me dit de prendre… J’ai peur d’être parent parce que je ne veux pas «gâcher» la vie de mon enfant. D’ailleurs ça agace beaucoup de gens parce que je n’arrive jamais à me décider et j’ai l’impression de n’être qu’un boulet dans leur vie. »

9. Avancer masqué

« J’évite de dire quoi que ce soit qui pourrait créer un désaccord. Cela signifie que je ne suis jamais moi-même. Je porte tout le temps un genre de masque de neutralité, dans toutes les situations car j’ai trop peur de décevoir si je montrais qui je suis vraiment. »

10. Passif-agressif

« Je suis tout le temps sur la défensive, ce qui peut être perçu comme être quelqu’un de froid ou d’agressif. J’ai tendance à être très pessimiste, négative, c’est comme une barrière qui m’éviterait les mauvaises surprises. La meilleure attaque, c’est la défense. »

11. Relations amoureuses chaotiques

« J’ai du mal à accepter n’importe quel type d’amour parce qu’en grandissant, il était toujours donné sous certaines conditions ou utilisé comme un outil de manipulation. Je ne crois pas que les autres ont la capacité de m’aimer inconditionnellement. Alors je cache des parties de moi-même, je me réfugie à l’intérieur et ne me permets jamais d’être vulnérable. Or, aimer, être aimé, choisi et accepté par les autres, cela passe par se montrer capable de vulnérabilité… »

12. Vouloir faire plaisir aux autres sans jamais se faire plaisir à soi-même

« Je ressens le besoin viscéral de satisfaire tous ceux que je rencontre et j’ai donc du mal à répondre à mes besoins, à fixer des limites. Je m’efforce d’atteindre une perfection qui n’existe pas, puis je finis épuisée, vidée, quand trop de choses ne répondent plus aux normes de mon passé (l’excellence, tout le temps). »

13. Une justification incontrôlable

« Je me retrouve toujours à expliquer chacun de mes mouvements. J’explique pourquoi j’ai acheté quelque chose, pourquoi j’ai fait ce que j’ai fait, etc. J’ai l’impression que les gens pensent que je leur mens alors je leur dois une explication détaillée. J’ai aussi l’impression que si je dis non à quelqu’un, il va me détester. Donc, même si je n’en ai pas envie, je dirai oui. »

14. Impossible de déléguer

« J’évite de demander de l’aide à qui que ce soit parce que je ne fais confiance à personne. Je crois que si quelqu’un me tend la main, il y aura toujours quelque chose qu’il voudra me demander en retour. J’ai des amis mais je n’ai pas de meilleur(e) ami(e). Je garde mes distances avec les gens. Automatiquement, mon mur bloque n’importe qui. »

15. Énormément de troubles

« J’ai des problèmes d’attachement, des problèmes de confiance et je suis paranoïaque, je pense que tout le monde veut me quitter. Beaucoup de ces problèmes sont liés à mon trouble de la personnalité borderline. Mon divorce soudain a également contribué à ces comportements. »

16. Timidité maladive

« Je suis trop timide avec les gens et j’ai du mal à dire ce que je pense. En fait, je crois que personne ne veut entendre ce que j’ai à dire car ce sera, au choix, stupide, hors de propos ou incompréhensible. »

17. Se créer un personnage

« Je ne laisserai jamais personne voir le « mauvais » côté de moi-même. Du coup, je donne l’impression d’être parfaite sous toutes les coutures alors que je suis en grande souffrance… »

18. Le doute qui coule dans les veines

« Je pense constamment que je ne suis pas assez bon et que je ne suis pas assez intelligent. On me l’a répété toute mon enfance… Je suis retourné à l’université pour me prouver que non, je suis bel et bien intelligent mais cette sensation est toujours là, au fond de moi, comme un poison. Elle me rappelle que je ne trompe personne avec mes objectifs et que je suis un paumé qui ne vaut rien. »

19. Refus de croire en l’amour, la compassion, l’intérêt sincère

« Toute mon enfance a été un abus émotionnel. Il est extrêmement difficile pour moi d’accepter que j’ai des gens dans ma vie qui se soucient réellement de moi. C’est vraiment le pire. Je ne suis rien pour moi, alors pourquoi aurais-je de l’importance pour les autres ? »

20. Contact visuel anxiogène

« J’ai du mal à établir un contact visuel avec les gens et je détourne souvent le regard lorsque je parle. Souvent, je suis proche d’une crise de panique et il me faut un certain temps pour que mon rythme cardiaque revienne à la normale. C’est parce qu’enfant, on m’a répété de « baisser les yeux » à chaque fois que je voulais m’exprimer. »

21. Incapacité d’exprimer les émotions

« J’ai des problèmes majeurs d’anxiété et de dépression à cause de mon enfance. Le plus gros problème est que je ne peux pas bien communiquer. Je ne sais pas comment exprimer mes sentiments envers les autres parce que je suis tellement habitué à les garder à l’intérieur… Je n’avais pas le droit de partager ce que je ressentais quand j’étais plus jeune. Lorsque des situations tendues surviennent, je deviens nauséeux et mal à l’aise, mon niveau d’anxiété monte en flèche. J’ai certainement beaucoup de cicatrices émotionnelles de mon passé mais j’essaie de les soigner petit à petit. »

22. Soumission

« Je ne me défends jamais, absolument jamais. Je peux éliminer des personnes toxiques de ma vie avec l’aide d’amis extraordinaires ou de professionnels mais chaque fois qu’un conflit éclate et que cela implique que quelqu’un attaque ma personne, je me ferme complètement. Ils peuvent se déchaîner, je laisse tout ce qu’ils veulent dire me submerger jusqu’à ce qu’ils se fatiguent. C’est ce que j’ai dû faire quand j’étais plus jeune car c’était tellement pire de riposter. Alors j’ai appris à laisser les gens crier. »

23. Spirale d’auto-dépréciation

« Je me blâme pour tout. Je dois lutter contre l’envie de m’auti-flageller constamment. J’ai également du mal à m’ôter de la tête que non, je ne suis pas bête, ce qui a rendu les choses comme l’école, les relations et maintenant les entretiens d’embauche très difficiles. »

24. Questionnement identitaire délirant

« Je ne sais pas vraiment qui je suis ni ce que je pense vraiment. Presque tout ce que je dis me semble être un mensonge que je viens de fabriquer pour la situation du moment. J’ai vraiment de la difficulté à identifier ce que je ressens, comme si je vivais en dehors de moi-même. Je ne suis qu’un spectateur. »

25. Une colère intérieure destructrice

« Je me suis défoulée sur les réseaux sociaux pendant des années. Des statuts controversés et en colère, juste à cause de cette haine qui vivait en moi. J’ai encore la trace des messages que j’ai envoyés à mon meilleur ami, où je décrivais à quel point je ressentais cette colère dévorante dans ma poitrine. La violence émotionnelle des autres enfants à l’école, celle de la famille, ça peut vraiment vous gâcher la vie. J’ai finalement trouvé un thérapeute qui a pu m’aider et je peux dire que je reviens de loin. »

 

Pourquoi mettre un terme à une relation peut être la meilleure chose pour vous

Il s’est avéré que le Prince charmant n’était en fait rien d’autre qu’une définition plutôt fidèle du psychopathe.
Voilà ce qui t’attend si tu restes dans une relation amoureuse avec un homme toxique!