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Témoignage touchant d’un papa : quand maman tombe malade…

Témoignage touchant d’un papa : quand maman tombe malade…

Voici le témoignage de Loïc, papa de 34 ans. Il m’a fait part de son histoire après avoir vécu une expérience difficile et stressante. Sa femme (Louise) est tombée malade et ce n’est qu’à ce moment-là qu’il a compris tout ce qu’elle faisait pour leur famille.

Je pense qu’il est important pour tous les papas et toutes les mamans de lire cette histoire, car elle nous montre à quel point il est important de prendre soin de son couple et de faire attention à la charge mentale des femmes, des mamans.

Loïc nous raconte…

Elle est malade et ce n’est pas une petite toux que l’on peut guérir en deux jours avec du thé et des antibiotiques. Cette fois-ci, elle est vraiment malade. Et j’ai peur…

Le comportement de ma femme a commencé à m’inquiéter quand elle a arrêté de s’inquiéter pour les enfants. En effet, même au plus mal, Louise m’appelait pour demander si les enfants avaient mangé, s’ils s’étaient lavés…

Mais là, rien ! Elle ne me demandait pas comment s’était passée leur journée d’école, s’ils avaient des devoirs ou s’ils avaient suffisamment bu d’eau.

En effet, ce jour-là, il faisait super chaud. Et d’habitude, Louise courrait dans tous les sens pour appliquer de la crème solaire aux enfants, elle leur donnerait de l’eau et des fruits.

Mais là, rien… Ma femme était si malade qu’elle ne sortait pas du lit, elle ne prenait des nouvelles de personne et ne regardait pas son téléphone.

Elle a même oublié l’anniversaire de sa meilleure amie, qu’elle connaît depuis 13 ans. D’ailleurs, celle-ci m’a appelé paniquée, car elle trouvait elle aussi ce comportement étrange.

Je lui ai simplement répondu que Louise ne se sentait pas très bien et qu’elle se reposait. Mais son amie n’était pas convaincue.

Tu es sûr que ce n’est pas plus grave ?

Je me suis dit qu’après un peu de repos, elle se remettrait.

J’avais l’habitude de voir Louise se remettre miraculeusement au bout d’une journée. Une petite sieste, un thé bien chaud et hop le tour était joué.

Mais là, rien… Pourtant, j’espérais. J’espérais la voir se relever après sa sieste. Je croyais qu’elle allait me demander de lui faire un café et de lui apporter un chocolat gourmand.

Je m’attendais à la voir arroser ses plantes préférées et parler avec elles. Oui, c’est son petit truc : parler aux plantes. Louise pense que cela crée de l’énergie positive et que cela les incite à pousser.

Mais les plantes se sont recroquevillées. Elles sont tristes. Et à la vue de l’état de son petit jardin, j’ai vraiment commencé à m’inquiéter. Que se passe-t-il ?

Elle ne sortait pas du lit, elle ne demandait pas des câlins ou des bisous. Louise était tout simplement recroquevillée, faible et brûlante.

Oui, à chaque fois que je passais ma main sur son front, je me rendais compte que sa température ne baissait pas. Elle prenait bien sûr des médicaments, mais cela n’aidait en rien.

Ce jour-là, personne ne m’a embrassé. D’ailleurs, les jours d’après non plus. Ma femme était au plus mal et j’essayais de la forcer à sortir du lit pour au moins prendre une douche.

Oui, je me disais qu’une douche un peu froide l’aiderait à faire baisser la température. Mais là, rien… Elle dormait, elle ne bougeait pas. Les enfants et moi faisions la course vers son lit pour voir qui l’aimait le plus.

Mais elle ne réagissait pas non plus. Elle restait recroquevillée sous ses trois couettes et elle ne pouvait pas se lever.

Je ne peux pas aller jusqu’à la salle de bain, tu dois me porter.

La panique s’est installée

Tout d’un coup, j’ai compris que cela n’allait pas passer du jour au lendemain. Je ne rêvais pas… J’étais bien le seul à pouvoir prendre soin de ma femme et de mes enfants.

Ce qui était encore plus étonnant, c’est que Louise n’était pas du genre à fuir les médecins. Elle n’a jamais eu de problème à aller les voir.

Je ne veux pas que mon médecin me dise, « Pourquoi tu n’es pas venu plus tôt ? ».

Mais là, rien… Elle refusait d’aller consulter son docteur.

Laisse-moi tranquille. C’est juste un virus qui m’a assommée.

Puis, elle se tournait et s’endormait à nouveau.

Je ne l’ai jamais vue comme ça. En fait si, une seule fois… Quand elle allaitait notre aîné, elle a eu une mastite. Sa température était de 40° C. Elle pleurait et avait super mal.

Mais à ce moment-là, j’ai appelé tout le monde : ma mère, la sienne, ma voisine, son médecin, etc. Qui étais-je censé appeler maintenant ?

Nos enfants sont grands. Je suis censé être capable de m’occuper de ma famille. Je dois savoir trier le linge et le repasser. Et je dois savoir faire à manger et aider les enfants à faire leur devoir.

Je sais que je suis censé savoir ça… Mais là, je me sentais perdu. Sans ma femme, j’étais perdu. Quelle lessive devais-je acheter ? Quel produit hygiénique ?

Tant de questions et personne pour me guider. J’avais l’impression d’être complètement débile, comme si je n’avais pas fait partie de cette famille pendant toutes ces années.

Papa, tu as ruiné mon t-shirt préféré… Regarde ce que tu as fait !

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Même mes enfants ont compris que je ne savais pas ce que je faisais

Et ça a été un coup de massue. J’avais honte ! Donc j’ai décidé d’apprendre. Et il était temps !

Comment maman fait-elle son ragoût ?

Comment lave-t-elle vos vêtements ?

Ma femme était au plus mal et je n’avais pas envie de lui faire honte. J’ai donc dû serrer les dents et demander de l’aide à mes enfants. Après tout, ils passaient le plus de temps avec Louise donc ils avaient repéré deux ou trois astuces.

Papa, tu ne peux pas mettre ce pot brûlé dans le lave-vaisselle !

Puis, j’ai eu un moment de lucidité. Tout ce temps, je pensais que ma femme avait la vie facile. Elle n’était pas obligée d’aller travailler, elle restait à la maison puis accueillait les enfants après l’école.

Elle devait « simplement » prendre soin de la maison. L’homme macho que j’étais a enfin compris que son travail était précieux, que son temps était précieux.

J’ai compris qu’être une femme, une maman était loin d’être une partie de plaisir.

J’ai dû apprendre à la dure… Bon, je ne partais pas en guerre, mais quand même, ça a été difficile pour moi. J’ai appris que Louise passait trois heures en cuisine pour préparer son fameux ragoût.

Qu’il fallait constamment le mélanger, sinon il brûlait. Quoi ? Après avoir mangé une mauvaise copie du ragoût de ma femme, j’ai débarrassé la table. Et là j’ai commis une erreur que ma fille ne m’a pas encore pardonné.

Mais qu’est-ce que tu as fait ? Tu as jeté le pain à la poubelle ? Maman le donne aux oiseaux. ON NE JETTE JAMAIS LE PAIN À LA POUBELLE !

Puis, une autre…

Tu es bête ou quoi ? On ne jette pas les épluchures à la poubelle non plus. On les met dans le compost.

Bon bah, maintenant je le sais. Mais ma fille me déteste parce que je ne fais pas attention à l’environnement ou aux déchets. OK !

Ma plus grande leçon

Après quelques jours difficiles, j’ai appris une autre leçon : le corps humain est fragile. Presque autant qu’une famille où brille l’absence d’une maman. Louise fait tout ! Elle est complètement multi-tâches : une organisatrice, une mère, une cuisinière, une femme de chambre, une psychologue, une animatrice, une escorte, un soutien et une épouse.

La leçon d’écologie n’a pas été moins négligeable. Mes filles ont sorti de la poubelle ce que j’avais jeté et ont réparti le tout dans les sceaux correspondant.

Papa, ces bouchons se recyclent pour fabriquer des fauteuils roulants pour les enfants handicapés défavorisés. Et ces pots en verre, maman les garde pour stocker le jus de tomates.

Ensuite, j’ai bien entendu appris à utiliser un aspirateur à eau. Quelle invention ridicule ! Pourquoi a-t-on remplacé le fameux sac ? C’était très bien et facile à utiliser !

Des changements plus radicaux ont eu lieu. Les enfants ont changé leur comportement en mieux et je n’en croyais pas mes yeux !

Ils ont arrêté de se disputer et l’aînée a aidé la plus jeune à faire ses devoirs. Elle lui a même rappelé de ne pas oublier son goûter et de préparer ses affaires de sport.

Et chose que je ne savais pas : elles jouent aux échecs. Je pense qu’elles ont compris à ce moment-là qu’il fallait un peu me faciliter la tâche.

Donc elles ont choisi un jeu tranquille.

Mine de rien, elles étaient aussi inquiètes pour leur maman. La situation était sérieuse !

Elles entraient en douce dans sa chambre pour lui demander comment elle allait et si elle avait besoin de quelque chose. Et elles ne sortaient jamais sans lui dire qu’elles l’aimaient ! Si la situation n’avait pas été si grave, cette image aurait été touchante.

J’ai réalisé qu’il y a tout un univers de petites choses que font les femmes et dont nous, les hommes – à quelques exceptions près – ne connaissons même pas l’existence :

  • Linge sale et humide
  • Lavabo qui coule
  • Bain au dexpanthénol car notre aînée à la peau sèche
  • Contrôle chez l’orthodontiste (oui, j’ai oublie d’amener la prothèse)
  • Eczéma
  • Devoirs de maths, français et biologie (j’ai oublié de les vérifier)
  • Etc.

La liste est trop longue à faire. Et Louise pensait à ça, tous les jours !

Je ne vous parle même pas de tout ce qui est à acheter ou payer. J’ai oublié d’acheter le cadeau pour l’anniversaire d’un enfant, de remplacer la pile sur le thermomètre numérique qui vient de se décharger.

J’ai omis de payer la facture du Net et du câble. Donc, bien sûr, pendant que ma femme était malade, on s’est retrouvés sans internet.

Baume pour les cheveux ? Je ne l’ai pas mis à ma fille donc on a tous les deux commencé à pleurer quand il est venu le temps de se coiffer.

Je pourrais lister tout ce que j’ai appris pendant ces quelques jours jusqu’à demain … Et tous les dégâts que j’ai faits moi-même, sous forme de linge teint, de fleurs fanées, de repas discutables, de pots brûlés et qui sait quoi d’autre.

Puis, elle s’est levée

Le plus beau jour de ma vie est alors arrivé. Louise est sortie de la chambre. Avec sa voix rauque et sa toux douloureuse, elle m’a demandé la plus belle chose au monde.

Est-ce que quelqu’un veut un café à maman ?

Pendant des jours, elle n’a fait que boire des thés et des soupes. 

J’en ai marre de ces thés de grands-mères. En plus, tu ne sais pas les préparer !

Puis, elle a souri. Et je savais que c’était bon signe. 

Pendant quelques jours, il y a eu un état d’urgence dans la maison, même si j’ai fait de mon mieux pour faire tout son travail correctement.

Elle s’est levée et a demandé :

Quel jour sommes-nous ?

Vendredi ! Aujourd’hui, c’est vendredi ! 

Super, Manon a oublié son sac de sport. Est-ce que tu as appelé Paul ? C’est son anniversaire aujourd’hui…

Ma femme était de retour. Tout d’un coup, je me suis senti soulagé. Nous allions reprendre notre rythme habituel. Mais une chose me préoccupait.

Est-ce qu’on était vraiment censés retourner à la normale ? Clairement, cette vie normale était une véritable torture pour Louise.

J’ai alors décidé qu’on allait un peu changer les choses. On a réparti les tâches un peu plus équitablement. Même si Louise a repris la grande partie de tout ce qu’elle faisait avant, j’essaie dorénavant de la soulager autant que je peux.

J’utilise mon nouveau savoir pour être plus présent et actif dans la vie de ma famille. J’espère que ma femme appréciera !

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