Tous les parents savent que les humeurs des adolescents peuvent ébranler toute la famille.
Vous ne pouvez rien faire pour stopper leurs drames !
Après tout, cela survient de nulle part : ce n’est pas précédé d’une manifestation de ressentiment, de spéculation ou de procrastination.
Mais que ressentent les parents après une attaque verbale de la part de leur ado ?
Comment vivent-ils ces drames ?
Les parents sont épuisés et ils se sentent impuissants.
Et je parle seulement des drames verbaux, je n’évoque même pas les bousculades ou les problèmes amoureux ou amicaux des ados.
Chaque événement dans leur univers est un désastre aux proportions épiques.
Même les problèmes que vos enfants vivent à l’extérieur de la maison vous affectent.
Alors, comment gérer cette situation ?
Chers parents, voici nos conseils pour calmer les drames de vos adolescents, tout en préservant votre santé mentale.
Stratégie n° 1 : Gardez votre calme
L’instinct parental est assimilé à l’instinct animal dans diverses situations, et nous sautons pour protéger notre enfant dès que nous sentons un problème.
Tant que nous sommes ici, nos enfants ne devraient pas souffrir.
Il est difficile de fermer les yeux, même lorsque notre enfant vit des drames typiques pour son âge.
Il viendra une période où se déroulera sous vos yeux une situation qui n’est absolument pas juste pour votre enfant, mais vous devrez vous taire et rester calme.
Vous devrez attendre que votre adolescent vienne vous demander de l’aide de lui-même.
Faites cependant attention à votre réaction !
Ne vous laissez pas prendre dans le cycle de la colère, car cela ne fait qu’alimenter le feu.
Votre adolescent, à ce moment-là, a besoin d’une attention positive, d’une conversation, de compréhension et d’une solution constructive.
Stratégie n° 2 : Écoutez activement
Il y a une écoute active et passive.
L’écoute passive consiste à écouter l’interlocuteur, où l’on ne fait pas attention à ce qu’il dit, on atteint simplement la fin de la conversation.
L’écoute active, quant à elle, est une véritable écoute qui se caractérise par l’attention que vous portez à l’interlocuteur.
Vous participez à des idées constructives pour la solution des défis qu’il présente dans la conversation.
L’écoute active des adolescents est synonyme de compréhension, d’honnêteté, de confiance et de sécurité.
Cela implique que vous êtes prêts à accepter les sentiments de votre enfant, sans avoir besoin de les corriger.
Rassurez-les en leur expliquant que l’acceptation des émotions fait partie du processus.
Stratégie n° 3 : Insistez sur l’importance d’avoir un large cercle d’amis
L’un des moyens les plus simples et les plus efficaces pour réduire le niveau de drame chez votre adolescent est de l’encourager à avoir un large cercle d’amis.
Les adolescents ont tendance à tester leurs amitiés.
Ils sautent dans un groupe d’amis, testent un autre groupe, pour voir s’il y a de la jalousie.
Faites-leur savoir qu’il s’agit d’un comportement laid et inacceptable, carrément grossier, et expliquez-leur qu’il n’y a rien de mal à avoir un grand groupe d’amis.
Pour les filles, ces comportements sont mis en avant, tandis que pour les garçons, cela n’a pas d’importance : ils traînent avec celui qui est libre à ce moment-là, sans intentions cachées.
Stratégie n° 4 : Célébrez l’estime de soi
Les amitiés adolescentes sont constamment mises à l’épreuve.
Potins, omissions délibérées, « enlèvements » d’amoureux, et n’allons pas plus loin, la liste est assez longue.
Souvent les épreuves sont de courte durée et l’amitié perdure une fois la tempête passée.
Cependant, certaines amitiés ne sont pas si résistantes et s’arrêtent là.
Assurez-vous d’apprendre à vos enfants comment mettre fin à une relation de manière respectueuse.
Avant cela, au moment où il commence à créer des amitiés « fortes », apprenez à l’enfant à ne pas utiliser de gros mots pour blesser intentionnellement une autre personne.
Il n’y a aucune excuse pour un comportement grossier.
Stratégie n° 5 : Dites NON aux guerres sur les réseaux sociaux
Ces dernières années, en raison de l’utilisation généralisée des réseaux sociaux, leur utilisation a eu des conséquences négatives.
En effet, en raison d’une conscience sous-développée des conséquences de leurs actes, de nombreux enfants rencontrent des difficultés dues à l’interaction sociale en ligne.
Les enfants doivent apprendre que la plupart des problèmes de société sont résolus en direct, et non via les réseaux sociaux ou les messages.
Faites-leur remarquer l’importance du raisonnement et de la réflexion critique avant de publier quelque chose sur les réseaux sociaux, accessible à des milliers de personnes.
Stratégie n° 6 : Dites « NON » à la mentalité de victime
Les psychologues conseillent de détailler la situation qui a provoqué le drame en discutant avec son adolescent.
Il faut être deux pour danser le tango, donc même dans le conflit d’opinions et le désaccord qui en résulte, deux ont participé.
Assurez-vous que votre enfant sait comment rembobiner la situation et trouver où il a fait un faux pas.
S’il peut honnêtement affirmer qu’il a fait de son mieux, mais que les choses ont quand même mal tourné, ou s’il peut voir ce qu’il aurait pu faire différemment, c’est formidable.
Encouragez votre enfant à être proactif dans les relations sociales, à savoir admettre une erreur ou à signaler ce qui lui a fait du mal.
Stratégie n° 7 : Analysez le comportement
Il est compréhensible que les parents soient souvent distraits par la vie et ne remarquent pas les subtiles nuances dans les changements d’humeur et de comportement de leurs enfants.
La précipitation, le travail, les obligations, tout cela peut détourner notre regard des signes alarmants.
Parlez à vos enfants, posez-leur des questions, restez informés.
Si vos enfants n’aiment pas que vous les questionniez, profitez des courses ou du voyage en voiture pour discuter de ce qui leur arrive en ce moment.
Ils pourront probablement s’ouvrir et dire davantage d’informations dans ces situations informelles, où ils ne sont pas obligés de parler.
Stratégie n° 8 : Dites « OUI » à la règle d’or
Nous connaissons tous et essayons de suivre la règle d’or de Kant : « Ne faites pas aux autres ce que vous ne voudriez pas que l’on vous fasse. »
Certes, il faut le rappeler aux enfants, car ils ne parviennent souvent pas à réguler leurs émotions en raison d’un déferlement de sentiments désagréables et de colère.
Faites-leur apprendre que la règle d’or est une boussole morale, non seulement maintenant, mais toujours dans la vie.
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