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À toi, qui n’as jamais su m’apprécier à ma juste valeur

À toi, qui n’as jamais su m’apprécier à ma juste valeur

Si j’ai décidé de t’écrire aujourd’hui, c’est parce qu’après tant de souffrances, j’ai compris que tu ne me méritais pas.

J’ai compris que j’avais mille choses à offrir et que je devais les réserver à quelqu’un capable de m’apprécier à ma juste valeur.

Si je t’écris aujourd’hui, c’est aussi parce que j’ai beaucoup de choses sur le cœur, beaucoup de douleurs. Et le moins que tu puisses faire pour moi, c’est de me lire.

Mais surtout, ne te méprends pas. Si je t’écris, ce n’est pas pour toi, mais bien pour moi-même.

Parce que j’en ai besoin, comme pour évacuer le peu de choses en lien avec toi qui restent en moi.

Une relation en déséquilibre depuis le début

Tu ne m’as jamais vraiment traitée comme je le méritais. Tu ne m’as jamais accordé beaucoup d’importance.

Pourtant, je te plaçais sur un piédestal. J’étais là pour toi, applaudissant chacun de tes succès. J’applaudissais aussi à chacun de tes échecs.

Parce que quoi qu’il arrive, à mes yeux tu étais le meilleur. Je n’avais qu’un but dans la vie : te rendre heureux et te soutenir. Que jamais tu ne te sentes insignifiant ou inutile.

Je me demande encore comment j’ai pu faire preuve de bienveillance pendant autant de temps, sachant que toi tu n’en avais pas la moindre à mon égard.

Mes propres réussites et échecs, je les vivais seule. Sans personne pour m’accompagner, m’applaudir ou m’aider à me relever.

Bien-sûr, dans ma grande générosité et avec l’ouverture d’esprit qui me caractérise, je fermais les yeux.

Je me disais que c’était passager, que c’était le début et que ça finirait par changer. J’avais confiance et foi en toi, tout simplement.

J’essayais de te comprendre

J’essayais, par tous les moyens, de mieux te connaître. J’essayais d’en apprendre davantage sur ton enfance, sur ton éducation, sur le milieu dans lequel tu avais grandi.

Je voulais découvrir tes souvenirs, tes valeurs, tes principes et tes goûts. Comment aimer quelqu’un sans le connaître ? Ça aurait dû me mettre la puce à l’oreille.

J’aurais dû savoir que ton désintérêt total pour mes questions et ton désintérêt total pour mes réponses étaient des signaux d’alerte.

Mais non. J’ai continué à essayer. J’ai tenté de te trouver des circonstances atténuantes. J’ai tenté de comprendre… Pourquoi est-il comme ça ?

Qu’a-t-il vécu de si douloureux qu’il est incapable de se confier à moi et de se dévoiler ? Quelles sont ses craintes et d’où viennent-elles ?

Et surtout : que puis-je faire pour l’aider ? Que puis-je faire pour y remédier ?

J’ai été là à chaque seconde et à chaque minute, mais ça n’a servi à rien.

Je suis quelqu’un de bien

J’ai appris de la vie et de mes expériences. J’ai, par exemple, appris à savoir apprécier ce que j’ai.

Je sais que l’on a trop vite tendance à tenir les choses et les gens pour acquis. Et c’est quelque chose que j’ai toujours pris garde à ne pas faire.

Alors, avec toi, j’ai fait la même chose. J’ai remercié le ciel de t’avoir mis sur ma route, un millier de fois. J’avais aimé avant et j’avais aussi beaucoup souffert.

Mais quand je t’ai rencontré et quand on a commencé à se fréquenter, j’ai cru que ma chance avait enfin tourné…

Et une chose en entraînant une autre, je suis tombée amoureuse de toi. La personne que j’apprenais peu à peu à découvrir m’a fait tourner la tête.

Mais très vite, j’ai compris que cette personne ce n’était pas toi, mais celui que tu aspirais à devenir. Celui que tu aurais aimé être…

Bref, des mensonges, des tromperies et rien de vrai !

Tu m’as trompée, dans tous les sens du terme

Ce que j’ai vu, ce n’est que ce que tu as bien voulu me laisser voir. Tu portais un masque, jour après jour. Tu te mettais en scène, dans une pièce écrite par tes propres soins.

Mais rien n’était vrai. Et je te dis bravo ! Bravo ! Ça a marché, tu as réussi à convaincre la plupart de ceux qui t’entourent.

Mais moi ? Avec moi, ça ne prend pas. En tous cas, ça ne prend PLUS !

J’ai tout fait pour toi. J’ai tout fait pour que tu deviennes cette personne que tu aspirais à être. Je t’ai soutenu dans tous tes combats.

Et tu as été cette personne, un peu, pendant un court instant… Et ces moments-là furent merveilleux, mais malheureusement de trop courte durée, éphémères même.

Puis, tout a basculé

Tu en as fait des efforts, hein ? Tellement d’efforts pour réussir à me traiter affectueusement et avec respect… Tu t’es surpassé. Tu es sorti de toi-même. Tu t’es battu.

Puis tout s’est arrêté. Le masque est tombé et au lieu de devenir la personne que tu aspirais à être, tu es redevenu celui que tu avais toujours été…

Fini les moments heureux partagés à deux. Fini les longues conversations au coin du feu. Fini les embrassades et les câlins…

Tu as commencé à m’en vouloir. Je crois que tu m’en as voulu de t’avoir fait sortir de ta zone de confort. Tu m’en as voulu de t’avoir pris autant de temps.

Tu m’en as voulu de t’avoir coûté autant d’énergie. Tu m’en as voulu de t’avoir coûté autant d’efforts. Tu m’en as voulu d’être celle que j’étais.

Tu m’en as voulu pour ma sensibilité, mon affection, mes attentions, etc. Et puis, tu as commencé à me mépriser.

Ce que tu ressentais pour moi s’était transformé à un sentiment proche de la haine.

Tu as pris peur. Tu as paniqué. Et tu m’as brisé le cœur.

Mais je suis forte

C’est ce que j’aime le plus chez moi, ce que j’admire le plus : ma force, indomptable et imprenable ! On ne me conquiert pas facilement. On ne me fait pas flancher facilement, pas plus que l’on ne peut me faire pleurer.

Je suis difficilement impressionnable et je ne me contente jamais de la médiocrité. J’aspire à plus, toujours. J’aspire à me dépasser et à me surpasser, durablement.

De fait, je veux tout. Je suis exigeante. Je veux quelqu’un dont l’imperfection me semble parfaite. Je veux quelqu’un qui se donne entièrement à moi, avec ses qualités et ses défauts.

Quelqu’un qui me confie ses secrets les plus indicibles et qui soit aussi capable de me confier sa vie. Je veux quelqu’un qui soit prêt à prendre des risques pour moi.

Quelqu’un qui puisse se dévoiler et de qui je pourrai apprendre tous les jours.

Je veux quelqu’un qui n’ait pas peur de crier ses sentiments pour moi sur tous les toits. Quelqu’un qui soit capable de reconnaître ce que je vaux et de m’offrir les mille merveilles que je mérite.

Je veux quelqu’un qui sache apprécier mes opinions et aussi les contredire s’il en ressent le besoin. Je veux quelqu’un qui me voie comme un être indépendant et autonome et qui n’en ait pas peur.

Je veux quelqu’un qui soit prêt à me rendre l’amour que je lui donne, au centuple.

Je suis brillante et plein d’autres choses encore…

Je suis intelligente. Je pense comme je respire. J’ai des avis et de la culture. Je réfléchis et je décrypte le monde qui m’entoure à l’aide de tous les outils qui m’ont été donnés.

Je suis généreuse et aimante. Moi, toutes ces choses que j’ai énumérées ci-dessus, j’étais prête à te les donner parce que ce n’est qu’ainsi que je conçois l’amour. L’amour se vit à deux. L’amour, c’est à double sens.

Je suis adulte et je sais ce que mon cœur désire. Je sais aussi toutes les choses qu’il a à offrir. Patience, compréhension, prévenance et amour inconditionnel.

Je suis généreuse quand j’aime. Parce que quand on aime vraiment, on ne peut pas être autrement.

J’aime sans limites et sans conditions. Et crois-moi, des comme moi tu n’en trouveras pas à tous les coins de rue.

Tu as joué avec moi et tu n’aurais pas dû

Mes émotions et mes sentiments ne sont pas des jouets auxquels on peut s’amuser sans conséquences. Je t’ai fait confiance.

Je t’ai cru quand tu m’as dit que tu allais prendre soin de moi. Je t’ai cru quand tu m’as dit que tu allais m’aimer.

Je t’ai donné tout ce que j’avais de plus précieux : moi-même, tout entière. Mon cœur, mon âme et les tréfonds de mon esprit.

Mais tu t’es joué de moi. Tu m’as prise pour une idiote. Tu as fait de moi ce que tu voulais.

Plus le temps passait, plus l’irrespect s’installait. Et je crois que ce qui me met le plus en colère, c’est que tu aies pu croire (même un seul instant) que j’étais prête à accepter tout ça. Quelle erreur tu as commise !

Tu crois peut-être m’avoir laissé démunie ? Tu crois peut-être m’avoir brisé le cœur à tout jamais ? Non, ne rêve pas.

Je m’en remettrai parce que, souviens-toi, je suis quelqu’un de bien. Je suis forte et je suis brillante.

Tu m’as perdue et c’est tant pis pour toi

Maintenant, je dois t’oublier et me reconstruire. Il me faudra du temps, mais j’y parviendrai.

Pour le moment, j’apprends de mes erreurs. Je réfléchis à ma vie et aux choix que j’ai faits.

Et dans ce processus de réflexion, il y a bien une chose qu’il me faut accepter : je me suis trompée. J’ai cru que tu me méritais et j’avais tort.

J’étais, je suis et je serai toujours bien trop merveilleuse pour toi ! J’avais bien trop à offrir par rapport à ce que toi tu avais à offrir.

Tu n’étais pas prêt pour une femme comme moi et peut-être que tu ne le seras jamais. Mais ce n’est plus mon problème.

Très bientôt, tu ne seras plus qu’un mauvais souvenir. Tu ne seras plus qu’une leçon de plus que la vie m’a enseignée. Mais de ton côté, je crois que tu auras vite des regrets…

Je voulais apprendre avec toi. Je voulais grandir à tes côtés. Je voulais que nous évoluions à deux. Je voulais te choyer, te protéger et te couvrir d’amour.

Malheureusement, tu n’étais pas prêt à faire la même chose pour moi. Et c’est tant pis pour toi.

Parce que je suis certaine d’une chose : je trouverai quelqu’un qui acceptera tous mes cadeaux et sera prêt à m’offrir les mêmes et plus encore en retour.

Mais toi ? Retrouveras-tu quelqu’un comme moi ? Rien n’est moins sûr…

Merci pour la leçon

Néanmoins, je te remercie. Merci de m’avoir permis d’en apprendre plus sur les Hommes. D’en apprendre plus sur moi.

Merci de m’avoir montré tout ce que je ne méritais pas. Merci d’être « parti », ou en tout cas, de m’avoir montré la porte de sortie.

Maintenant, il ne me reste plus qu’à avancer et je le fais avec des yeux nouveaux. Avec un tout nouveau regard et avec davantage de savoir et de connaissances.

À toi, qui n’as jamais su m’apprécier à ma juste valeur, merci. Merci parce que maintenant, je suis prête pour celui qui en sera capable.

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