Je ne vous l’apprends sûrement pas mais chacun de nous porte un masque. Oui, on cherche tous et toutes à cacher quelque chose.
Par exemple, on peut vouloir cacher ses doutes, ses peurs ou ses erreurs. Mais on peut également ressentir le besoin de se protéger. Dans ce cas-là, on porte un masque pour cacher ses blessures émotionnelles, psychologiques et même physiques.
On veut poser un voile sur notre passé et sur notre souffrance. Parfois, nous avons tellement de cicatrices et de points sensibles, qu’on décide de porter plusieurs masques.
Les 5 blessures de l’âme sont là pour nous rappeler que nous sommes des êtres humains empathiques et que nous devons prendre soin de notre santé mentale, comme on prend soin de notre santé physique.
Bref, vous l’avez compris, on choisit un masque pour se défendre !
Aujourd’hui, nous allons nous concentrer sur les 5 blessures émotionnelles. En effet, cette souffrance est invisible à l’œil nu pourtant elle peut causer des dommages irréparables.
Une blessure émotionnelle est une douleur que vous ressentez mais que vous ne voyez pas. Elle provient d’un comportement toxique qu’une personne a eu vis-à-vis de vous.
Par exemple, votre meilleure amie vous a volé votre petit ami. Vous vous sentez trahie ! Cela crée une blessure émotionnelle chez vous. Et cette blessure laisse une cicatrice qui va vous accompagner pour le reste de votre vie.
Une fois que vous aurez accepté ce qu’il s’est passé, vous pourrez travailler sur votre guérison. Mais, de temps en temps, votre blessure de l’âme va se réouvrir.
Pourquoi ? Tout simplement pour vous signaler que la guérison n’est pas encore complète. Bref, cette douleur est là pour servir de rappel : vous devez vous concentrer sur vous et guérir les blessures émotionnelles que vous traînez avec vous.
Les 5 blessures de l’âme auxquelles vous devez prêter attention
Nous ne pouvons pas parler des blessures de l’âme sans évoquer Lise Bourbeau. Selon l’auteure, il existe 5 grandes blessures émotionnelles : la blessure de rejet, la blessure d’abandon, la blessure d’humiliation, la blessure de trahison et la blessure d’injustice.
La souffrance que vous portez au fond de vous a différentes origines. Par exemple, l’un de vos parents vous a peut-être abandonné(e) ou votre partenaire vous a peut-être trompé(e).
Ou vous n’avez pas obtenu une promotion sur votre lieu de travail à cause de vos croyances religieuses, de votre genre ou de votre couleur de peau.
Il existe de nombreuses situations d’injustice ou de souffrance qui échappent à votre contrôle mais qui ont un impact significatif sur votre vie.
Souvent pour accepter plus facilement l’existence de ces blessures de l’âme, on choisit de les cacher derrière un masque. Cela nous permet d’afficher un visage et une attitude en public, sans laisser paraître notre malaise intérieur.
Mais comment reconnaître le masque en question ? Quelle blessure émotionnelle cherchez-vous à cacher ?
Eh bien, c’est assez simple. Le masque est visible dans votre morphologie. En effet, le corps est la représentation même de ce masque, c’est-à-dire de la blessure de l’âme qui vous détruit peu à peu.
L’apparence et la forme de votre corps vous indique où se trouve votre souffrance et sur quoi vous devez travailler pour guérir vos cicatrices.
Si vous portez plusieurs masques, le corps va d’abord exprimer la blessure prédominante au niveau psychique. Le corps aura donc une morphologie globale associée à la blessure principale, tout en laissant entrevoir dans une moindre mesure les autres blessures dans des parties plus localisées du corps.
Quel masque de l’égo portez-vous ?
Avant de vous lancer dans le processus de guérison, vous devez d’abord bien cerner qui vous êtes. Quelle est votre personnalité ? Votre passé ? Vos rêves ?
Ensuite, vous devez découvrir quel masque de l’égo vous portez. Oui… Derrière ce masque se cache des blessures émotionnelles causées par des événements précis.
En mettant le doigt sur le masque qui vous correspond le plus, vous allez pouvoir déterminer l’origine de votre souffrance. Et ce n’est qu’après cette étape que vous allez pouvoir travailler sur la guérison de vos 5 blessures émotionnelles.
Après tout, vous n’êtes pas la personne que vous êtes aujourd’hui sans raison. Mais si vous voulez vous améliorer, vous devez d’abord embrasser votre passé, l’accepter et aller de l’avant.
Attention ! Je le rappelle : il y a une différence entre être rejeté(e) et se sentir rejeté(e) ; être trahi(e), humilié(e) ou abandonné(e) et se sentir comme tel !
1. Le masque de rigide : les blessures d’injustice
Les blessures émotionnelles de l’injustice sont intimement liées à la blessure de rejet. Alors que le rejet touche profondément l’être, la blessure de l’injustice touche l’avoir et le faire. La froideur est la plus grande peur des personnes qui portent le masque de rigide.
Les blessures de l’âme liées à l’injustice naissent avec le parent du même sexe entre les quatre et les six ans de l’enfant. Bref, quand il/elle prend conscience qu’il/elle est une entité distincte avec ses différences.
Le rigide est une personne dynamique qui manque de souplesse dans son comportement. C’est un perfectionniste et un envieux. Il se coupe de ses sentiments et attend avec les bras croisés.
D’un côté, il cherche à être parfait ; d’un autre, il se justifie beaucoup. Il a du mal à admettre qu’il a des problèmes. Et il doute souvent de ses choix. Il aime l’ordre et a tendance à se contrôler en exigeant beaucoup de lui-même.
Lorsqu’il est ému, le rigide ne veut pas le montrer mais on le voit dans le ton de sa voix qui devient sèche et raide. Le rigide aime que ceux qui le connaissent soient conscients de tout ce qu’il a fait et de tout ce qui est en jeu.
Le masque de rigide est représenté par un corps droit, rigide et aussi parfait que possible. Sa forme est bien proportionnée, de petite taille, serrée par un vêtement ou une ceinture.
Le rigide a souvent le cou raide et reste toujours droit ! Oui, c’est à cause de la fierté !
2. Le masque de masochiste : les blessures d’humiliation
Ce sont des blessures liées au monde physique, à l’avoir quoi ! La liberté est la plus grande peur des personnes qui portent le masque de masochiste.
Les blessures émotionnelles liées à l’humiliation naissent au cours du développement des fonctions physiques du corps (manger seul(e), être propre, aller aux toilettes seul(e), parler, écouter, comprendre les conversations, la sexualité, etc.).
Le masochiste a souvent honte de lui-même et des autres ou a peur d’avoir honte. Il pense qu’il est sale, désordonné. Il ne veut pas reconnaître et assumer sa sensualité ainsi que son amour des plaisirs associés aux sens.
Voilà pourquoi il choisit la nourriture pour se récompenser ! Il grossit donc facilement pour se donner une raison de ne pas profiter de ses sens.
Il a également peur d’être « puni » s’il profite trop de la vie. Ainsi, il bâillonne sa liberté en faisant passer les besoins des autres avant les siens, afin de ne pas profiter de la vie.
Le masochiste semble vouloir tout faire pour les autres. En réalité, il veut créer des contraintes et des obligations afin de ne pas jouir de sa liberté. Il renforce également ce sentiment d’être maltraité et humilié.
Et de la même manière, il a tendance à abaisser et à humilier les autres en leur faisant sentir qu’ils ne peuvent pas le faire seuls sans lui. Le masochiste est souvent enclin à se blâmer pour tout et même à prendre le blâme pour les autres.
Le masque de masochiste est particulier. En effet, les personnes qui le portent ont un corps grand, un visage rond et dodu, un cou large et bombé et souvent une bosse sur le haut du dos.
3. Le masque de fuyant : les blessures de rejet
Le rejet est une blessure de l’être très profonde car les personnes qui en souffrent se sentent rejetées dans leur être et surtout dans leur droit à l’existence. La panique est la plus grande peur des personnes qui portent le masque de fuyant.
C’est l’une des 5 blessures de l’âme qui naît très tôt. En effet, elle fait son apparition entre la naissance et le premier anniversaire d’un enfant. Un événement traumatisant, brutal ou douloureux s’est produit entre l’enfant et l’un de ses parents.
En effet, il est très facile pour elles de perdre leurs moyens donc ces personnes ne s’attachent pas aux choses matérielles (pour ne pas être ralenties pendant la fuite) et ne comprennent pas ce qu’elles apportent à ce monde.
Bref, elles n’arrivent pas à comprendre qu’elles peuvent être heureuses.
La personne qui souffre de rejet est constamment à la recherche de l’amour d’un parent du même sexe ou transfère sa quête à d’autres personnes du même sexe.
Le fuyant se sent rejeté par le parent en question ou les gens de sexe opposé. D’ailleurs, il parle très peu dans un groupe : il a peur de déranger et de ne pas être intéressant.
Il vit souvent dans l’ambivalence : lorsqu’il est choisi, il ne le croit pas et se rejette pour finir parfois par saboter la situation qui le valorise ; lorsqu’il n’est pas sélectionné, il se sent rejeté par les autres.
Ce masque est facilement reconnaissable car une partie du corps semble vouloir disparaître ou devenir plus petite. Comme si le fuyant voulait passer inaperçu, de peur d’être rejeté. C’est un corps sec, filiforme et contracté : c’est ce qu’on appelle avoir la peau sur les os !
4. Le masque de dépendant : les blessures d’abandon
Ce sont des blessures émotionnelles de l’être ! La solitude est la plus grande peur des personnes qui portent le masque de dépendant.
Les blessures émotionnelles liées à l’abandon trouvent leur origine dans un événement traumatisant avec le parent de sexe opposé, entre les âges d’un et trois ans.
Ceux qui souffrent d’abandon ne se sentent pas assez nourris émotionnellement. Ils ont constamment besoin d’aide et de soutien. En effet, quelqu’un qui porte le masque de dépendant pense qu’il/elle ne peut pas tout faire tout(e) seul(e) et qu’il/elle a besoin de quelqu’un pour le soutenir régulièrement.
Le dépendant a souvent des hauts et des bas : il est presque bipolaire. C’est une personne qui dramatise beaucoup : le moindre incident prend des proportions gigantesques.
Dans un groupe, il aime parler de lui-même et ramène souvent tout à lui. Pourtant, il a souvent besoin de l’avis ou l’approbation des autres avant de prendre une décision.
Il ne se décide pas ou il doute de sa décision lorsqu’il ne se sent pas soutenu par quelqu’un d’autre. Et quand il fait quelque chose pour quelqu’un, il le fait dans l’espoir d’un retour d’affection.
Le masque de dépendant possède une morphologie atypique : elle manque de tonus. En effet, c’est un corps long et mince avec un dos arrondi et affaissé.
Comme si la colonne vertébrale et les muscles étaient incapables de maintenir le corps droit. Ou comme si cette personne avait besoin d’aide pour rester debout.
5. Le masque de contrôlant : les blessures de trahison
Les blessures de trahison sont intimement liées à la blessure de l’abandon. Alors que l’abandon est une question d’être, la trahison est une question d’avoir et de faire. La séparation et le déni sont les plus grandes peurs des personnes qui portent le masque de contrôlant.
Vous avez sûrement entendu parler du complexe d’Œdipe ? ! Les blessures émotionnelles liées à la trahison naissent entre les âges de deux et quatre ans, entre l’enfant et le parent de sexe opposé, au moment où l’énergie sexuelle se développe.
Le contrôlant veut montrer aux autres ce dont il est capable. Il interrompt souvent et répond avant que l’autre partie n’ait terminé. Lorsque les choses ne vont pas assez vite à son goût, il ressent de la colère.
Il se considère comme un travailleur acharné et responsable : il a du mal à se laisser aller à la paresse. Mais il déteste qu’on lui fasse confiance.
De plus, le contrôlant a beaucoup de mal à accepter la lâcheté des autres. Il a du mal à déléguer des tâches tout en faisant confiance aux autres.
Pourtant, il affirme avec force ce qu’il croit et attend des autres qu’ils soient d’accord avec ses convictions. Il a tendance à affirmer son point de vue de manière catégorique et cherche à tout prix à convaincre les autres.
Le masque de contrôlant est différent chez les hommes et les femmes. Pour la gent masculine, c’est un corps aux épaules plus larges que le bas du corps.
Pour la gent féminine, la partie inférieure du corps est plus large que les épaules (corps en forme de poire). Plus l’asymétrie entre le haut et le bas du corps est grande, plus les blessures de trahison sont importantes.
Pourquoi mettre un terme à une relation peut être la meilleure chose pour vous
Il s’est avéré que le Prince charmant n’était en fait rien d’autre qu’une définition plutôt fidèle du psychopathe. Voilà ce qui t’attend si tu restes dans une relation amoureuse avec un homme toxique!