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Être une mère célibataire est la chose la plus difficile, mais la plus valorisante que je n’aie jamais faite

Être une mère célibataire est la chose la plus difficile, mais la plus valorisante que je n’aie jamais faite

Quand j’ai dit à ma mère que mon mari et moi nous séparions, la première chose qu’elle m’a demandée fut : « es-tu sûre de toi ? » Elle nous avait élevés, mes 3 frères et sœur et moi presque seule et elle insistait : ça avait été « la chose la plus difficile » qu’elle n’ait jamais faite.

Mais, je ne pris pas vraiment ses inquiétudes au sérieux. Sur le moment j’étais trop excitée par mon indépendance à venir, trop occupée à chanter sous la douche I don’t need a man (je n’ai pas besoin d’un homme) des Pussycat Dolls et je n’ai considéré l’avertissement de ma mère que comme un petit pont qu’il me fallait enjamber avant d’embrasser mon avenir.

Mais cet avenir n’est venu que trop tôt. Une fois seule, j’ai réalisé que même si (comme la plupart des autres mères) je m’occupais déjà de 90 % des tâches parentales et domestiques … Les 10% restant faisaient quand même une grande différence.

1. C’est bien plus difficile que ce à quoi je m’attendais

Avec mon mari, nous avions mis en place une routine : il s’occupait de donner le bain aux enfants et de les mettre au lit, pour que je puisse faire une pause après qu’il soit rentré à la maison. Après qu’il ait déménagé, j’ai été forcée à m’occuper de tout, aussi fatiguée que je fus.

Non seulement je faisais tout le travail pendant la journée, mais en plus, une fois les enfants couchés, il n’y avait plus personne pour m’aider à ranger ma maison dévastée, à plier les paniers entiers de linge ou pour me rappeler de mettre le lave-vaisselle en route avant d’aller au lit.

Il n’y avait personne non plus pour s’occuper des enfants s’ils se réveillaient la nuit, pour essuyer leurs larmes, les soigner en cas de fièvre soudaine ou nettoyer les vomis sur le sol. Personne pour aller chercher les médicaments ou produits oubliés ou pour rattraper les choses que j’avais fait tomber. Au début, j’étais dépassée … Je ne pourrais pas dire le contraire.

2. C’est valorisant

La semaine dernière, après avoir tué ma deuxième araignée en quelques jours, j’ai envoyé un message à ma mère, pour lui vanter mes mérites. Après tout, j’avais jusque-là toujours pu crier et appeler un homme à la rescousse, pour tuer quelques rampants que ce soit.

Ma mère m’a répondu : « vivre seule est valorisant, parce que ce n’est pas facile. » Et c’est la vérité : être forcée à ne compter que sur moi-même, pour la première fois depuis mes 20 ans m’a poussée à assumer des responsabilités plus importantes et m’a finalement rendue bien plus heureuse que je ne l’étais (et m’a aussi un peu fait vieillir).

3. On se sent seule

Je ne m’attendais pas à l’isolement extrême qui va de pair avec le fait d’être une mère célibataire. Quand on est marié, on a tellement l’habitude de la présence constante de son partenaire qu’on peut en venir à rêver d’avoir la maison rien que pour soi – une soirée seule peut sembler être une bénédiction.

Mais j’ai très vite découvert que cet immense silence représentait un changement majeur. Après avoir couché les enfants, je devais faire face à ces longues heures de solitude, difficiles à occuper en l’absence d’un compagnon.

Le silence était déroutant et j’en suis venue à rêver de déménager chez ma mère, où j’aurais pu être certaine d’avoir une conversation. Mais j’ai résisté et récemment, j’ai remarqué que pour la première fois de ma vie, j’apprenais comment être seule – et j’apprenais aussi à aimer cette solitude ! Mais il m’arrive, de temps en temps d’avoir envie de sortir …

4. Arriver à passer une soirée dehors est réellement difficile

Quand j’étais encore mariée et après le retour de mon mari, il m’arrivait souvent d’aller faire un tour à l’épicerie seule. Je prenais mon temps et traversais les allées, poussant mon chariot comme si j’avais été une célébrité, pour qui on aurait fermé le magasin !

Parfois, je m’arrêtais chez une amie pour un verre de vin et passer un moment sans enfants ou je partais faire un tour en voiture, simplement pour profiter d’un moment de tranquillité, sans avoir à partir à la rechercher d’un jouet quelconque.

Maintenant que je vis seule, je ne peux plus profiter de ces moments, où l’on ne pense plus aux enfants, qu’offre la vie maritale. Et je passe plus de soirées à hurler devant Cauchemar En Cuisine que je n’aimerais l’admettre.

5. Les moments de repos ne sont pas vraiment des moments de « repos »

La plupart des vendredis soir, mon ex récupère les enfants pour passer le week-end avec eux. Il les ramène le dimanche, ce qui veut dire que j’ai une journée entière sans eux. Au départ, je ne savais pas quoi penser de cet arrangement.

(Que pourrais-je bien faire de tout ce temps libre ?) Mais finalement, ce jour de repos me permet de me mettre à jour dans toutes les choses que je n’ai pas pu faire pendant la semaine – et la liste de ces choses est maintenant bien plus longue qu’elle ne l’était avant.

6. On fait davantage de compromis

Il y a un parent en moins et mes enfants peuvent clairement le sentir. Ils font plus de caprices qu’avant et on dirait qu’ils ont très bien compris que maintenant, ils me surpassaient en nombre. J’ai aussi moins de temps à leur consacrer individuellement, que lorsque mon mari et moi étions encore ensemble.

Et la culpabilité ressentie peut parfois être très pesante. Mais j’apprends peu à peu à reconnaître que, même si je ne peux pas tout offrir à mes filles, je fais de mon mieux – et cela doit être suffisant.

7. On fait moins de compromis

Dans un mariage, tout est question de compromis … Qu’il s’agisse de se mettre d’accord sur la couleur de la peinture, sur le partage des tâches ménagères ou sur la gestion du budget. Depuis que je me suis installée seule, j’ai découvert que ne pas avoir à se soucier de l’opinion d’un autre est extrêmement libérateur.

Je n’avais pas eu de chambre aussi « féminine » depuis mon adolescence, j’ai des livres dans chaque recoin de la maison et si je n’ai pas envie de faire la vaisselle le soir même, ce n’est plus un problème. Ma maison est entièrement à moi et c’est une liberté que je prévois de savourer, de même que le fait de pouvoir dormir en plein milieu du lit et d’utiliser tous les coussins !

8. On met en place une vraie procédure de sécurité lorsque s’approche un partenaire potentiel

En découvrant cette toute nouvelle indépendance et en me sentant aussi valorisée, je suis plus que réticente à abandonner tout cela et à partager ma vie avec quelqu’un. Je suis prudente. Je m’inquiète d’avoir à nouveau besoin de quelqu’un ou de devoir me reposer sur lui, plutôt que sur moi-même – c’est certainement une bonne vieille habitude dans laquelle on retombe très vite.

Et même maintenant que je fréquente quelqu’un, j’ai établi de sérieuses limites … C’est-à-dire que j’avance à petits pas et que je dédie encore peu de temps et d’espace à cette relation.

Je ne suis pas à la recherche de quelqu’un qui se chargerait de ces 10 % évoqués plus haut et me faciliterait la vie – après tout, ce sont les moments difficiles qui me rappellent de quel bois je suis faite.

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