À toutes les jeunes mamans : faites-moi confiance, tout va bien se passer !
Quand j’ai vu mon bébé pour la première fois, je ne pouvais pas détourner le regard. Cette petite boule de joie était tout ce dont j’avais toujours rêvé. Pour moi, mon enfant était la perfection réincarnée. Les neuf mois qui ont précédé la naissance de mon bébé ont été remplis de doutes.
Tout le monde faisait des commentaires sur ma grossesse et me donnait des conseils sur la façon dont je devais élever mon enfant. Je ne doutais donc pas parce que je ne voulais pas de cet enfant (je le désirais de tout mon coeur) mais parce que les avis des autres m’ont poussée à tout remettre en question.
Chacun avait sa propre opinion : « Repose-toi », « Non, il faut que tu marches le plus possible », « Mange beaucoup de fruits », « Non, il faut faire attention au sucre »… Durant toute ma grossesse, les gens, pour une raison qui m’échappe encore, pensait qu’ils avaient le droit de s’immiscer dans mon intimité et de donner leur avis parce qu’ils étaient déjà passé par là ou car ils avaient une amie dont la grossesse ne s’était pas passée comme prévue.
Je ne sais pas si c’était dû à mon jeune âge ou si, tout simplement, la société moderne et le manque évident de vie privée qui va avec ont donné le sentiment à mes proches, et aux inconnus, qu’ils me connaissaient et qu’ils savaient ce qui était le mieux pour moi. Tous ces avis me donnaient mal au crâne et me poussaient à me poser des tas de questions.
Est-ce que je vais être une bonne mère ? Comment savoir si je mets en danger la vie de mon bébé ? Qu’est-ce que je dois faire s’il a mal ? Comment vais-je savoir s’il a faim ou soif ? Des tonnes de questions, comme je vous le disais. Je pensais qu’avec le temps, les gens se lasseraient et passeraient à autre chose. Mais, non…
Les choses n’ont fait qu’empirer. Après les commentaires sur ma grossesse, le temps était venu aux conseils sur la maternité. « Tu dois apprendre tout de suite à ton enfant à respecter des horaires fixes : manger, dormir et se laver toujours au même moment ». « Non, tu dois prendre le temps d’écouter les besoins de ton enfant. »
Mais, ce qui m’effrayait le plus c’était les avis sur la santé et le bien-être de mon enfant. « S’il pleure, après que tu lui aies donné à manger, c’est qu’il a sûrement des problèmes intestinaux. » « Si tu vois qu’il a la peau qui pèle, c’est qu’il ne reçoit pas assez d’eau. » « S’il ne dort pas, c’est qu’il lui manque quelque chose. » « As-tu prévu de lui donner des vitamines ? »
Donc, avant même de donner naissance, je pensais déjà que j’allais tout rater et que je serais une mauvaise mère, incapable de prendre soin de mon enfant. Les commentaires du genre, « Ne t’attends pas à ce que ton fiancé t’aide. Il va dormir et aller au travail et te laisser te débrouiller seule. Tu seras fatiguée et stressée… Tu vas voir, c’est très difficile. » n’aidaient absolument à la situation.
La plupart du temps, je réussissais à passer outre ces commentaires et à les bloquer ; comme s’ils n’étaient qu’une égratignure que je m’étais faite en nettoyant mon jardin. Les regards constants de pitié et la question, « Est-ce que tu vas bien ? », que j’entendais tout le temps, me poussaient à remettre en question mes futures compétences de mère.
J’avais l’impression d’être la victime d’un crime haineux alors qu’en fait j’allais simplement avoir un bébé, à l’âge de 21 ans, avec mon fiancé de l’époque, depuis devenu mon mari. Il n’y avait rien de mal à cela mais, pour une raison ou une autre, les gens autour de moi, influencés par la société moderne, m’ont convaincue que ce n’était pas un bon choix.
J’ai alors dû apprendre à me protéger, à être forte et à ignorer les commentaires négatifs des inconnus mais aussi ceux de mes proches. J’ai compris que les gens s’inquiétaient vraiment pour moi et pour mon futur. Mais, ils n’avaient absolument pas besoin de se préoccuper de moi, de mon enfant ou de notre futur.
Puis, j’ai dû faire la part des choses : mettre de côté les avis de toutes ces personnes « bien intentionnées » (parce qu’elles disent toujours qu’elles veulent t’aider). Je me suis concentrée sur moi-même et sur ma famille. Pendant ma grossesse, j’ai écouté les conseils de mes docteurs (et seulement les leurs) et après l’accouchement, j’ai suivi mon instinct.
Parce que c’est quelque chose que peu de personnes vous mentionne : l’instinct maternel. Il naît dès que vous voyez pour la première fois votre enfant. Vous savez que vous allez lui donner tout ce que vous avez et que, même si vous faites des erreurs, tout va bien se passer ! Aucune mère ne mettrait en danger son enfant exprès.
Mon bébé m’a donné une force incroyable et, aujourd’hui, je me sens plus belle et confiante que jamais. Je sais qu’à la fin de la journée, quand je le couche, il est mon enfant, mon amour, mon univers…
Les doutes que j’avais à propos de mes capacités maternelles se sont complètement dissipés lorsque j’ai vu mon enfant pour la première fois. Peut-être que tout le monde n’est pas comme moi mais je voulais dire à toutes les jeunes mamans de ce monde : tout va bien se passer !
N’écoutez pas les autres, trouvez un équilibre avec votre partenaire et écoutez votre instinct. Parce que votre compagnon, votre fiancé ou votre mari et vous avez un objectif commun : prendre soin de votre enfant et lui assurer une vie saine et heureuse. N’oubliez pas : tous ces gens qui vous donnent leurs avis (non désirés) ne vivent pas avec vous et ne sont pas toujours bien intentionnés.
Le soir, quand vous embrassez votre bébé avant le coucher, sachez que vous êtes leur monde et que même s’il n’est qu’un petit bout de chou, il vous aime déjà plus que tout !
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