Les mamans sont parfois surprotectrices avec leurs enfants.
Nous sommes nées avec un instinct de protection que l’on ne peut presque pas contrôler.
Nous ne voulons pas que notre enfant se blesse, pleure, ait des moments difficiles…
Alors, nous faisons beaucoup de choses pour l’enfant.
Et parfois, ce n’est vraiment pas bon pour lui.
Savez-vous que les jeunes conducteurs de 17 à 24 ans ont beaucoup plus d’accidents de la circulation que les autres tranchent d’âge ?
Et ce n’est pas parce qu’ils viennent d’obtenir une voiture dernier cri de la part de papa et maman.
La raison se cache ailleurs !
Bien que les jeunes aient une bonne vue, une bonne attention et de bons réflexes, ils sont beaucoup plus impliqués dans les accidents de la circulation.
Est-ce peut-être parce qu’ils manquent d’expérience ?
Pas vraiment !
De nombreuses recherches ont été menées sur ce sujet et les chercheurs sont arrivés à la conclusion que les jeunes ne sont pas conscients du danger réel.
C’est en partie la faute des jeux vidéo, en partie la faute des parents.
Vous devez permettre à votre enfant de découvrir le monde réel dans un environnement sûr.
La meilleure façon d’apprendre est des erreurs, mais des leurs, pas des vôtres.
Lorsque les enfants jouent à des jeux vidéo, ils peuvent faire beaucoup de choses sans aucune conséquence.
Ils peuvent conduire rapidement une voiture virtuelle et recommencer une centaine de fois.
Même lorsqu’ils plantent leur voiture dans le jeu, ils ne ressentent aucune douleur.
Alors, ils montent dans une vraie voiture et vont répéter la scène du jeu vidéo.
Après cela, malheureusement, ils ressentent souvent de la douleur, car la réalité est différente.
Elle est bien plus brutale.
Les enfants d’aujourd’hui doivent apprendre à repérer un danger réel.
Si nous leur disons constamment de ne pas grimper aux arbres et que nous tournons autour de cet arbre comme si nous étions un filet de sécurité, si nous nous inquiétons constamment pour eux de ce qu’ils portent, s’ils ont attaché leurs lacets…
Nous les rendons incompétents.
L’enfant doit tomber, doit connaître un échec, doit ressentir de la gêne et de la douleur, il doit apprendre le lien entre l’action et la réaction.
Après tout, ce n’est que dans le futur qu’il pourra évaluer son comportement.
Voici deux bonnes questions à vous poser pour décider si une activité est bonne ou non pour votre enfant :
- Quel est le pire qui puisse arriver ?
- Qu’est-ce qui pourrait arriver de mieux ?
Parfois, en tant que parents, nous prenons des décisions par peur et non par réalité.
Si un enfant se mouille les pieds, le pire qui puisse arriver est qu’il attrape un rhume.
S’il court et tombe, il pourrait avoir une ecchymose.
Et alors ?
Tout commence par des flaques d’eau.
De nombreux parents, lorsqu’ils voient une flaque d’eau sur la route, diront à leur enfant de ne pas marcher dans une flaque d’eau.
Or, c’est exactement le début de l’apprentissage de l’action et de la réaction.
Lorsqu’un enfant entre dans l’eau, l’eau éclabousse.
Peut-être qu’il va rester sec, peut-être qu’il va complètement mouiller ses chaussures et ses chaussettes.
Ainsi, l’enfant sera mal à l’aise.
Qui aime patauger dans des chaussures mouillées ?
La prochaine fois, il pourra décider lui-même de sauter dans la flaque d’eau ou d’éviter les chaussettes mouillées.
Peut-être qu’il se souviendra de mettre ses bottes quand il verra par la fenêtre qu’il pleut.
Et ici, les papas sont souvent meilleurs que les mamans.
Les papas permettront dans la plupart des cas à l’enfant de se comporter de manière plus risquée, d’être plus sauvage et de ne pas nécessairement faire des choses pour plaire aux parents.
Les papas auront rarement une paire de chaussettes de rechange avec eux dans leur sac lorsque l’enfant se mouille les pieds dans une flaque d’eau.
Ils ne parleront pas pendant des heures des conséquences.
Et surtout, papa ne fera rien à la place de l’enfant.
L’enfant a besoin de ressentir de l’inconfort et du danger.
Bien sûr, vous ne le laisserez pas risquer sa vie, bien sûr, vous empêcherez l’enfant de faire du vélo sur la route ou de sauter d’un pont.
Nous, les parents, savons ce qui est un danger pour la vie et ce qui n’est qu’un danger de ressentir un inconfort tel qu’un genou ensanglanté ou une coupure au coude.
Si vous avez peur que votre enfant tombe de l’arbre, laissez-le explorer les dispositifs d’escalade dans les aires de jeux.
Là, il a la protection nécessaire et un sol plus doux au cas où il glisserait.
Tout cela est très bien pour les enfants.
Un comportement surprotecteur n’enseigne pas aux enfants les situations réelles, qu’il s’agisse de choses physiques ou psychologiques.
Conclusion
Parfois, les papas sont meilleurs que les mamans parce qu’ils laissent les enfants être des enfants.
Ils ne se préoccupent pas des petits bobos.
Ils veulent que leurs enfants grandissent en découvrant le monde.
Et ils sont conscients qu’ils doivent faire certaines expériences par eux-mêmes.
Voilà ce qui les différencie des mamans !
Et peut-être que nous devrions un peu prendre exemple sur eux ?
Que pensez-vous de cette idée ?
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