Je pensais que je souffrirais, que mon cœur serait affligé par la perte de toi. Ou pire, peut-être qu’il arrêterait complètement de battre.
Peut-être que sans toi, je cesserais tout simplement d’exister.
Je pensais que j’allais partir à la dérive, car tu avais été l’ancre sur laquelle j’avais formé mon identité, la boussole sur laquelle j’avais compté pour me guider. Je pensais que sans toi, je serais perdue, désorientée.
Je m’attendais à goûter des larmes salées tombant sur des lèvres qui parlaient si affectueusement de toi autrefois ; que ma tête reposerait sur mon oreiller humide de larmes pendant des jours.
Mais un jour, j’ai su.
Je ne m’attendais pas à un tel soulagement quand j’ai coupé les cordes qui m’avaient attachée à toi un jour. Un instant d’une grande clarté. Un instant, où j’ai enfin su.
Je n’avais plus besoin de toi.
Je n’avais plus besoin de ton opinion sur moi, de ton affirmation, de ton approbation.
Je n’avais plus besoin de tes jugements, de tes critiques, de tes condamnations.
Je n’avais plus besoin de tes attentes que je ne pourrais jamais satisfaire ; tes cerceaux trop hauts pour sauter à travers, tes cages qui changeaient avec chaque brise changeante.
Je n’avais plus besoin de tes reproches, de tes excuses, de tes justifications.
Je n’avais plus besoin de ton pseudo amour, plein de conditions et attaché à des conditions.
Je pensais que j’avais besoin de toi. Ce n’était pas le cas.
Je pensais que ce serait dur de te laisser partir. Ça n’a pas été le cas.
Je pensais que tu me manquerais. Ce n’est pas le cas.
Car en un instant, mon cœur s’est éveillé à la vérité sur ce que je suis.
Je suis plus que les mensonges que tu m’as fait croire sur moi-même. Je suis plus que le regard de l’échec dans tes yeux quand je n’ai pas répondu à tes exigences. Je suis plus que ce que tu m’as fait ressentir. Je suis plus que les façons par lesquelles tu as essayé de me briser.
Je suis une guerrière, sculptée par les mains du Créateur, façonnée par les mains mêmes qui ont créé les océans et les étoiles, les montagnes et l’air.
Je suis forte, courageuse, sage. Je suis un esprit doux avec le cœur d’une lionne.
Je suis créative, passionnée, sensible et gentille. J’ai le cœur et l’esprit ouverts. Je suis puissante, généreuse, attentionnée, audacieuse, empathique, compréhensive, complexe, courageuse, compréhensive, compatissante, empathique.
Je suis tout ce que tu n’es pas.
Je ne porterai plus la honte dont tu m’as accablé.
Cette honte t’appartient.
Et je ne porterai plus ma haine pour toi.
Car cela ne ferait que me lier à tes ténèbres et te donnerait la permission de détruire ma lumière. Elle te permettrait de rester en moi, de détruire ma paix, de noircir mon cœur de la malice qui vit en toi.
Elle me lierait à ton amertume destructrice, à ta laideur.
Ça m’ancrerait encore une fois à toi, qui as essayé de me noyer.
Au lieu de cela, je vais choisir d’aller dans le monde et d’aimer plus férocement, de montrer plus de compassion, d’être plus généreuse, d’offrir plus de bonté.
Je choisirai de pardonner. Pour moi, pas pour toi.
Je choisirai de semer ce que je souhaite voir récolté pour l’avenir de mes enfants.
Je choisirai de ne pas donner de pouvoir à la haine.
Je choisirai la liberté.
Je choisirai l’amour.
Je resterai ferme sur la vérité inébranlable de qui je suis.
Et je m’élèverai jusqu’à des sommets dont tu ne feras que rêver.
Je ne suis plus retenue par tout ce que je t’ai permis d’être dans ma vie.
Je n’ai plus besoin de toi.
Je suis libre.
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Il s’est avéré que le Prince charmant n’était en fait rien d’autre qu’une définition plutôt fidèle du psychopathe. Voilà ce qui t’attend si tu restes dans une relation amoureuse avec un homme toxique!