Quel parent peut dire qu’il n’a jamais été sermonné ?
Sérieusement, dès le moment où vous annoncez à vos proches que vous allez avoir un bébé, tout le monde veut mettre son grain de sel.
En effet, les gens pensent qu’ils ont la recette miracle pour éduquer les enfants.
Eh bien, oui…
Euh ne font aucune erreur et ils veulent vous aider à suivre leurs traces.
Bref, ils veulent que vous deveniez des parents parfaits comme eux !
C’est du grand n’importe quoi !
Les parents parfaits n’existent pas !
Et personne n’a le droit de vous donner des conseils si vous n’avez rien demandé.
Aujourd’hui, je vais vous donner une liste de conseils stupides que j’ai reçus en tant que maman.
Je peux vous garantir qu’en élevant mes trois enfants, je n’ai jamais suivi ces conseils parce que je ne comprends même pas qui peut suivre de telles idioties.
Et je vous garantis une chose : vous les avez également déjà entendus !
Conseil stupide n° 1 : distraire l’enfant pour le calmer
Objectif voulu : éviter les émotions négatives
Résultat obtenu : en distrayant votre enfant, vous supprimerez ses émotions négatives.
Même si votre enfant semble s’être calmé, ces émotions négatives sont toujours là.
Vous ne pouvez pas simplement disparaître et ressortir de toute façon.
C’est comme avoir faim.
Vous pouvez vous en distraire un instant, mais la faim demeure.
Peu à peu, le sentiment devient si grand qu’il est incontrôlable.
Lorsque vous avez très faim, vous courez vers le réfrigérateur et engloutissez de manière incontrôlable tout ce qui vous tombe sous la main.
C’est la même chose avec les enfants : l’enfant peut sembler calme, mais ses émotions éclateront au moment où vous vous y attendez le moins.
Si les sentiments ne sont pas traités, il existe un risque d’explosions émotionnelles incontrôlables (apparemment sans raison).
Parlez-en à votre enfant, aidez-le à trouver des stratégies pour faire face à sa tristesse, sa colère ou sa peur.
Dites à votre enfant ce que vous avez fait quand vous étiez enfant dans une situation similaire.
Vous pouvez également utiliser des livres sur les sentiments pour élargir le répertoire de stratégie de votre enfant.
Même si la réaction de votre enfant est déraisonnablement importante pour vous, pour votre enfant, il s’agit d’un niveau de sentiment réel et expérimenté.
Conseil stupide n° 2 : mordre un enfant quand il mord
Objectif voulu : montrer à l’enfant que mordre cause de la douleur
Résultat obtenu : on montre à l’enfant que mordre est bien parce que nous mordons aussi.
La morsure peut être utilisée spécifiquement pour blesser quelqu’un.
Il faut donc se venger !
Hmm…
Vous devriez accorder beaucoup plus d’attention aux motifs qui poussent l’enfant à mordre.
La plupart du temps, il n’y a que deux raisons à cela.
La première raison est que votre enfant n’est pas encore assez doué pour s’exprimer verbalement.
La deuxième est qu’il cherche à se défendre.
Selon le niveau de développement du langage de votre enfant, vous pouvez utiliser l’orthophonie, élargir le vocabulaire de votre enfant à travers des conversations et des livres, discuter de situations difficiles.
Conseil stupide n° 3 : forcer à partager
Objectif voulu : pousser votre enfant à être généreux
Résultat obtenu : tout le contraire !
Plus vous insistez, plus votre enfant s’accrochera aux objets qui lui appartiennent.
Fondamentalement, vous partagez lorsque vous avez une abondance de quelque chose, de sorte que vous n’ayez à subir aucune restriction de partage.
Une autre raison de partager est de rendre quelqu’un heureux.
Les deux raisons nécessitent une certaine maturité émotionnelle.
D’un point de vue purement développemental, cette maturité ne peut être attendue qu’à partir de l’âge de 3 ans.
Il ne sert à rien d’expliquer à un enfant de moins de trois ans qu’il doit partager.
Lorsque les enfants sont forcés de partager à cet âge, ils apprennent inconsciemment que les ressources sont rares et qu’il faut se battre pour ses biens.
Ces deux attitudes sont davantage un obstacle à une vie heureuse et réussie.
Les enfants dès l’âge de 3 ans ne peuvent apprendre à partager que s’ils ont déjà expérimenté ce que signifie réellement posséder.
Si votre enfant n’a jamais rien possédé, il se peut qu’il ne comprenne pas ce que signifie le partage.
Assurez-vous donc que votre enfant puisse avoir quelque chose pour lui (ours en peluche, doudou, livre préféré).
Seul votre enfant doit déterminer si quelqu’un peut ou non avoir l’objet en question.
Ce n’est que lorsque cette condition préalable est remplie que vous pouvez montrer à votre enfant comment fonctionne le partage.
Conseil stupide n° 4 : minimiser les problèmes des enfants
Objectif voulu : aider l’enfant à relever plus facilement les défis
Résultat obtenu : votre enfant ne se sent pas pris au sérieux et apprend à réprimer ses émotions et ses sentiments sur le long terme.
Réfléchissez un peu : est-ce que vous pleurez quand vous vous égratignez ?
Non !
Pourquoi ?
Parce qu’au fil du temps, vous avez constaté à plusieurs reprises qu’une égratignure n’est pas grave et qu’elle guérit vite.
Vous ne pouvez pas donner cette expérience à votre enfant.
Vous pouvez partager votre expérience avec votre enfant, mais en fin de compte, il ne vous croira pas tant qu’il ne l’aura pas vécu lui-même.
Laissez votre enfant faire le plus possible par lui-même.
Grâce à de petits défis réguliers que votre enfant résout seul (ou avec un certain soutien), votre enfant développe ses compétences en résolution de problèmes.
Avec de bonnes compétences en résolution de problèmes, votre enfant apprendra bientôt à distinguer ce qui est mauvais et ce qui l’est moins.
Conseil stupide n° 5 : enseigner la bienveillance
Objectif voulu : élever un enfant poli et attentionné
Résultat obtenu : si vous forcez votre enfant à faire certaines choses, votre enfant n’apprendra pas à aider avec le cœur.
En même temps, vous ne devez jamais donner à votre enfant le sentiment qu’il est aimé uniquement s’il se comporte bien.
De cette façon, votre enfant apprend à s’adapter, mais le développement de sa personnalité est altéré.
Dans tous les cas, votre enfant doit être aimé inconditionnellement, même si son comportement est complètement mauvais.
De plus, vous pouvez raconter votre vie et vos sentiments passés.
Montrez à votre enfant à quel point vous prenez plaisir à prendre soin des autres et à quoi peut ressembler exactement « l’attention ».
Lorsque votre enfant commence à prendre soin de vous, dites-lui comment vous vous sentez, à quel point il vous aide et à quel point vous êtes heureux/heureuse.
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