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Souffrez-vous du syndrome de la femme forte ?

Souffrez-vous du syndrome de la femme forte ?

Le terme « femme forte » inclut des qualités telles que le courage, la persévérance, le perfectionnisme, le travail dur et le dévouement à la famille.

Mais d’un autre côté, derrière sa force, cette même femme garde la profondeur de ses sentiments et le souci d’elle-même.

La plupart du temps, tout le monde figure sur sa liste de priorités avant elle.

Elle peut tout faire, rien n’est un problème ou une difficulté pour elle !

Elle aide toujours les autres, elle veut que tout le monde soit toujours heureux, elle lance elle-même divers projets, s’occupe des enfants, court à divers événements.

Mais elle est si occupée et pressée qu’elle s’oublie.

Avec tout cela, elle rencontre forcément un défi : l’amour !

C’est un domaine dans lequel elle n’arrive pas à faire avancer les choses.

Un paradoxe intéressant est que les femmes fortes et qui réussissent choisissent souvent des hommes faibles.

Ici, nous ne faisons pas référence à la division entre qui est physiquement ou financièrement plus faible ou plus fort, mais plutôt à un trait de caractère.

Elles choisissent des hommes qui sont en partie des enfants éternels qui ne peuvent pas leur donner ce qu’elles veulent.

Je réussis dans tout ce que je fais, les gens m’apprécient et m’aiment au travail, puis je rentre à la maison et je suis accueillie par une personne qui me fait me sentir totalement différente.

Je ne sais même pas pourquoi je reste avec lui et continue de lui donner des chances.

Les femmes fortes sont enclines au perfectionnisme et n’abandonnent pas.

Tout ce qu’elles commencent, elles doivent le terminer.

Je me souviens des paroles d’une femme : « Même si je n’aime pas du tout ce cours, maintenant que j’y suis inscrite, je dois le terminer. Je ne dois pas abandonner, ce serait ma défaite. »

Il est intéressant de noter ici que malgré l’inconfort visible en se rendant au cours, cette femme ne veut pas abandonner.

Ce qui est simplement commencé doit être terminé, même si tout en elle dit que cela ne lui convient pas.

Les femmes fortes oublient leurs besoins et leurs désirs profonds.

Elles peuvent tout faire, peu importe ce qui leur est proposé, elles le supporteront stoïquement, même si cela ne leur plaît pas.

La même chose se produit lorsqu’elles entament une relation où elles concluent qu’avec leur persévérance, leur amour, leur tendresse, leur patience, elles changeront l’homme et sauveront cette relation.

« Je dois sauver ce mariage, je ne dois pas abandonner. »

« Je ne peux pas partir maintenant après tant d’années. »

« Comment vais-je faire ça aux enfants ? »

Et puis vient le jour où cette même femme se réveille et quelque chose la réveille.

Cela peut être une maladie, une infidélité de son partenaire, un licenciement ou autre chose.

Quoi qu’il arrive, cela ébranle ses fondations, qui semblaient jusque-là stables.

Rien ne vous réveille comme votre propre maladie.

Beaucoup de femmes fortes que j’ai rencontrées souffraient de diverses formes de tumeurs, de troubles de la thyroïde, d’attaques de panique, de migraines insupportables, de problèmes d’organes reproducteurs, etc.

Avaler les émotions, les problèmes des autres et supprimer ses propres besoins conduit à la maladie.

La maladie est le signe qu’il est nécessaire de changer certaines choses et d’apprendre quelque chose de la situation.

Pendant cette période, la femme doit s’arrêter, c’est-à-dire que la maladie l’arrête physiquement et qu’elle ne peut pas continuer de la même manière qu’avant.

Grâce à ce processus, les femmes fortes se rendent compte qu’elles ne sont pas si fortes après tout et entrent lentement en contact avec leurs sentiments, s’autorisant ainsi cet autre côté.

Éveiller des sentiments réveille diverses zones d’une femme et de son corps.

« Qu’est-ce que je veux de ma vie ? »

« Qui suis-je ? »

« Ce mariage est-il vraiment fait pour moi ? »

« Ai-je envie qu’il continue de me traiter de la sorte ? »

Ce sont les premières étapes du retour à soi.

Pour répondre à ces questions, vous devez vous tourner vers vous-même, vous donner du temps, de l’espace et dans la solitude pour ressentir ce qui se passe en vous.

J’ai vu beaucoup de femmes fortes qui parlent de choses douloureuses qui leur sont arrivées dans leur vie, et en même temps, elles ne peuvent pas verser une seule larme.

Elles font d’une manière ou d’une autre la thérapie comme un autre projet, elles peuvent le faire… Du côté rationnel.

Puis, ces mêmes femmes se mettent à pleurer seules, sans un seul mot, un simple regard suffit.

Je sais que c’est à ce moment-là que la guérison commence en elles, quelque chose qui les aidera à connaître chaque recoin de leur être et à retrouver leur vie.

Je le sais parce que j’ai moi-même fait partie de ce processus.

Elles se rapprochent peu à peu de leur côté féminin, de cette part vulnérable qu’elles ont si habilement cachée.

Elles abandonnent tous les événements douloureux qu’elles ne se sont jamais permises de pleurer et montrent devant qui que ce soit qu’elles ne peuvent pas tout faire seules.

Si vous êtes une femme forte, sachez que vous n’êtes pas obligée de le faire !

En versant des larmes, ce mur solide qui vous protège de la réalité de la vie commence à s’effondrer.

Après cela, vous sentez qu’en surmontant vos faiblesses, vous devenez réellement plus forte et plus indépendante.

C’est la clé pour sortir des mauvaises relations, insatisfaisantes et toxiques et lâcher prise.

Même s’il vous semblait que vous obteniez de la sécurité, de la protection et de la détente d’un tel homme, vous vous éloigniez en réalité de vous-même.

En essayant de toutes vos forces de maintenir cette relation, vous avez en fait perdu la vie.

À l’époque, il était trop difficile d’admettre que ce n’était pas votre défaite d’abandonner une relation qui ne vous rendait pas heureuse.

Il est important de se rappeler qu’une seule personne ne peut pas répondre à tous vos besoins, surtout pas un partenaire amoureux.

Vous devez vous le donner par l’amour-propre.

Or, la première étape est d’admettre que parfois, il n’y a rien de mal à être qui on est.

Les femmes ne sont jamais plus fortes que lorsqu’elles acceptent leurs faiblesses.

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