Pour la plupart d’entre nous, poser des limites saines est un véritable défi.
Alors, je veux vous rassurer : il est normal d’avoir peur ou de douter.
À cause de votre passé et de votre enfance, vous avez toujours fait des besoins des autres une priorité.
Vous n’avez jamais été votre priorité !
Qu’il s’agisse de vos relations amicales ou amoureuses, vous êtes toujours un paillasson.
Si on vous invite à une soirée alors que vous êtes fatiguée, vous ne dites pas que vous ne pouvez pas venir, vous acceptez.
Même si cela signifie que le lendemain, vous aurez du mal à vous réveiller et à être efficace au travail.
Si votre partenaire amoureux vous propose d’emménager ensemble alors que vous aimez vraiment votre espace privé, vous acceptez par peur de le perdre.
Bref, vous n’avez jamais posé des limites saines dans vos relations, alors vous êtes à la bonne de vos proches.
Même s’ils vous aiment sincèrement, ils ne peuvent pas connaître vos limites si vous ne les exprimez jamais.
Personne ne peut deviner ce qu’il se passe dans votre tête !
Personne ne peut connaître vos désirs si vous ne les partagez pas à haute voix.
Ainsi, on ne peut pas blâmer les autres parce qu’ils profitent de vous parce qu’ils ne sont pas conscients de cela.
Pour eux, vous êtes simplement une personne qui ne se plaint jamais et qui s’adapte facilement à toutes les situations.
Alors, il est clair que le jour où vous allez trouver le courage de poser des limites claires, cela va choquer plus d’une personne.
D’ailleurs, vos proches seront ravis de voir que vous reprenez le contrôle de votre vie.
En tout cas, si ce sont vos amis ou l’amour de votre vie.
Les seules personnes que cela dérangera, ce sont les gens toxiques qui veulent profiter de vous.
Alors, quelles sont les erreurs que vous faites quand vous essayez de poser des limites (maladroitement) ?
1. Vous êtes extrêmement vague
Vous ne voulez pas être trop spécifique ni stricte avec vos limites, alors vous donnez un semblant d’explication.
D’un côté, vous souhaitez faire passer un message, mais vous n’êtes pas explicite.
En fait, vous espérez que le fait de commencer doucement avec des limites floues facilitera la transition.
La réalité est que les gens sont confus parce qu’ils ne comprennent pas ce que vous souhaitez.
Alors, ils se vexent puisque dans leur esprit, vous leur dites qu’ils ne méritent pas d’être dans votre vie.
2. Vous vous excusez bien trop
Vous posez une limite pour protéger votre santé mentale, puis vous vous sentez coupable.
Alors, vous vous excusez délicatement et vous en faites des tonnes pour obtenir les bonnes grâces des gens.
Même si vous avez besoin de ces changements pour mener une vie heureuse, vous faites marche arrière.
Cela ressemble à cela :
Je ne peux pas t’aider à déménager, car j’ai déjà fait des arrangements.
Je suis vraiment désolée, je ne savais pas que tu devais sortir de l’appartement demain, maintenant, j’ai l’impression d’être une mauvaise amie.
Si tu as vraiment besoin de moi, je peux annuler.
3. Le conflit est effrayant pour vous
Vous savez que ce que vous allez dire va mettre en colère ou va blesser l’autre personne, alors vous vous retenez.
En effet, vous avez une peur extrême du conflit et de l’isolement social.
Clairement, vous savez que cette personne n’est pas bonne pour vous, sinon vous ne seriez pas aussi confuse quant à ce que vous devez faire.
Si vous avez des relations saines, vous ne devriez pas douter quant à l’idée de poser des limites.
N’oubliez pas que vous êtes la seule personne à vivre dans vos chaussures, alors vous n’avez pas besoin de l’approbation des autres.
4. Vous avez toujours des excuses
Au lieu d’avouer que l’on a besoin de poser des limites pour notre santé mentale, on cherche des excuses pour ne pas participer à une activité.
Je ne peux pas venir parce que la cousine de ma belle-sœur vient d’accoucher et je dois lui rendre visite.
Incapable de dire ‘non’, vous devez toujours remplacer une activité par une autre, comme si vous n’aviez pas le droit de vous détendre ou de ne rien faire.
Vous êtes aux commandes de votre vie, alors personne n’a le droit de vous faire culpabiliser pour des besoins primaires que vous avez.
Après tout, les autres font tout ce qu’ils peuvent pour être heureux, alors pourquoi ne pouvez-vous pas faire de même ?
5. Vous passez votre temps à vous expliquer
Comme dans le point précédent, vous parlez beaucoup pour confondre la vérité.
Vous avez souvent l’impression que vous avez besoin de justifier vos limites.
Vous espérez que cela aidera les autres à mieux vous comprendre et à respecter vos besoins.
En réalité, vos proches sont encore plus perdus à cause de vos explications interminables.
Ne dites pas, « Je ne peux pas sortir tous les soirs parce que je n’ai pas suffisamment d’argent, parce que je dois finir un projet et rendre visite à ma grand-mère malade », dites simplement « je ne peux pas sortir ».
C’est aussi simple que cela !
6. Vous avez recours à l’humour
Pour faciliter la communication, on utilise l’humour et les blagues.
Cela nous permet d’aborder le sujet des limites sans être trop sérieuse.
C’est la même situation avec les gens qui ne peuvent pas être sérieux durant les moments difficiles, ils rigolent pour cacher leur nervosité.
Ne vous moquez pas de vous-même lorsque vous essayez de poser des limites pour votre santé mentale.
Surtout, n’utilisez pas le sarcasme pour faire passer votre message sinon personne ne va vous prendre au sérieux.
7. Vous êtes passivement agressive
Au lieu de dire clairement ce que l’on veut, ce dont on a besoin, on utilise des insinuations.
Cela mène inévitablement aux conflits et aux malentendus.
Plus vous tournez autour du pot, plus vous êtes sûre de prolonger votre souffrance.
Si vous souhaitez que votre vie s’améliore, vous devez être aussi claire que possible.
Vous êtes capable d’être concrète sur votre lieu de travail, pourquoi ne pouvez-vous pas faire de même avec vos relations personnelles ?
8. Vous minimisez vos besoins
Comme vous ne voulez pas que les autres pensent que vous êtes une femme difficile, vous choisissez la voie de moindre tension.
Il s’agit de faire ce que les autres souhaitent et d’oublier vos besoins et vos désirs.
Vous êtes fatiguée ? Ce n’est pas grave, vous vous reposerez durant le week-end.
Puis, le week-end arrive et on vous propose autre chose et vous acceptez de nouveau.
C’est un cycle vicieux dont vous ne pouvez pas échapper tant que vous ne posez pas des limites saines.
Conclusion
Poser des limites ne demande pas seulement des compétences en communication, mais aussi une régulation émotionnelle.
Si vous avez peur de poser vos limites, voici quelques conseils qui peuvent vous aider :
- comprenez pourquoi vous avez autant de mal à poser des limites
- commencez pas des limites qui n’ont pas de grandes conséquences
- soyez claire et directe
- concentrez-vous sur le présent
- comprenez que poser des limites, c’est prendre soin de vous
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