Aujourd’hui, dans les écoles et dans la vie, tout est filmé, tout est photographié !
On se moque de beaucoup de choses, par bêtise, par immaturité, par désir d’être accepté, sans penser à ce que son action peut signifier pour la vie d’autrui.
Si je me souviens bien des magazines pour adolescents de ma jeunesse, des sujets sur le premier amour, les relations sexuelles, la communication avec les hommes, etc., ils se présentaient de manière naïve.
Peut-être que toute notre vie était vraiment plus naïve !
Peut-être que c’était trop audacieux de regarder la vie à travers des lunettes roses.
Aujourd’hui, la couleur rose n’existe plus, car on en a de moins en moins dans la réalité.
D’ailleurs, j’aimerais vous parler d’un article que j’ai lu récemment…
Une fille qui habite à Marseille a vécu ce que l’on appelle le #slutshaming (à l’école et en dehors) « grâce » à une photo.
Sa vie est devenue un enfer après cela, et elle s’est terminée lorsque la famille a décidé de quitter la ville.
C’est un problème actuel brûlant : avec un simple clic, on peut rendre la vie de quelqu’un misérable, on peut la détruire.
Mais comment être responsable du sort de l’enfant en un seul clic ?
Comment une vie peut-elle se terminer en un seul clic ?
De même, j’ai jeté un œil au film Sisterhood de Dina Duma.
Je ne raconterais pas tout le film, mais je tiens à attirer votre attention sur le fait qu’il s’agit de deux amies inséparables, qui finissent par s’éloigner à cause d’une tragédie.
Nous devons être conscients que le problème est réciproque et c’est précisément pour cela que ce film doit être vu aussi bien par les parents que par les enfants.
Les enfants, dans le désir d’être acceptés, d’être à la mode, par curiosité, par immaturité, peuvent faire des choses avec des conséquences inconscientes.
Je peux envoyer des photos nues « parce que tout le monde le fait ».
Ils peuvent avoir des relations sexuelles sous diverses formes « parce que tout le monde le fait et que c’est populaire ».
Les enfants peuvent tout faire, mais c’est aux parents de les guider, d’attirer leur attention justement pour réfléchir à ce que leurs actes peuvent provoquer.
Cela s’applique également à ceux qui voudraient essayer de s’adapter à une « tendance ».
Et pour ceux qui décident de transmettre la photo de quelqu’un d’autre avec un contenu inapproprié.
Je ne vais pas mentionner la ville dans laquelle je vis, mais nous avons eu notre propre scandale.
En effet, il y a deux ans, un groupe d’hommes a été découvert.
Entre eux, ils échangeaient des photographies de femmes et de filles dans des positions osées ou des tenues légères (comprenez : elles étaient généralement nues).
L’un de ces hommes a décidé d’envoyer une photo en-dehors du groupe, à un autre ami, pensant qu’il pouvait lui faire confiance.
Il lui a même dit « cela reste entre nous » !
Heureusement, il ne pouvait pas faire confiance à cet homme !
Cet ami a rapporté ce qu’il a vu et entendu à la police.
Le reste de l’histoire est encore inconnu, car les coupables n’ont pas encore fini leurs déboires judiciaires.
C’est pourquoi je pense que cela dépend beaucoup des parents, de leur connaissance de l’enfant, de la conversation.
Nous ne pourrons jamais protéger pleinement les enfants, mais nous pouvons faire tout ce qui est en notre pouvoir pour empêcher que le problème ne se produise.
D’ailleurs, on peut aussi réagir, même lorsque le problème s’est déjà produit, afin que les conséquences ne soient pas graves et désastreuses.
Ne nous mentons pas, l’époque dans laquelle nous vivons n’est pas du tout naïve, et les problèmes qui en découlent ne le sont pas non plus.
Nous devons garder les yeux et les oreilles ouverts sur ce que fait notre enfant.
Mais demandons-nous aussi quel genre d’exemple, nous leur donnons.
Disons, commençons par combien de temps, nous passons sur les téléphones.
Qu’apprennent les enfants de notre comportement ?
Combien de temps consacrons-nous à la discussion avec nos enfants ?
Ont-ils suffisamment confiance en nous pour se confier ?
Qu’on le veuille ou non, ce n’est pas facile du tout !
Pourtant, nous sommes obligés de suivre, autant que possible, leurs tendances et de trouver un moyen de savoir ce que fait notre enfant sur les réseaux sociaux.
C’est à nous de rendre Internet sûr pour les enfants
Ce serait formidable si les entreprises du numérique et les réseaux sociaux contribuaient également à la protection des enfants.
S’ils limitent l’accès à des documents que nous pouvons classer comme dangereux afin d’empêcher la distribution de ce contenu.
L’objectif est également de protéger les enfants en ligne !
Car, aussi virtuel que soit l’environnement, les problèmes ne pourraient pas être plus réels.
Voici quelques données choquantes :
- Chaque minute, 160 images ou vidéos d’abus sexuels sur des enfants sont partagées sur Internet, y compris des contenus sexuellement explicites créés par des enfants de moins de dix-huit ans (volontairement ou sous la contrainte).
- Rien que l’année dernière, 87 MILLIONS d’images et de vidéos d’abus sexuels sur des enfants ont été trouvées par des sociétés Internet.
Comment parler des dangers du Net avec votre enfant ?
Adaptez votre conversation à l’âge et au niveau de maturité de l’enfant.
Les plus jeunes auront peut-être besoin d’une explication plus simple, tandis que les plus âgés pourront saisir des concepts plus complexes.
Commencez à discuter de la sécurité sur Internet très tôt, avant même que votre enfant ne commence à utiliser internet de manière autonome.
Ainsi, vous établissez une base de compréhension et de confiance.
Encadrez aussi la conversation à l’aide de scénarios ou d’exemples réalistes.
Discutez des activités et des situations en ligne qu’ils peuvent rencontrer, comme les réseaux sociaux, les jeux en ligne ou les discussions avec des amis.
Parlez des inconnus en ligne !
Insistez sur le fait que les internautes ne sont pas tous ceux qu’ils prétendent être, et qu’ils doivent être prudents avant de communiquer des informations personnelles ou d’organiser un rendez-vous avec une personne rencontrée en ligne.
Insistez sur l’impact de leurs actions en ligne sur eux-mêmes et sur les autres.
Discutez de l’importance de traiter les autres avec respect, de s’abstenir de toute cyberintimidation et de signaler tout comportement inapproprié.
Enfin, établissez des règles claires concernant le temps passé devant l’écran, les sites web appropriés et le type de contenu auquel ils peuvent accéder.
Discutez des conséquences d’une violation de ces règles !
Faites aussi savoir à votre enfant qu’il peut s’adresser à vous s’il a des questions, des inquiétudes ou des problèmes en ligne.
Que faire si votre enfant souffre d’abus sur le Net ?
Si vous soupçonnez ou savez que votre enfant est victime d’abus ou de harcèlement sur l’Internet, il est essentiel de remédier rapidement et efficacement à la situation.
Parlez à votre enfant de ses expériences en ligne et faites-lui comprendre qu’il peut se confier à vous sans crainte.
Encouragez un dialogue ouvert sur ses activités en ligne, ses amis et toute préoccupation qu’il pourrait avoir.
Après tout, ce n’est pas sa faute !
Ensuite, enseignez à votre enfant la sécurité en ligne, l’utilisation responsable d’Internet et les risques potentiels associés à l’interaction avec des inconnus en ligne.
Insistez sur l’importance de ne pas partager d’informations personnelles, de mots de passe ou d’adopter un comportement qui les met mal à l’aise.
- Surveillez les activités en ligne
Gardez un œil sur la présence en ligne de votre enfant, notamment sur ses comptes de réseaux sociaux, ses messages et ses interactions avec les jeux en ligne.
Installez un logiciel de contrôle parental pour vous aider à suivre et à gérer l’utilisation d’Internet par votre enfant.
En cas d’intimidation ou d’abus, documentez tous les messages, commentaires ou interactions inappropriés.
Faites des captures d’écran et enregistrez toute information pertinente comme preuve.
Apprenez aussi à votre enfant à bloquer et à signaler les comportements abusifs ou les brimades sur les plateformes qu’il utilise.
Contactez les administrateurs de la plateforme ou les sites de médias sociaux pour signaler le comportement abusif et demander de l’aide.
- Contactez l’école
Si les brimades ont lieu dans le cadre de l’école, prenez contact avec les enseignants, les conseillers ou les administrateurs de l’école pour les informer de la situation.
Travaillez en collaboration avec l’école pour résoudre le problème et veiller à ce que les mesures appropriées soient prises.
Si la situation est grave ou si votre enfant est en proie à des difficultés émotionnelles, envisagez de faire appel à un professionnel de la santé mentale ou à un conseiller spécialisé dans les questions relatives aux enfants et aux adolescents.
Si la maltraitance s’accompagne de menaces graves ou d’un comportement criminel, signalez les incidents aux forces de l’ordre locales.
Conservez les preuves documentées pour les fournir aux autorités.
- Encouragez la résilience et l’estime de soi
Aidez votre enfant à développer sa résilience en mettant l’accent sur ses points forts et ses qualités.
Encouragez-le à nouer des amitiés hors ligne et à participer à des activités qui renforcent son estime de soi.
Enfin, envisagez de limiter le temps d’écran de votre enfant afin de garantir un bon équilibre entre les activités en ligne et hors ligne.
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