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J’apprends à lâcher prise

J’apprends à lâcher prise

Apprendre à lâcher prise… Pourquoi est-ce si important ? Simplement, parce que c’est indispensable au bonheur. 

Alors, je sais, c’est une sacré affirmation que je vous propose sachant que le bonheur est un concept subjectif et que la définition de ce à quoi il correspond est propre à chacun. Pourtant, le lâcher prise comme condition au bonheur est une idée universelle et indispensable à tous. En tous cas, elle ne peut être que bénéfique.

Parce qu’être heureux, c’est accepter les choses telles qu’elles sont et renoncer à toutes celles que l’on ne peut pas contrôler. Sans quoi, on se retrouve à courir après dès choses inaccessibles et on passe ainsi des années, voire une vie entière dans la frustration et la tristesse.

Dit comme ça, ça a l’air très simple. Mais alors :

Pourquoi a-t-on autant de mal à trouver le bonheur ?

Tout simplement parce que l’être humain est un être complexe. De fait, ce qui pourrait être très simple devient compliqué dès que c’est mis entre les mains d’un être complexe… Difficile, n’est-ce pas ?

Nous aspirons tous à être heureux. Particulièrement aujourd’hui, où le bonheur semble être le graal que nous nous devons tous de trouver. En effet, de nos jours, il ne fait pas bon afficher son malheur ou ses chagrins. Au contraire, il faut être heureux, en toutes circonstances et en tous temps.

Et Instagram se charge bien de nous le rappeler !

Ce que j’ai compris, c’est que le bonheur n’était qu’un état. Au même titre que la tristesse, l’enthousiasme ou l’excitation. Un état passager et éphémère. En somme, on ne peut pas être heureux tout le temps et je crois que c’est une chose que beaucoup de monde a du mal à accepter.

Et en apprenant à lâcher prise, j’ai aussi appris à savourer mes moments de bonheur pour ce qu’ils sont, des instants à durée déterminée. C’est d’ailleurs ce qui fait toute leur saveur !

En tous les cas, je crois que se questionner sur le bonheur et sur sa définition (toute personnelle) du bonheur ne peut être que positif. Comme toujours dans la vie, il s’agit d’apprendre et de s’enrichir au fil de ses expériences. Accepter le bonheur comme ce qu’il est vraiment m’a permis d’en profiter davantage !

J’apprends à regarder le monde et la vie différemment

J’apprends peu à peu et en grandissant à lâcher prise. J’apprends à ne plus forcer les événements et à les accepter tels qu’ils sont ou tels qu’ils viennent.

J’apprends à prendre la vie telle qu’elle vient. J’apprends à faire confiance. Les choses sont telles qu’elles sont et parfois il n’y a rien que nous ne puissions y faire. Et c’est un fait que j’essaie d’accepter.

J’apprends à ne plus courir après les choses ou après les gens. Parce que ça ne sert à rien. Il faut que je réussisse à faire confiance à l’univers. Parce que je crois que quand on court après quelque chose ou après quelqu’un, ce n’est pas bon signe. C’est au contraire le signe de quelque chose qui n’est pas supposé être, se réaliser, exister, etc.

Et je pense notamment à l’amour. J’apprends à ne plus courir après un homme. J’ai compris que devoir courir après quelqu’un signifiait que celui-ci n’avait pas envie d’être attrapé, ni de s’arrêter, ni de s’immobiliser à côté de vous.

Comme je l’ai déjà dit, je redécouvre peu à peu la confiance. Et j’ai la foi. Je crois que mon destin frappera tôt ou tard à ma porte et qu’il n’y a rien que je puisse faire pour le précipiter.

Attention, je ne dis aucunement que je serai passive, mais plutôt que je ne m’engagerai plus dans des combats perdus d’avance.

Je cesse de chercher l’amour

Parce que je crois que c’est lui qui finira par me trouver ! Je dis stop aux nuits blanches et aux larmes. Stop à tous ces messages qu’il me faut décoder et à tous ces signaux contradictoires que je dois décrypter.

En lieu et place, je vais attendre, patiemment. Attendre le signe, le message qui sera si clair que je n’aurais presque rien à faire pour le comprendre. J’attends quelqu’un de bien en fait. Quelqu’un qui ne fera pas naître le doute en moi et qui saura me prouver que mon attente n’a pas été vaine. Que ma patience a enfin été récompensée.

J’ai dû accepter que certaines personnes ne voulaient tout simplement pas de moi et j’apprends à lâcher prise. J’apprends à renoncer à ces personnes-là et à les laisser reprendre le cours de leur vie, sans que ça n’ait d’influence néfaste sur la mienne. Je les invite à sortir de ma vie, à vitesse grand V pour que je puisse enfin la reprendre en main et me concentrer sur moi.

Je ne veux plus d’histoires à durée déterminée. Je ne veux plus d’hommes ravis de coucher avec moi mais réfractaires à l’idée de passer une nuit entière à mes côtés. Je ne veux plus offrir mon cœur à des hommes qui se fichent de se voir donner une chose aussi précieuse.

Parce que je veux un homme qui me protège.

J’ai envie d’un amour qui soit vrai, qui soit simple, qui soit partagé et qui soit passionné. Et j’apprends à attendre cet amour-là, plutôt qu’à courir après des chimères qui ne sont finalement qu’une source de douleur.

J’apprends à être patiente

J’apprends à m’accepter telle que je suis. J’apprends aussi à être indulgente avec moi-même. Bref, j’apprends à lâcher prise. J’apprends à redéfinir mes priorités et à ne me concentrer que sur ce qui compte vraiment, moi notamment.

J’apprends à ne plus culpabiliser à la moindre erreur. Parce que nous en faisons tous et qu’il faut cesser de s’en vouloir au moindre faux pas. J’apprends à être moins exigeante avec moi-même et à me donner du temps.

J’apprends à être patiente. 

Mes rêves ne se réaliseront pas en une nuit et aujourd’hui, je le comprends. Je ne suis plus aussi pressée que j’ai pu l’être plus jeune et je sais que le temps est mon meilleur ami.

Mais plus que tout, j’apprends à me pardonner les erreurs commises. J’apprends à faire de mes erreurs des forces et à ne plus les laisser me définir. Je suis bien plus que mes erreurs. Je suis diverse et riche.

Les erreurs que l’on fait sont un peu comme des cicatrices intimes que l’on porte tout au long de notre vie. Mais elles ne sont pas des cicatrices dont il faut avoir honte. Au contraire, elles sont une richesse. Elles sont la preuve de notre courage et du fait que l’on a essayé. Elles prouvent que l’on a jamais abandonné et que l’on s’est battu jusqu’au bout.

Nos erreurs prouvent que l’on a pris des risques et que l’on n’a pas pris les choses pour acquises.

Ces erreurs sont en partie la raison de ma sagesse d’aujourd’hui. Certes, elles ne me définissent pas mais elles ont participé à faire de moi celle que je suis aujourd’hui. Cependant, j’ai compris qu’en courant après des choses que ne nous sont pas destinées et qu’en forçant les événements ou les gens, c’est là que l’on fait des erreurs.

Et c’est une attitude à laquelle je ne céderai plus aujourd’hui.

Je n’ai plus besoin d’avoir un contrôle absolu sur tout

Plus jeune, je ressentais ce besoin intense de tout contrôler, chaque aspect de ma vie personnelle, professionnelle et même spirituelle. J’avais besoin de savoir que tout était sous contrôle, que j’avais une pleine maitrise de ma vie.

Et avec le recul, j’ai réalisé que j’avais tort. La vie est belle quand elle est pleine de surprises et non pas quand elle est si maitrisée que l’on tombe dans une sempiternelle routine.

Je n’ai pas réponse à tout. Je ne réussis pas toujours comme je le voudrais. J’ai parfois des doutes et rarement des certitudes. Et c’est très bien ainsi ! J’apprends à accepter cette incertitude inhérente à la vie humaine et à vivre sereinement avec elle.

J’apprends à laisser la vie suivre son cours, sans me sentir piégée ou asphyxiée. J’ai compris que dans la vie, on n’avait pas toujours ce que l’on voulait, mais très souvent ce dont on avait besoin. N’est-ce pas le principal ?

Parce que oui, j’apprends aussi à faire la différence entre ce qui est indispensable et ce qui est superflu. J’apprends à me décharger de toutes choses superficielles et inutiles pour me recentrer sur ce qui compte vraiment.

La vie et ses incertitudes n’est pas une ennemie qu’il s’agit de dompter, mais une amie en laquelle il faut apprendre à avoir confiance. 

J’essaie de comprendre les choses, les situations et les gens. De les analyser et de les accepter tels qu’ils sont. J’apprends à aimer les choses pour leur réalité et non pas pour ce que j’aimerais qu’elles soient un jour. J’apprends à aimer la vie, même quand elle est difficile et qu’elle me met à l’épreuve.

J’apprends à accepter MA vie, même quand elle est source de frustration et de souffrances. J’apprends à chérir les opportunités et les aventures qu’elle m’offre. J’apprends à cohabiter avec les souvenirs qu’elle me laisse, les rires qu’elle me donne et les chagrins qu’il me faut, de temps à autre, supporter.

J’apprends à relativiser

J’apprends, peu à peu à prendre du recul sur ma vie en général et sur toutes les petites choses qui la composent. C’est-à-dire que j’apprends à me détacher des événements et des choses, à les observer avec un regard objectif et lointain.

J’apprends à me poser les bonnes questions. J’apprends à me concentrer sur moi, tout en respectant les autres et en faisant de mon mieux pour les comprendre et pour faire preuve de tolérance.

J’apprends à ne plus réagir au quart de tour et à prendre le temps de réfléchir. Je ne suis plus une enfant et je suis capable de réagir autrement qu’avec colère, même face à une situation difficile. Bref, je grandis et j’apprends à apprécier ce changement de perspective qui est celui qu’apporte la « sagesse ».

J’ai surtout compris que quand on était impulsif et que l’on réagissait à chaud, sans recul et sans réflexion préalable, on prenait de mauvaises décisions. Décisions que l’on finissait par regretter et à cause desquelles on finissait aussi par s’en vouloir. Un véritable cercle vicieux !

J’apprends donc à être plus positive. J’apprends à évacuer le stress non nécessaire, la colère ou les angoisses. J’apprends aussi à surmonter mes peurs. Surtout, j’essaie de me concentrer sur le présent. J’essaie de ne plus vivre dans le passé et d’accepter le passé tel qu’il est, sans le laisser me définir.

La vie est belle

J’apprends à lâcher prise parce que oui, en fin de compte, la vie est belle. Il suffit de s’arrêter un instant et de regarder un peu autour de soi pour s’en apercevoir. Nombreux sont ceux qui passent leur temps à regretter et à ruminer leurs moments difficiles. Pourtant, il est si facile de faire une pause et de prendre un peu de recul, pour réaliser qu’on a de la chance.

Ne vous méprenez pas, je ne jette la pierre sur personne. Bien au contraire. Certaines blessures sont si douloureuses qu’elles exigent des années entières de guérison. Et personne n’est en droit de juger les autres ou le temps qu’il leur faut pour se remettre.

Ce que je veux simplement dire, c’est qu’il est important de prendre du recul et de se demander ce qui compre vraiment. Il est primordial de prendre du temps pour soi et surtout de se concentrer sur le positif, plutôt que sur le négatif. Il faut apprendre à voir le verre à moitié plein.

Je crois que la clé du bonheur est celle-ci : il faut envisager la vie comme une personne, un être humain fait de chair et de sang. Et comme nous, la vie tâtonne parfois et commet des erreurs. Elle se trompe, se méprend et se trompe de chemin. Comme nous, elle est faite de défauts et de qualités. De ténèbres et de lumière.

Mais comme nous, elle finit toujours par retrouver la bonne voie. 

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