C’était un menteur imprévisible avec de sérieux problèmes de contrôle mais contre toute attente, je l’aimais. Je ne pouvais pas m’en empêcher – croyez-moi, j’ai essayé.
Il m’a fallu du temps avant de réaliser quels effets cette relation avait sur moi mais une fois terminée, j’ai pu y voir clair.
Voici à quoi ressemblait ma relation avec un maitre de la manipulation :
1. Je ne savais jamais où nous en étions, ni à quoi m’attendre.
Certains jours étaient géniaux, d’autres catastrophiques – tout dépendait entièrement de son humeur. S’il avait passé une bonne journée au travail, il me couvrait d’amour et d’affection.
Dans le cas contraire, deux mots de sa part étaient un vrai miracle. Notre relation était comme tout autre – nous avions des hauts, des bas et des choses au milieu – seulement, tout se faisait à sa façon.
2. Il s’exprimait incroyablement bien.
Il savait exactement quoi dire et comment le dire. Il était un politicien en puissance – chaque mot qui sortait de sa bouche était soigneusement étudié et pensé, mais c’était généralement un mensonge !
Il savait comment toucher mes faiblesses et les utiliser contre moi. Il savait aussi ce que j’aimais entendre.
Lorsqu’il me sentait m’éloigner, il revenait vers moi en rampant et me disait ces trois petits mots – « je t’aime » était simplement quelque chose qu’il disait pour se tirer d’affaire et non pas quelque chose qu’il ressentait vraiment.
3. Je faisais tous les efforts.
C’était toujours moi qui faisais les efforts dans notre couple – j’y étais quelque part obligée puisqu’il n’était capable que du strict minimum (et encore).
C’est toujours moi qui lui envoyais un message pour lui dire bonjour et moi qui planifiais toutes nos sorties. Pour être honnête, je crois que sans moi, nous ne nous serions jamais vus !
Je me suis donnée à 100% pour cette relation et lui s’est assis et a donné ses 5%. Mon ex-copain était un suceur de sang et moi, malheureusement, je donnais …
4. Ma vie entière tournait autour de lui.
Lorsqu’il me donnait de l’affection, j’étais heureuse ; lorsqu’il m’ignorait, j’avais l’impression d’être la plus nulle au monde.
Mon humeur dépendait entièrement de mon ex ! Je n’arrivais même pas à prévoir quelque chose avec mes amis avant de lui avoir parlé.
Son emploi du temps ‘changeait’ tout le temps et j’avais donc l’impression de toujours devoir être disponible pour que nous sortions.
Ma vie tournait complètement autour de lui et je pense qu’il en avait conscience. Je pense même qu’il adorait ça !
5. Mes amis étaient en colère.
Je ne peux pas en vouloir à mes amis d’avoir été énervés par moi-même et par ma relation pourrie.
J’aurais aussi été en colère, si j’avais constamment eu en face de moi quelqu’un n’ayant de cesse de se plaindre à propos de son petit ami ; surtout si je m’étais dit que celui-ci était un salaud manipulateur (ce que tous mes amis pensaient).
Ils ne comprenaient pas pourquoi j’étais encore avec lui et moi non plus d’ailleurs. Tout ce que je pouvais leur dire, c’est que je l’aimais, mais je n’étais pas capable de dire pourquoi, je n’en savais rien moi-même …
6. Il ne voulait pas faire de compromis.
Le juste milieu n’existait pas – soit c’était à sa manière, soit rien du tout. Je suis du genre à m’accommoder de tout et je n’arrivais pas à comprendre que lui en soit incapable.
Une chose aussi simple qu’une sortie au cinéma me demandait du travail – s’il ne voulait pas voir un film, alors on n’allait pas le voir (quelle que soit mon envie à moi).
Et il n’y a aucune excuse que je puisse trouver pour son incapacité à faire des compromis, surtout en sachant qu’il était supposé m’aimer.
7. Je vivais dans la peur.
Mon ex-copain était psychologiquement violent. Ses humeurs étaient fluctuantes et c’est comme si ses sentiments à mon égard changeaient constamment.
Un jour, il me disait qu’il m’aimait et celui d’après, il pouvait me dire quelque chose du genre : « tu n’es pas du tout ce que j’attendais de celle qui allait devenir ma femme ».
Qu’étais-je censée faire face à ça ? Je vivais dans la peur qu’il se réveille un matin et rompe avec moi. En y repensant, j’aurais aimé qu’il le fasse.
8. Il gérait absolument tout.
Je faisais tout ce qu’il disait. C’est vrai, il ne me demandait jamais rien d’extravagant mais je faisais ses courses, je m’occupais de ses papiers, je faisais tout ce dont il avait besoin, quand il en avait besoin.
Il prenait toutes les décisions – il faisait avancer ou reculer notre relation selon son bon vouloir. Et je n’y réfléchissais pas, parce que je l’aimais tellement que je pensais que notre relation était comme toutes les autres.
Mais évidemment, j’avais tort.
9. L’idée d’« arranger les choses » n’existait pas.
Ce qu’il adorait le plus faire, c’est reprendre mes mots et les utiliser comme des armes contre moi. Si je disais que quelque chose m’agaçait, il transformait tout et se positionnait en victime.
Sérieusement ! Une minute, j’étais en colère contre lui et celle d’après, je m’excusais de l’avoir blessé. N’IMPORTE QUOI. Ça n’avait aucun sens.
Pour être honnête, la rapidité avec laquelle il arrivait à manipuler la situation était impressionnante. Mais beaucoup de dictateurs n’avaient-ils pas ce talent ?
10. Il n’a pas changé, pas jusqu’à ce que je m’en aille.
Dès la seconde où je lui ai dit que je m’en allais, il a changé de comportement (ou du moins, c’est ce qu’il a dit). Après que nous ayons rompu et qu’il ait réalisé que c’était sérieux, il s’est mis à m’inonder d’amour.
Il m’a dit qu’il m’aimait et que ses angoisses étaient à l’origine de ses attitudes – oui, ok. Peut-être disait-il la vérité mais malheureusement, je ne crois plus à un seul mot sortant de sa bouche.
Les dégâts sont faits et il n’y a pas de retour en arrière possible. Je lui souhaiterais bien le meilleur, mais il l’a déjà eu – et l’a complètement gâché.
Pourquoi mettre un terme à une relation peut être la meilleure chose pour vous
Il s’est avéré que le Prince charmant n’était en fait rien d’autre qu’une définition plutôt fidèle du psychopathe. Voilà ce qui t’attend si tu restes dans une relation amoureuse avec un homme toxique!