Est-ce que vous avez l’impression d’en faire trop pour vos enfants ?
Ouais… Moi aussi ! En fait, vous êtes un parent qui court après l’image de la perfection parentale. Vous essayez de donner tout ce que vous pouvez à votre enfant.
En effet, vous voulez vous assurer qu’il ne manque de rien, qu’il ne se différencie pas de ses camarades de classe et qu’il ne connaisse pas la déception et la tristesse.
En soi, c’est bien ! Dans les faits, c’est un véritable cauchemar. Votre enfant n’est jamais content. Il ne connaît pas la reconnaissance et cherche constamment quelque chose de nouveau.
Et vous êtes frustrée ! Fatiguée ! Désespérée !
Bref, vous avez besoin d’un programme de désintoxication. Oui, vous devez mettre un terme à votre dépendance malsaine.
Rassemblez votre courage et dites simplement « non ». Et n’essayez pas de trouver une solution que votre enfant préfère à chaque fois.
Aujourd’hui, nous allons découvrir ensemble quelles sont les étapes qui vont vous permettre de mettre un terme à votre dépendance.
Vous faites partie de ces personnes qui sont intelligentes, dévouées et attentionnées. Mais vous vous sentez impuissante quand il s’agit de satisfaire vos enfants et de les protéger.
Alors, vous les submergez d’activités, de cadeaux et d’amour. Vous les étouffez même ! Malheureusement, cela veut aussi dire que vous devenez nerveuse et anxieuse si vos enfants ne sont pas parfaits dans tous les domaines de la vie.
Pour vous, l’indépendance, la responsabilité et la résilience ne figurent pas en haut de la liste des traits que vous efforcez d’inculquer à vos enfants.
Et il est temps de changer ça.
Voici le programme de désintoxication que vous devez suivre. Pas à pas, vous allez vous libérer de votre dépendance…
1. Ne pensez pas que le comportement actuel de votre enfant est ce qui va définir toute sa vie. Ce n’est pas le nouveau modèle par lequel il va vivre. Les enfants passent par des étapes et ces étapes peuvent être à la fois formidables et désespérées.
2. N’essayez pas de réparer ce qui n’est pas cassé et acceptez la nature de votre enfant même s’il est timide, de mauvaise humeur ou pas très doué en français.
3. Quand vous regardez quelque chose de près, alors vous repérez les défauts. Il est tout à fait normal que les enfants de vos amis paraissent meilleurs que vos enfants.
4. Rassemblez votre courage et dites simplement « non ». N’essayez pas de trouver une solution que votre enfant préfère à chaque fois.
5. Encouragez votre enfant à passer plus de temps à l’extérieur et à utiliser ses cinq sens dans un monde en trois dimensions. Par exemple, inscrivez-le à un camp d’été pour la plus longue période que vous pouvez vous permettre. Et profitez de la nature en famille.
6. Ne confondez pas ce que l’enfant veut avec ce dont il a besoin. Ne vous laissez pas avoir par son ton doux et ses yeux implorants. Bref, faites une distinction entre les privilèges et les droits.
7. N’oubliez pas que vos enfants ne sont pas des plantes de saison ou des fleurs en pot. S’ils ont froid quand ils sortent dehors, s’ils se mouillent quand il pleut ou s’ils ont faim pendant un moment, ils apprécieront davantage le fait qu’ils puissent se réchauffer, être secs et rassasiés.
8. Abstenez-vous de jouer le rôle de majordome, concierge, policière secrète, cuisinière personnelle ou femme de chambre. Vos enfants sont, par nature, créés pour devenir capables. Laissez-les donc faire les choses par eux-mêmes.
9. Avant de commencer à râler, à rappeler, à critiquer, à conseiller, à commenter ou à trop expliquer, demandez-vous « Pourquoi je dis ça ? ». Ainsi, passez quatre fois plus de temps à écouter qu’à parler.
10. N’oubliez pas que les déceptions font partie intégrante de la préparation à la vie. Lorsque votre enfant ne reçoit pas d’invitation pour un anniversaire, un rôle dans la pièce de théâtre de son école ou ne se joint pas à l’équipe de sport, restez calme. Sans de telles expériences, nous ne serions pas en mesure de faire face au monde réel.
11. Soyez vigilante, mais pas sur le qui-vive. Arrêtez-vous et réfléchissez : cette situation est-elle dangereuse ou simplement inconfortable pour mon enfant ? Est-ce une urgence ou juste un nouveau défi ?
13. Ne soyez pas « surprise » ou découragée » si votre enfant plus âgé a un accès de colère enfantin ou un accès d’émotions. La raison n’est pas la même chose que la maturité et prendre du recul est une chose naturelle.
14. Laissez votre enfant faire des choses qui vous font peur. Vous devez le laisser faire quelques pas par lui-même, sans que vous lui teniez la main, si vous voulez qu’il devienne indépendant et confiant.
15. Lorsque votre adolescent vous traite mal, ne le prenez pas personnellement. Jugez son caractère non pas sur la base de la gentillesse envers la famille, de la clarté d’expression ou du nombre de contacts visuels, mais sur la base de ce que disent les enseignants, les parents des enfants des autres, les voisins, ainsi que sur la façon dont il traite les vendeurs.
16. Ne laissez pas votre enfant abandonner une activité ou éviter quelque chose qu’il n’aime pas. C’est son droit de haïr une personne, une activité ou une institution et vous pourrez difficilement le faire changer d’avis. Quoi qu’il en soit, il est de son obligation de continuer ce qu’il a commencé ou de remplir son obligation. Cependant, lorsque vous faites des plans, gardez à l’esprit les préférences de votre enfant.
17. N’essayez pas d’être gentille avec vos enfants simplement parce que vos parents n’ont pas essayé de s’adapter à vos besoins émotionnels. Cela se termine généralement, après une période d’indulgence, par des explosions de colère parentales.
18. Évitez de vous vanter de votre enfant à moins que vous ne pensiez qu’il a désespérément besoin d’un peu d’approbation. N’oubliez pas que les notes et la popularité de votre enfant ne sont pas une mesure de votre valeur en tant que parent. Et que les autres exagèrent probablement.
19. Attendez au moins 24 heures avant d’envoyer un e-mail de colère à un enseignant, un entraîneur ou le parent d’un camarade de classe à problèmes. Calmez-vous et réfléchissez au problème, avant de réagir.
20. Traitez les enseignants comme des professionnels qui sont à vos côtés. Donnez à votre enfant une chance d’apprendre le respect, c’est une leçon tout aussi importante que les mathématiques. Rappelez-vous à quel point une relation avec un enseignant peut être importante dans la vie.
21. Louez le processus, pas le résultat. Au lieu d’applaudir ses réalisations quotidiennes, félicitez votre enfant pour sa persévérance et sa valeur, car vous encouragez les compétences et les habitudes qui mènent au succès.
22. Si vous voulez préparer votre enfant au niveau de charge de travail et à la quantité d’obligations qu’il aura au collège, réfléchissez bien avant d’engager un professeur particulier.
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