« Non » est l’un des mots avec lesquels vous construirez une relation spéciale lorsque vous deviendrez parent. Vous le direz un million de fois et apprendrez qu’il y a beaucoup de nuances et de connotations.
Pour commencer, vous le direz un million de fois parce que votre bébé essaiera de voler vos lunettes. Puis, plus il grandira, plus vous direz « non ».
« Non, tu ne peux pas sauter du toit. »
« Non, tu ne peux pas devenir un superhéros professionnel. »
« Absolument non, je ne vais pas t’acheter encore un nouveau téléphone ».
Au fil du temps, vous comprendrez que ce « non » a une origine différente et une signification unique. En effet, chaque fois que vous le prononcerez, ce ne sera pas pour la même chose.
1. « Non, mon bébé ! »
C’est le premier « non » que votre enfant rencontrera dans la vie, généralement autour du premier anniversaire. Il s’agit principalement de frapper l’écran du téléviseur avec la télécommande, de cueillir et de mâcher des herbes, de mettre des biscuits rassis trouvés sous le canapé dans la bouche ou le nez, d’ouvrir la machine à laver pendant qu’elle fonctionne…
Ce « non » se caractérise par le fait qu’il est toujours suivi par les cris abasourdis de l’auteur de ces bêtises. Ensuite arrive la phase d’ignorance : il vous sourit et défie votre « non ».
Après, il va finir par comprendre que vous allez toujours l’empêcher de faire ce qu’il veut. Enfin, il va essayer de trouver des méthodes discrètes et rapides de perpétuer ses bêtises, sans se faire voir.
Bref, ce « non » est suivi d’une véritable crise aux proportions épiques.
2. « Non, parce que… »
Malheureusement, l’interprète inexpérimenté n’est pas encore conscient du fait que cette période de raison ne se produit pas chez la plupart des gens pour le reste de leur vie.
Alors que le parent dit patiemment et d’une voix douce « non, parce que », le regard de l’enfant, en règle générale, erre distraitement, révélant un mélange d’ennui et d’effort mental pour penser à une autre façon d’atteindre l’intention originale.
3. « J’ai dit « non », tout simplement… »
Très vite après la phase d’explication, la phase « parce que je l’ai dit » survient. À ce stade, il n’est pas encore tout à fait clair pour le parent si l’explication n’a aucun effet parce que l’enfant ne comprend tout simplement pas, ou parce qu’il comprend très bien, mais ne s’en soucie pas du tout.
Bien qu’il commence déjà à soupçonner que son enfant n’a tout simplement pas l’intention de l’écouter.
4. « Non, mais qu’est-ce que tu as fait maintenant ? »
Ce « non » sort de la bouche des parents de manière complètement spontanée et incontrôlable chaque fois que l’enfant les surprend par un comportement extraordinairement bon.
Par exemple, quand il fait son lit, passe l’aspirateur, sort les poubelles, met un t-shirt propre ou fait quelque chose d’autre qui est suspect cette fois.
5. « Non, mais est-ce que tu es normal ? »
Ce « on » est caractéristique de la puberté. Il sort de la bouche des parents lorsque l’enfant fait une demande choquante pour eux. Par exemple : se faire percer la langue, sortir en t-shirt alors que c’est l’hiver ou demande d’aller sauter en parachute.
La caractéristique de ce « non » est que, avec le temps, vous le dites de moins en moins, puisque l’enfant vous consulte de moins en moins avant de faire quelque chose de stupide.
6. « Mon Dieu, non ! »
Ce « non » survient aux derniers stades de la parentalité, lorsque votre enfant devient parent et vous demande de garder son enfant. Votre enfant vous donne des instructions sur la façon de garder son petit.
Ou il vous révèle quelque chose sur son choix d’éducation.
« Mon Dieu, non » est caractérisé par un témoignage extrêmement peu convaincant et accompagné d’un regard plein de culpabilité. Il est, par exemple, utilisé en réponse aux questions posées.
« Est-ce qu’il a mangé ? » – « Oui, il a mangé tout un paquet de chips pour le petit-déjeuner. »
Par exemple, si votre enfant vous dit qu’il a laissé son petit regarder la télévision jusqu’à minuit, vous allez dire « Mon Dieu, non ». C’est presque comme si vous lui disiez « Mon chéri, tu es irresponsable ».
Comme vous le voyez, l’évolution du « non » ne perd pas en intensité ni en valeur. Simplement, si au début de la vie de votre enfant, ce « non » est essentiellement tourné vers son bien-être et sa sécurité, plus tard, cela devient le synonyme de votre incompréhension.
« Comment ai-je pu élever un enfant aussi bête ou irresponsable ? ». Bien entendu, vous savez parfaitement que votre enfant n’est ni bête ni irresponsable, mais vous vous demandez quand même pourquoi il se comporte de la sorte.
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