J’ai appris que travailler dur pour atteindre ses buts et s’offrir ce qu’on voulait était bien plus satisfaisant que tout obtenir de la part de quelqu’un d’autre.
Je me rappellerai toujours du jour où je me suis rendu compte que si je voulais mettre de l’essence dans ma voiture, je devais trouver un emploi et travailler. Je venais à peine d’avoir 17 ans et j’étais furieuse contre mes parents ! Comment pouvais-je aller à l’école et travailler, en même temps ? Et, avec tout, entretenir une vie sociale ?
Je trouvais injuste que les parents de mes camarades payaient leur essence alors que moi je devais trouver un job pour pouvoir utiliser ma voiture. J’avais des dizaines de questions en tête mais je voulais absolument conduire, j’ai donc commencé à envoyer des CV de partout afin de pouvoir me lancer dans le monde du travail.
Aujourd’hui, j’ai 22 ans et je travaille à mi-temps afin de pouvoir financer mes études universitaires. Et, j’ai enfin compris que mes parents avaient eu raison. Je leur suis reconnaissante car ils ne m’ont pas donné tout ce que je souhaitais avoir. Je les remercie car, dès l’adolescence, ils m’ont montré ce que c’était que d’être fière de soi.
Merci papa, merci maman !
J’ai appris que travailler pour obtenir ce que je voulais était bien plus satisfaisant que de se voir offrir tout sur un plateau d’argent. Je me suis rendu compte que les gens me respectaient davantage car j’étais jeune et je travaillais. Ce qui a eu pour conséquence de booster mon estime de moi. Quand je me réveille le matin, je suis fière de voir que je suis capable de payer moi-même mes activités et de m’acheter ce que je veux.
Je suis reconnaissante car j’ai appris à apprécier toutes les petites choses que quelqu’un fait pour moi. Les petits gestes de gentillesse de la part des membres de ma famille ou de mes amis ont pris une toute nouvelle dimension. En travaillant, j’ai compris l’importance du contrôle de ses dépenses. Donc, quand mon frère propose de m’aider à payer mon essence de la semaine ou quand une amie m’offre un déjeuner, je sais que c’est un sacrifice pour eux et que cela signifie beaucoup pour eux et pour moi, d’ailleurs.
Je remercie mes parents car grâce à eux, j’ai appris à être ponctuelle au travail et à me donner à 100 % dans tout ce que je fais. J’ai compris que, des fois, j’allais devoir me présenter fatiguée en cours car j’avais travaillé jusque tard dans la nuit. J’ai appris que parfois j’allais devoir me passer de certaines choses et me priver et que tout le monde n’allait pas forcément comprendre ces sacrifices.
Mais, cela ne me gêne plus car j’ai finalement accepté l’idée qu’il y aurait toujours des personnes qui auraient plus que moi. Pourtant, cela ne signifie pas qu’elles sont plus heureuses ou que leurs vies sont plus satisfaisantes. D’ailleurs, je garde toujours à l’esprit qu’il y a bien plus de gens qui ont bien moins que moi et qui ne se plaignent pas. J’ai la chance d’avoir une belle vie et j’ai appris à être satisfaite des petites réussites.
Mes parents m’ont gâtée d’une façon différente. Ils m’ont assez aimé pour me laisser me débrouiller seule dans certaines situations. Mais, ils ont toujours été là pour moi quand j’avais besoin de leur aide ou de leur soutien. Ils m’ont appris ce qu’était l’éthique du travail et la responsabilité. Et, honnêtement, je pense que notre génération manque de cela.
Mes parents m’ont montré que je n’avais pas à me reposer sur les autres pour obtenir ce que je voulais. Grâce à eux, j’ai compris que je pouvais tout m’offrir si je m’investissais dans mon travail et dans l’accomplissement de mes objectifs. Je suis reconnaissante car mes parents m’ont toujours donné ce dont j’avais besoin mais pas tout ce que je voulais !
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