Peu importe leur importance, nous avons presque tous vécu différentes sortes de traumatisme dans notre enfance.
Ces traumatismes peuvent aller du fait d’avoir eu votre peluche préférée jetée à la poubelle ou d’avoir été abandonnés par votre meilleur ami d’enfance, à ceux plus destructeurs d’avoir été abusés physiquement ou émotionnellement par un proche.
Le travail de l’enfant intérieur est une composante vitale du travail intérieur car il nous reconnecte à un élément blessé de nous-mêmes : l’enfant qui sommeille en nous.
Lorsque nous renouons avec cette partie fragmentée de nous-mêmes, nous pouvons commencer à découvrir la racine de nombre de nos peurs, phobies, insécurités et sabotages que nous avons ou pratiquons dans notre vie d’adulte.
C’est là que la vraie guérison se produit !
Et ce que vous découvrirez à travers ce travail vous surprendra sûrement.
Le but de cet article est de vous aider à entrer dans un espace qui vous fera réfléchir sur vous-mêmes
Si vous êtes intéressés à travailler avec votre enfant intérieur, je veux que vous réfléchissiez à votre propre enfance, à la chronologie de vos premières années et à ce que vous avez ressenti en tant qu’enfant.
Vous êtes-vous sentis en sécurité ? Avez-vous ressentis un sentiment d’appartenance à votre famille ? Avez-vous été autorisés à être vous-mêmes ? Quelle est votre relation actuelle avec votre enfant intérieur ?
Toutes ces questions sont extrêmement importantes car une grande partie de notre comportement, de nos aversions et de nos névroses dans le présent peut être résolue en explorant et en communiquant avec cet enfant.
À lire aussi : N’aie pas peur, tu peux vivre ta vie sans la présence d’un homme !
Mais qu’est-ce que l’enfant intérieur ?
L’enfant intérieur est la partie de votre psyché qui conserve encore son innocence, sa créativité, sa crainte et son émerveillement envers la vie.
Littéralement, votre enfant intérieur est l’enfant qui vit en vous.
Il est important que nous restions connectés avec cette partie sensible de nous-mêmes.
Lorsque nous sommes connectés à notre enfant intérieur, nous nous sentons excités, revigorés et inspirés par la vie. Au contraire, lorsque nous sommes déconnectés, nous nous sentons léthargiques, ennuyés, malheureux et vides.
Les différents types de trauma vécus durant l’enfance
Tout d’abord, il est important de comprendre qu’il existe différents types de traumatismes infantiles.
Ceux-ci incluent les abus physiques (y compris sexuels), émotionnels et psychologiques.
Tous les traumatismes de l’enfance peuvent entraîner des problèmes tels que la dépression, l’anxiété, une faible estime de soi, des phobies, des modèles de comportement destructeurs et même des maladies chroniques.
Des exemples de traumatismes infantiles pourraient inclure :
- Vos parents / grands-parents vous ont frappé
- Avoir un parent émotionnellement indisponible qui refuse de donner ou recevoir de l’affection
- Être « puni » en recevant des coups de pied, en étant secoué, brûlé, tiré par les cheveux, pincé, etc.
- Avoir été victime d’agression sexuelle, de pornographie montrée ou de tout autre type de contact sexuel de la part d’un parent ou d’un proche
- Être un enfant du divorce
- Se voir confier des responsabilités inappropriées ou lourdes (comme prendre soin de ses parents)
- Ne pas être nourri ni ne disposer d’un endroit sûr pour vivre
- Abandon (vos parents vous laissant seul pendant de longues périodes sans baby-sitter)
- Négligence émotionnelle. Vous n’avez pas été encouragé(e) ou soutenu(e)
- Être délibérément moqué ou insulté verbalement
- Dénigrement de votre personnalité
- Destruction d’effets personnels
- Accidents de voiture ou autres événements traumatiques spontanés
Il existe de nombreux autres exemples de traumatismes de l’enfance mais je voulais juste vous en fournir quelques-uns pour vous donner une idée de ce que traite le travail intérieur de l’enfant.
Tous responsables
Il est également important de se rappeler que nos parents ne sont pas les seuls responsables des traumatismes de l’enfance.
Nos grands-parents, frères, sœurs, membres de la famille élargie, amis de la famille et amis d’enfance peuvent également avoir joué un rôle.
Si certains, voire plusieurs, de nos problèmes proviennent de la négligence de l’enfance, la rancune et le blâme ne nous mèneront nulle part.
Gardez en tête que bien souvent, les gens sont victimes de victimes.
Cela signifie que la raison pour laquelle nos parents / tuteurs se sont comportés comme ils l’ont fait, c’était très probablement à cause de leur propre éducation négligée. Et leurs parents ont vécu les mêmes traumatismes, et les parents de leurs parents… et ainsi de suite.
25 signes que vous avez un enfant intérieur blessé
- Au plus profond de moi, je sens que quelque chose ne va pas avec moi.
- J’éprouve de l’anxiété chaque fois que j’envisage de faire quelque chose de nouveau.
- Je préfère faire plaisir aux gens qu’à moi-même et j’ai tendance à manquer d’une identité forte.
- Rebelle dans l’âme. Je me sens plus vivant(e) lorsque je suis en conflit avec les autres.
- J’ai tendance à accumuler des choses et j’ai du mal à lâcher prise.
- Je me sens coupable de me défendre.
- Je me sens inadéquat(e) en tant qu’homme ou femme.
- J’ai besoin de toujours être super performant(e).
- Je trouve que je ne fais que des mauvais choix et j’ai peur d’aller en enfer.
- Constamment occupé(e) à me critiquer à cause de ce sentiment d’inadéquation.
- Je suis rigide et perfectionniste.
- J’ai du mal à démarrer ou à terminer les choses.
- J’ai honte d’exprimer des émotions fortes telles que la tristesse ou la colère.
- Je me fâche rarement, mais quand je le fais, je suis incontrôlable.
- J’ai des relations sexuelles quand je n’en ai pas vraiment envie.
- J’ai honte du fonctionnement de mon corps.
- Je passe trop de temps à regarder de la pornographie.
- J’éprouve de la méfiance envers tout le monde, y compris de moi-même.
- Je suis accro ou j’ai été accro à quelque chose.
- J’évite à tout prix les conflits.
- J’ai peur des gens et j’ai tendance à les éviter.
- Je me sens plus responsable des autres que de moi-même.
- Je ne me suis jamais senti(e) proche d’un de mes parents ou des deux.
- J’ai profondément peur de l’abandon et je ferai tout pour garder une relation.
- J’ai du mal à dire « non ».
Comment aider votre enfant intérieur à se sentir en sécurité
Faites très attention à ces signes.
Ils vous aideront à comprendre dans quelle mesure vous avez été blessés et à quel point vous ne vous sentez pas en sécurité dans ce monde.
Si vous avez répondu « oui » à au moins dix de ces affirmations, travailler avec votre enfant intérieur devrait figurer en tête de votre liste de priorités.
Si vous avez répondu oui à cinq ou plusieurs de ces affirmations, vous devriez sérieusement envisager de renouer avec votre enfant intérieur.
Qu’est-ce que le travail de l’enfant intérieur ?
C’est le processus consistant à contacter, comprendre, embrasser et guérir cet enfant, toujours présent en vous.
Il représente votre premier moi originel qui est entré dans ce monde : il contient votre capacité à expérimenter l’émerveillement, la joie, l’innocence, la sensibilité et le jeu.
Malheureusement, nous vivons dans une société qui nous oblige à réprimer notre enfant intérieur et à « grandir ».
Mais la vérité est que la plupart des adultes ne sont adultes que physiquement : ils atteignent rarement une maturité émotionnelle ou psychologique.
Cela laisse la plupart des gens dans un état de peurs puériles, de colères et de traumatismes qui s’enveniment dans l’inconscient pendant des décennies.
Lorsque nous nions et étouffons la voix de l’enfant en nous, nous accumulons un lourd bagage psychologique.
Ce bagage inexploré et non résolu nous fait vivre des problèmes tels que des maladies mentales, des maux physiques et des dysfonctionnements relationnels.
En fait, on pourrait dire que le manque de relation consciente avec notre propre enfant intérieur est l’une des principales causes des graves problèmes que nous voyons dans la société d’aujourd’hui.
De la manière brutale dont nous traitons l’environnement à la manière cruelle dont nous nous parlons, nous nous sommes complètement séparés de notre innocence originelle.
4 façons simples de travailler avec votre enfant intérieur (pour guérir un traumatisme)
Apprendre à travailler avec votre enfant intérieur ne consiste pas à devenir enfantin, il s’agit de renouer avec votre côté enfant.
Afin d’éliminer la culpabilité, la honte, la peur, la haine, le dégoût de soi et la colère que nous portons avec nous, nous devons guérir l’enfant à l’intérieur.
1. Parlez-lui
Imaginez que vous êtes un sorcier ou une fée marraine, douce et aimante et que vous vouliez adopter votre enfant intérieur.
Dites-lui à quel point vous l’aimez et que vous voudriez passer plus de temps avec lui.
Exprimez-le de manière à vous sentir en sécurité, pris(e) en charge et compris.
Si vous vous sentez émotif/ve pendant ce processus, ce n’est pas grave.
Laissez-vous pleurer et soyez fier(e) de votre courage pour exprimer ce que vous ressentez vraiment.
Traitez votre enfant avec gentillesse et respect.
Certaines choses que vous pourriez lui dire :
Je t’aime.
Sache que je t’entends.
Je te présente mes excuses.
Te remercier me fait du bien.
Je te pardonne.
Prenez l’habitude de communiquer avec lui.
Vous pouvez le faire par le biais d’un journal si vous vous sentez plus à l’aise avec ce fonctionnement.
Posez-lui une question et laissez-le répondre.
2. Recréez ce que vous aimiez faire quand vous étiez enfant
Asseyez-vous et pensez à ce que vous aimiez faire quand vous étiez enfant.
Peut-être avez-vous aimé grimper aux arbres, jouer avec des blocs de construction, câliner des ours en peluche ou manger une salade de fruits.
Prenez le temps d’inclure toute activité que vous aimiez faire en tant qu’enfant dans votre vie actuelle.
3. Réfléchissez à la chronologie de votre enfance
Sur papier (ou ordi), diviser votre enfance comme suit : bébé (0-9 mois), petit enfant (9 mois à 3 ans), enfant primaire (3-6 ans) et jeune enfant (6 ans jusqu’à la puberté).
À chaque étape, faites de votre mieux pour vous rappeler comment vous vous sentiez, à quoi ressemblait votre vie et à quel point vous vous sentiez en sécurité, soutenu et accepté.
Plus vous avez d’informations et de matériel chargé d’émotion pour une tranche d’âge particulière, plus vous devez vous concentrer sur la connexion avec cette étape particulière.
À lire aussi : Causes, symptômes et possibilités de traitement du sentiment d’abandon
4. Soyez votre propre protecteur et nourricier
En tant qu’adultes, il est important que nous prenions la responsabilité de notre bien-être émotionnel.
Se sentir en sécurité dans ce monde est extrêmement important et essentiel pour que notre enfant intérieur s’épanouisse.
Les signes que vous ne vous sentez pas en sécurité dans ce monde peuvent inclure :
- Anxiété constante autour des autres
- Incapacité à vous faire confiance et à croire en vos capacités
- Critique sévère de vous-même
- Peur d’essayer de nouvelles choses ou d’aller dans de nouveaux endroits
- Supposer le pire dans chaque situation
À la différence de nos parents ou tuteurs qui n’ont peut-être pas satisfait la plupart de nos besoins (ou aucun de nos besoins), nous, nous le pouvons.
C’est un concept qui peut sembler étrange mais nous pouvons être nos propres parents !
Les avantages de vous « re-parenter »
- Plus de bonheur et d’optimisme
- Amélioration de la créativité
- Esprit, corps et âme plus sains
- Amitiés et relations plus solides
- Développement de compétences essentielles (acceptation, pardon, vulnérabilité, compassion, amour de soi)
Si vous avez vraiment du mal à re-parenter votre enfant intérieur, demander l’aide d’un thérapeute familiarisé avec le travail de l’enfant intérieur.
Les thérapeutes agissent comme parents de substitution. Ils peuvent écouter et aider à entraîner votre enfant intérieur, tout en soutenant et en renforçant votre parent intérieur.
N’ayez pas peur de votre enfant intérieur
Grâce à ce travail sur vous-même, vous devriez être capables de vous connecter à des aspects de vous-mêmes dont vous n’aviez même pas connaissance.
Cette découverte change vraiment la vie !
Il est important que vous preniez l’habitude de cette « période de jeu » et que vous abandonniez tout sentiment de gêne sur le sujet.
C’est d’ailleurs est tout à fait normal de se sentir un peu idiot(e) au début mais n’ayez pas peur de garder l’esprit ouvert !
À lire aussi : Est-ce que tu as eu un parent émotionnel abusif ? Voici 10 Signes qui prouvent que cela t’affecte encore
Pourquoi mettre un terme à une relation peut être la meilleure chose pour vous
Il s’est avéré que le Prince charmant n’était en fait rien d’autre qu’une définition plutôt fidèle du psychopathe. Voilà ce qui t’attend si tu restes dans une relation amoureuse avec un homme toxique!