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Nouveaux parents ? L’angoisse à tous les étages !

Nouveaux parents ? L’angoisse à tous les étages !

Être parent est l’un des emplois les plus gratifiants, mais cela peut aussi être l’un des plus difficiles.

Beaucoup de nouveaux parents craignent ainsi de ne pas pouvoir être à la hauteur de la tâche.

La découverte de votre grossesse vous remplit de joie bien sûr, mais, tout d’un coup, sans prévenir, vous vous rendez compte que cette petite nectarine devenue artichaut devenu ananas qui pousse dans votre ventre est en fait une personne vivante qui respire et qui exigera des choses de votre part.

En plus, les petits humains ne sont pas livrés avec des manuels d’instructions très clairs, raison de plus pour sentir la panique pointer le bout de son nez.

Mais la bonne nouvelle, c’est que vous n’êtes pas le seul futur parent aux prises avec ces pensées au sujet de l’arrivée d’un bébé.

Yoyo émotionnel

Il est tout à fait normal (et sain) d’avoir des émotions fortes pendant la grossesse et après la naissance du bébé. Vous ressentirez probablement de la joie, de l’euphorie même, de l’amour et de la surprise. Et à d’autres moments du stress, de la colère et de la frustration.

Être parent s’apprend au fur et à mesure !

Il y a souvent un monde de différence entre ce que vous imaginiez et ce qui est vraiment. C’est pour cette raison que cela demande un temps d’adaptation, plus ou moins long selon les personnes impliquées.

De nombreux nouveaux parents se sentent vite dépassés par les évènements. Cependant, je peux vous garantir que vous apprendrez et que votre confiance grandira avec le temps.

Ne soyez pas non plus inquiets d’éprouver des émotions et sentiments négatifs envers votre bébé. S’ils sont intenses, reviennent sans cesse ou durent longtemps, vous devriez en parler à un professionnel de la santé. Mais si c’est ponctuel, pas de panique !

Il est normal de se sentir déconcerté ou anxieux lorsque vous êtes responsable d’un petit bébé.

Nous avons compilé pour vous quelques-unes des craintes les plus fréquemment éprouvées par les nouveaux parents, ainsi que quelques astuces pour mieux les affronter.

1. Peur que le bébé meure dans son sommeil

De nombreux parents craignent que leur bébé ne s’étouffe, ne se retourne ou ne subisse le syndrome de la mort subite du nourrisson (MSN), plutôt appellé syndrome MIN de nos jours (mort inattendue du nourrisson). 

Ce syndrome désigne donc la mort inattendue d’un bébé, pendant son sommeil, sans aucune cause médicale apparente. Il s’agit de la troisième cause de décès des enfants de moins d’un an en France, avec entre 300 et 500 décès chaque année, après les infections et les malformations congénitales.

Ces chiffres peuvent paraître impressionnants. Mais une meilleure compréhension des mécanismes provoquant ce syndrome et les campagnes de prévention ont permis de diminuer radicalement ce qui était encore il y a peu, la 1e cause de mortalité infantile.

Pour minimiser les risques :

  • placez votre bébé sur un matelas ferme et sur le dos pour dormir ;
  • ne fumez pas ;
  • assurez-vous que sa tête n’est pas couverte (pas d’oreiller, pas de couverture) et que rien ne vienne encombrer le berceau/lit (pas de peluches, pas de tours de lit) ;
  • vous pouvez tenter l’emmaillotage, mais tous les bébés n’apprécient pas.

Quoi qu’il en soit, l’endroit le plus sûr pour qu’il dorme est dans un lit bébé, dans une pièce avec vous, pendant les 6 à 12 premiers mois.

2. Peur de ne pas aimer son bébé

Pour certains parents, l’amour maternel ou paternel éclate au moment où ils voient leur nouveau-né ou après quelques séances de peau à peau. Mais pour d’autres, la connexion n’est pas aussi immédiate.

Ne pas « aimer » son bébé tout de suite ne fait en tout cas pas de vous des monstres.

Cela peut prendre des jours, des semaines ou des mois avant que vous ne vous sentiez proche de lui.

Vous ressentirez probablement un mélange d’émotions intenses et il est souvent difficile de naviguer parmi celles-ci.

Pour les mères, avoir vécu une grossesse et/ou un accouchement difficile(s) peut aussi créer du ressentiment envers le nouveau membre de la famille.

Mais si vous vous sentez épuisé(s) et déconnecté(s) de votre bébé pendant une longue période, parlez-en à un professionnel de la santé.

À lire aussi : Quel caractère a votre bébé et qui va-t-il devenir ?

3. Peur de blesser involontairement son bébé

En top des craintes, il y a ces fameuses fontanelles, qui font peur à tellement de gens !

La fontanelle, c’est cette partie molle située principalement à deux endroits du crâne chez les bébés (à l’arrière et sur le dessus).

Bien que vous deviez toujours prendre soin de la tête de votre petit, vous ne pouvez pas le blesser juste en touchant (délicatement !) cette zone ou en lui caressant les cheveux. 

Le pédiatre ausculte d’ailleurs cette partie avec attention à chaque rendez-vous.

Une autre crainte est de laisser tomber son bébé ou que celui se blesse tout seul.

Pour la 1ère, il n’y a aucune raison que cela arrive. Quand votre bébé est dans vos bras, vous concentrez toute votre attention sur lui !

Pour les éventuels bobos, protégez la maison autant que possible, pour éviter qu’il ne trébuche ou ne tombe. Et ne le laissez JAMAIS sans surveillance.

Enfin, il y a la crainte qu’un malheur n’arrive sans que vous puissiez y faire quoi que ce soit.

Du morceau de nourriture coincé dans la gorge aux virus, en passant par les accidents de la route, vous avez le choix.

Toutes ces possibilités existent mais y penser à l’avance ne les empêchera pas de se réaliser. Concentrez-vous plutôt sur les choses en votre pouvoir (prenez des cours de secourisme, vaccinez vos enfants, attachez leur ceinture, etc.) et détendez-vous.

4. Peur que le bébé ne soit pas normal

Un truc que beaucoup de parents font sans s’en rendre compte, c’est de comparer le développement de leur bébé à celui des autres bébés.

Mais les enfants se développent à leur propre rythme et ils franchissent des étapes importantes à des moments différents.

Environ 10 à 15 % des enfants souffrent d’un certain retard de développement avant l’âge de 3 ans.

Faites vérifier régulièrement le développement de votre bébé en utilisant les sections de contrôle de leur dossier de santé. Faites aussi confiance à votre instinct et si vous êtes inquiet(s), parlez-en à votre pédiatre.

Vous pourriez aussi être inquiet(s) que le bébé pleure trop.

Mais il est normal que les nouveau-nés pleurent beaucoup. Les pleurs augmentent au bout de 2 à 3 semaines et culminent au bout de 6 à 8 semaines. Ils sont plus fréquents en fin d’après-midi et en début de soirée. Si les pleurs sonnent différemment ou si vous êtes inquiet(s), à nouveau, n’hésitez pas à consulter votre pédiatre.

Le bébé dort trop ?

Certains bébés dorment la plupart du temps, d’autres se réveillent beaucoup.

Tout comme les adultes, chacun a un cycle de sommeil différent.

La seule chose à tenir en compte est de veiller à nourrir correctement votre petit.

On considère qu’un bébé a besoin de manger de 8 à 12 fois en 24 heures. Et tant qu’il mouille ses couches et qu’il a des cacas de couleur moutarde, il est peu probable qu’il y ait un problème.

5. Peur de la dépression post-partum

Que vous souffriez de DPP ou de baby blues, il est important de savoir que vous n’êtes pas seule.

Environ 70% à 80% des mères souffrent d’un problème de santé mentale après l’accouchement.

C’est lié à la combinaison de niveaux hormonaux changeants, du manque de sommeil, de nouvelles responsabilités et, fondamentalement, du fait que toute leur vie vient de changer.

Il est recommandé de faire des siestes quand vous le pouvez, de demander du soutien (de votre partenaire, de vos amis ou de votre famille par exemple) et de sortir autant que possible de la maison.

Un appel auprès de votre médecin peut également s’avérer nécessaire.

Ne prenez pas cela à la légère en tout cas ; un simple blues peut dégénérer en dépression s’il n’est pas correctement traité.

À lire aussi : Quand vous consacrez toute votre vie à votre enfant, vous n’avez pas le temps de prendre soin de vous

6. Peur de ne pas pouvoir subvenir à ses besoins

De nombreux parents craignent de ne pas être en mesure de subvenir aux besoins financiers de leur bébé.

Il est important de commencer à planifier avant la naissance et d’établir un budget une fois que le bébé est né.

Vous pouvez également avoir droit à une aide gouvernementale, y compris une indemnité de congé parental, une allocation fiscale familiale, une allocation de garde d’enfants et une allocation parentale.

Renseignez-vous correctement !

7. Peur que son bébé détruise le couple

Un bébé peut sembler être une troisième roue permanente dans une relation, et à certains égards, c’est vrai.

Cela peut expliquer pourquoi les futurs parents craignent les ravages qu’un bébé peut causer à un mariage ou une relation autrement solide comme un roc.

Il n’est pas rare de voir des couples heureux se retourner l’un contre l’autre après quelques nuits de trop à s’occuper d’un nouveau-né.

Les changements physiques et physiologiques (les seins qui passent d’une zone érogène à une zone nourricière) peuvent également perturber l’équilibre du couple.

Il n’y a pas de recettes miracles autres que la patience mutuelle et le renouvellement ponctuel de votre amour.

Sans oublier la communication, qui est et restera toujours l’élément clé d’un couple fort.

Ne vous laissez pas abattre par les multiples crises, rappelez-vous régulièrement pourquoi vous êtes ensemble ainsi que le merveilleux cadeau que vous vous êtes chacun offert, en donnant vie à ce petit être.

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