Les hommes et les femmes s’envoient des messages extrêmement contradictoires, mais qu’en est-il vraiment ?
On dirait qu’avec la popularité de 50 nuances de Grey, le sexe brutal et le BDSM (Bondage/Discipline, Domination/Soumission, Sadisme/Masochisme) sont devenus extrêmement courants. On en trouve des références partout, dans le Cosmopolitain et jusque dans The Guardian.
Cette attirance envers le sexe brutal n’est PAS nouvelle.
Par sexe brutal, nous entendons des pratiques telles que : mordre son amant, limiter les mouvements de sa partenaire avec son poids, ou la prendre et la porter jusqu’à votre lit avec brutalité. Bien-sûr, le sexe brutal peut être encore plus intense, allant du côté du BDSM. Il s’agit alors de pratiques telles que : attacher sa partenaire au lit et faire preuve de brutalité – la pincer ou la fesser pour finalement lui faire l’amour.
Cette mode du sexe brutal a inquiété les femmes, les hommes et de nombreux parents, notamment concernant le niveau de violence présent au cœur de la relation, sujet étant d’ailleurs au centre du film 50 nuances de Grey. Et pourtant, les recherches indiquent clairement que les gens appréciant les pratiques BDSM jouissent en général d’une meilleure santé mentale et ont fait face à autant de violences sexuelles que la population globale.
Voici 5 raisons clés expliquant pourquoi les hommes – et les femmes ! – tirent autant de plaisir du sexe brutal.
1. L’élément de surprise.
L’une des raisons expliquant pourquoi les hommes – et les femmes – sont excités par le sexe brutal se retrouve dans l’élément de surprise, qui active nos récepteurs de dopamine et nous procure ainsi un plaisir sexuel exacerbé.
Les expériences inopinées nous aident à garder nos relations excitantes et fraîches. Dès que nous nous engageons dans une pratique sexuelle brutale, nous sommes plus audacieux et expérimentons donc diverses sensations. Le fait de mordre et de pincer stimule d’ailleurs aussi nos niveaux de dopamine.
2. L’envoi d’un message de confiance.
Les scientifiques pensent que cela provient de notre héritage animal, lorsque les morsures et les pincements « amicaux » faisaient partie des jeux de la prime enfance et s’intégraient à de plus larges rituels sociaux. Certains primatologues notent d’ailleurs que l’acte consistant à mordre apparaît au sein de groupes familiaux ou amicaux proches comme un moyen de dire : « je te fais tellement confiance que je peux me mettre dans ta bouche sans que tu ne me fasses du mal. »
3. L’acte de mordre peut aussi être pratiqué pour instaurer un rapport de domination.
Le pouvoir est excitant et l’idée de contrôle est une thématique centrale dans le cadre des échanges sexuels. Prendre ou laisser le pouvoir peut être extrêmement excitant aux yeux de nombreuses personnes.
Les femmes occupant aujourd’hui des postes de pouvoir au travail et passant leur journée à prendre d’importantes décisions, le fait de perdre le contrôle sous la couette peut être irrésistiblement aphrodisiaque. Le fait que quelqu’un prenne physiquement contrôle de vous peut aussi constituer une forme d’exutoire.
4. Le pouvoir est grisant.
Au cours d’une pratique sexuelle brutale, un homme peut se sentir libre d’exiger ce qu’il veut de sa partenaire. Elle, en retour est libre de sentir la puissance et la profondeur du désir de son partenaire, ce qui lui permettra de s’ouvrir davantage.
La soumission sexuelle est un acte de réceptivité active – et non de passivité. La force de l’homme excite la femme et plus excitée elle est, plus puissant lui se sent et plus intense devient l’expérience sexuelle pour les deux partenaires. La domination et la soumission créent, de manière inhérente une boucle rétroactive de plaisir et de satisfaction mutuelle.
5. Le sexe brutal offre au partenaire prenant le contrôle une opportunité acceptable d’être légèrement égoïste.
Lui (ou elle) peut prendre ce qu’il (elle) veut. C’est à son tour de mener la danse et de prendre des décisions. Il contrôle le rythme et la direction que prendra l’acte et il n’a pas à se retenir.
Bien-sûr, tous les hommes ne souhaitent pas avoir le contrôle. Certains préfèrent se défaire du pouvoir et laisser leur partenaire prendre le rôle du dominant. Beaucoup d’hommes parmi ceux occupant une position autoritaire dans leur travail adorent profiter de l’opportunité de laisser quelqu’un d’autre prendre le pouvoir, tenir les reines. Y être réceptif devient alors un déclencheur de l’excitation.
Dans la plupart des relations égalitaires, le partenaire ayant le pouvoir prend le contrôle de l’expérience sexuelle. Certains couples aiment à inverser les rôles de manière que chacun d’entre eux ait l’opportunité d’être au-dessus. D’autres ont plutôt des rôles définis auxquels ils s’abandonnent lors de leurs expériences sexuelles brutales.
Quoi qu’il en soit, le sexe brutal est un moyen excitant d’introduire de la nouveauté dans les échanges sexuels quotidiens.
Mais comment démarre-t-on lorsque l’on sait avec certitude – ou que l’on est prêt à admettre – que le sexe brutal nous excite ?
Le sexe brutal est meilleur avec une personne en laquelle vous avez confiance. Discutez avec votre partenaire de la possibilité d’introduire davantage de brutalité la prochaine fois que vous ferez l’amour.
Avant de monter en brutalité, assurez-vous d’avoir le total consentement de votre partenaire, tout particulièrement si vous envisagez d’inclure quelques éléments BDSM. Une fois cela fait, vous pouvez y aller !
La liberté est l’un des aspects les plus électrisants faisant que le sexe brutal soit aussi délicieux.
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