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Les temps solitaires : l’une des clés du développement personnel

Les temps solitaires : l’une des clés du développement personnel

Le développement personnel est aujourd’hui un point central de nos vies. L’évolution de nos sociétés occidentales (devenant de plus en plus individualistes) a participé à modifier nos priorités et nos besoins.

Ainsi, nous aspirons tous à une chose : le bonheur. On veut être bien dans sa vie. On veut profiter et prendre du bon temps. On veut développer notre vie spirituelle. On veut se relaxer et se détendre, etc.

Mais comment atteindre ce bonheur ? D’ailleurs, est-ce que le bonheur existe vraiment ? Autant de questions auxquelles il est impossible de répondre de manière certaine. Mais disons qu’il existe certaines clés afin d’atteindre un épanouissement personnel satisfaisant et parmi elles se trouve la solitude.

Solitude et isolement : 2 notions proches mais différentes

Brève définition

Ce sont d’ailleurs deux notions que l’on confond souvent et si elles sont proches, elles n’en sont pas pour autant similaires.

La distinction est simple : solitude et isolement renvoient à un ressenti similaire, mais s’expriment par contre de manière différente :

  • La solitude est d’abord un sentiment : celui d’être seul. C’est aussi être seul physiquement, mais sans aucune connotation négative. En d’autres termes, la solitude peut être heureuse de même qu’elle peut être choisie.
  • L’isolement, lui est connoté négativement puisqu’il s’agit d’un état de solitude extrême, ressentie mais aussi vécue. Ce n’est pas uniquement « se sentir seul », c’est « être véritablement seul ».

Si la solitude peut être désirable et désirée, elle n’est pourtant pas le propre de l’homme. La solitude n’est pas naturelle. Nous sommes des animaux sociaux et sommes généralement plus heureux en présence d’autrui.

La vie en communauté : de la nécessité de vivre en groupe à l’amour des autres

Et c’est une disposition très ancienne, remontant à une époque où les Hommes n’étaient en sécurité que lorsqu’ils étaient en groupe. Tandis qu’être seul revenait à se mettre dans une position de vulnérabilité. Le groupe et la présence des autres étaient des nécessités pour pouvoir survivre.

Or, de nos jours, il n’est plus nécessaire de vivre en communauté pour survivre, pour être en sécurité et pour être protégé. Pourtant, c’est un impératif qui reste ancré dans nos cerveaux, dans notre ADN.

Et cette nécessité de vivre en communauté est aujourd’hui devenu un amour de l’autre. En effet, nous avons tous besoin de tisser des liens sociaux et de vivre avec les autres (dans une certaine mesure) pour être heureux. D’ailleurs, le premier cercle social de l’Homme est la famille.

Un besoin, malgré tout, de se retrouver

Les interactions sociales et le sentiment d’appartenance (à un groupe, à une communauté, etc.) sont essentiels au bien-être humain.

Mais la solitude l’est tout autant. C’est quelque chose dont nous prenons de plus en plus conscience et aujourd’hui, il est clair pour tous que le développement de son individualité est une condition au bonheur et à l’épanouissement personnel.

La solitude favorise l’introspection et permet de développer sa pensée personnelle et son esprit critique. Tout ceci étant indispensable afin de réfléchir, de faire le point sur sa vie et sur ses objectifs.

Mais nombreux sont ceux qui culpabilisent – encore – à l’idée d’abandonner les autres pour se concentrer sur eux. Et c’est un tort. Il n’y a aucun mal à prendre du temps pour soi. Au contraire, c’est même une condition pour être ensuite capable de s’occuper des autres.

Parfois, il faut penser à ses propres besoins avant de considérer ceux des autres. Mais j’en conviens, il s’agit avant tout de trouver un équilibre et ce n’est pas si facile…

Choisir la solitude, ce n’est pas s’isoler

Combattons d’ores et déjà les idées-reçues !

Si ces deux « états » sont intimement liés, ils n’en sont pas pour autant inclusifs. C’est-à-dire que, comme le dit clairement le titre pour lequel nous avons opté : choisir la solitude, ce n’est pas choisir l’isolement. 

Parce que la solitude est une chose bénéfique et positive. Elle favorise l’enrichissement personnel et la réflexion.

Prendre le temps d’être seul, c’est se retrouver avec soi-même. C’est considérer ses croyances, ses idées, ses opinions, etc. Et le tout, sans subir l’influence d’autrui. Sans être assailli par les pensées, les croyances et les idées des autres.

Bref, c’est se mettre dans une bulle afin de grandir et de mieux se connaître. Et tout ceci constitue une étape incontournable pour tous ceux qui se seraient lancés dans l’interminable quête de la confiance en soi.

L’importance de l’auto-examen

L’auto-examen ou l’auto-réflexion permet de se décharger progressivement de ses émotions. Ici, il s’agit d’accroitre sa confiance en soi et de prendre conscience de sa propre personnalité. C’est un processus de conscientisation de soi-même.

L’auto-réflexion favorise aussi la connaissance de ses propres aspirations et permet de renoncer à la négativité puisqu’on apprend à s’accepter tel que l’on est, avec ses qualités et ses défauts.

D’après certaines études conduites sur des groupes d’adolescents, la solitude est souvent vécue de manière négative chez ces populations-là. Mais paradoxalement, les adolescents sondés en tireraient des émotions positives et seraient moins sujets aux états dépressifs que leurs homologues ne profitant pas de temps de solitude.

La solitude et l’isolement à l’heure des réseaux sociaux

Dans notre monde contemporain, la solitude entraîne souvent l’isolement. C’est-à-dire que dès que les gens se retrouvent seuls avec eux-mêmes, dès qu’ils sont privés de la compagnie des autres, ils se sentent effectivement très seuls et isolés.

C’est en fait un phénomène culturel. Nous sommes conditionnés à ressentir une extrême solitude dès que nous sommes seuls physiquement parlant. Et c’est là que les appareils électroniques entrent en jeu, comme véritables palliatifs de cette solitude vécue.

À la minute où l’un se retrouve seul, on a tendance à se ruer sur son portable, sur la télé ou sur un ordinateur, avides de créer du lien, soit-il uniquement virtuel.

La solitude : un idéal difficilement accessible

Si le sentiment de solitude s’empare très vite des gens, la solitude n’en est pas pour autant facile à trouver. En effet, entre réseaux sociaux, internet et informations envoyées en continu, il est devenu extrêmement difficile de se retirer de la société. Difficile de s’extirper du bruit et de se retrouver seul avec soi-même.

Pourtant, c’est une fois cette solitude trouvée que le miracle se produit…

Réussir à se libérer de la quantité d’informations dont nous sommes assaillis chaque jour nous permet de développer notre réflexion et aussi notre créativité.

La solitude est donc bénéfique, même si ces temps passés seuls peuvent sur le moment être mal vécus. Parce que c’est un moment propice à la pensée. C’est aussi un moment où l’on peut se décharger de nos responsabilités, notamment de celles que l’on a envers les autres.

Être seul, c’est prendre le temps de se concentrer sur ses propres besoins. C’est aussi trouver la capacité de faire le tri. La solitude, c’est surtout un temps de liberté. Et croyez-moi, rien n’est plus précieux que cela !

Le cerveau humain, quoique il est merveilleusement su s’adapter, n’est pas fait pour assumer plusieurs tâches à la fois. Notre cerveau est au contraire conçu pour se concentrer sur une seule tâche et mener celle-ci à bien de notre mieux.

Mais les dispositions naturelles de notre cerveau ont dû être adaptées aux exigences du monde moderne. Ainsi, nous nous retrouvons quotidiennement à devoir gérer mille choses à la fois, quitte à perdre en efficacité.

Et la solitude permet de pallier cela en favorisant la concentration sur une seule chose à la fois. On peut mettre de côté les distractions et se consacrer à une seule tâche.

La solitude doit donc être mis à profit afin de définir ses objectifs de vie et de les assimiler en vue de les atteindre. De cette manière, on transforme la solitude en quelque chose de positif et de bénéfique pour notre développement personnel.

Comment faire ce travail et mettre à profit les temps de solitude ?

La théorie, c’est bien joli mais c’est la pratique qui nous intéresse. Et en pratique, dans la vie de tous les jours, il est extrêmement difficile de se couper du quotidien et de se retrouver seul. Nous avons des responsabilités et des engagements à tenir. Nos proches comptent sur nous et nous devons nous acquitter de nombreuses tâches avant de pouvoir penser à nous.

Pourtant la solitude est essentielle à la créativité et il est impératif que vous arriviez à vous ménager quelques temps seul(e).

Notre premier conseil est le suivant : définissez un moment hebdomadaire que vous ne réserverez qu’à vous. Une sorte de « rendez-vous avec moi-même ». Peu importe le contexte, vous pouvez choisir une balade dans la nature ou une petite heure de solitude chez vous. Ce qui compte, c’est que vous arriviez à mettre ce moment en place, de manière durable et régulière.

Ce qui est important, c’est que ce moment n’appartienne qu’à vous. Aussi, qu’il soit un moment inspirant et enthousiasmant. L’occasion de vivre une expérience nouvelle et inconnue.

Croyez-moi, sur le long terme, ces moments d’auto-réflexion peuvent avoir un lourd impact sur votre vie (positif bien-sûr).

La nécessité de la solitude ou celle d’avoir un but

Se retrouver seul, c’est donc avant tout l’occasion de réfléchir sur soi, sur sa vie et sur la voie que prend celle-ci.

C’est donc l’occasion, aussi, de réfléchir à ses objectifs de vie. Qu’il s’agisse de simplement de les définir, de faire le tri ou de mettre en œuvre des stratégies permettant de les atteindre. Or, la définitions d’objectifs généraux est essentielle pour l’Homme.

Parce que si l’on n’a pas de but précis, comment fera-t-on pour l’atteindre ?

Mais il n’y a pas que les objectifs, il y a aussi les priorités et il est tout aussi important de prendre du temps pour réfléchir à ces dernières. Quelles sont mes priorités ? Comment les classer ? Etc.

Quoi qu’il en soit, définir un ensemble d’objectifs et faire le classement de ses priorités est la condition sine qua none du bonheur et de la réussite !

Pour conclure,

L’auto-examen favorise dont le développement de ses compétences, qu’elles soient sociales, individuelles, intellectuelles ou pratiques. Mais l’introspection, pour l’appeler autrement, permet aussi de penser ses compétences et de les soumettre à la question !

Où en suis-je ? Quels sont mes points forts ? En quoi peuvent-ils m’être utiles ? Sont autant de questions qu’il faut absolument se poser pour progresser et aussi atteindre une forme d’épanouissement personnel.

L’introspection permet tout simplement de se surpasser et d’apprendre de soi, de la vie et des autres. C’est aussi une manière d’apprendre à être honnête avec soi-même.

Attention, l’introspection doit être appréhendée comme quelque chose de POSITIF. Il n’est absolument pas question de s’apitoyer sur soi, ni de devenir égocentrique. Il s’agit simplement d’apprendre à se positionner comme un acteur proactif de sa propre vie.

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