Les limites sont un cadre, des lignes directrices qui montrent quels comportements sont acceptables et lesquels ne le sont pas.
Elles doivent être claires, concrètes et bien définies.
Il est important d’être cohérente lors de l’établissement des limites, car dans ce cas, l’enfant saura qu’elles ne peuvent être négociées à tout moment et n’importe où.
Si on y regarde de plus près, on voit souvent des parents qui exigent en vain que leur enfant (ne) fasse (pas) quelque chose.
Mais sans succès…
- Comment fixer les limites si nécessaires à la bonne croissance et au bon développement de votre enfant ?
- Pourquoi dire « oui » et pourquoi pas ?
- Comment refuser sans blesser votre enfant ?
- Comment évaluer si les limites sont justes et que faire si l’enfant ne les respecte pas ?
Autant de questions auxquelles nous cherchons des réponses aujourd’hui.
Il est clair que grandir dans des limites positives est le meilleur moyen pour un enfant de développer progressivement des compétences de vie et d’apprendre à faire face aux défis quotidiens.
Elles doivent donc être définies en temps opportun.
Il est important de faire cela dans une atmosphère d’amour et d’acceptation, c’est-à-dire avant, et non après, que le problème se pose.
Exemple : si tu es prêt à dormir à 19 h 30 (brossage de dents, pyjama), on pourra lire une histoire ensemble.
De plus, des limites bien établies doivent tenir compte des besoins des parents et des enfants.
Exemple : je me ferai un plaisir de t’emmener au parc dès que tu auras rangé tes jouets.
Lorsque vous lui demandez de dire ou faire quelque chose, vous devez trouver vous-même la réponse à l’avance, en réexaminant les valeurs et les règles de votre famille.
Certes, avant de dire « non », il faut bien réfléchir, pour ne pas changer sans cesse les règles.
Là encore, il faut garder à l’esprit que les limites ne sont pas fixées « une fois pour toutes », mais qu’elles devraient être modifiées au fil du temps pour s’adapter à l’âge de l’enfant.
Lorsque nous fixons des limites, nous devons être capables de faire la distinction entre les désirs et les besoins des enfants.
Les enfants ne sont souvent pas conscients de leurs besoins, mais ils savent presque toujours ce qu’ils veulent.
Si les parents ne satisfont que les souhaits des enfants, alors les enfants décident, ce à quoi ils ne sont bien sûr pas prêts.
Ce faisant, nous devons savoir à quoi nous ne devons jamais dire « non ».
Bien sûr, ce sont les besoins fondamentaux des enfants en matière de nourriture, de vêtements, de chaussures, de santé, de sommeil, d’amour et de relations sociales.
On peut dire « non » à tout le reste si on pense que c’est la meilleure option pour le moment.
La prochaine chose importante est la cohérence.
Si vous êtes cohérente, votre enfant saura que les limites ne peuvent pas être négociées n’importe quand et n’importe où.
Bien sûr, cela ne signifie pas que vous devez être rigide.
En fait, parfois, vous devez être flexible, surtout si l’enfant présente un bon argument.
Vous devez alors lui faire savoir que vous respectez son opinion.
Lorsque nous disons « non » après tout, les enfants deviennent déçus, tristes, en colère et se mettent à pleurer.
C’est une façon normale pour un enfant de réagir à la frustration et il faut savoir que c’est nécessaire pour grandir.
Quand les enfants sont en colère et frustrés, il ne faut pas se moquer d’eux ou les blâmer.
Il est nécessaire d’accepter les sentiments de l’enfant, de sympathiser avec lui, de l’aider à diriger ses émotions et de rester cohérente.
Les enfants de parents dociles deviennent de petits « tyrans » !
Il est important de ne pas céder lorsqu’un enfant supplie, pleure, crie ou proteste de quelque manière que ce soit contre les règles que vous avez fixées.
Si nous cédons, l’enfant apprendra que par un tel comportement, il peut obtenir ce qu’il veut et la prochaine fois, il recourra à la même méthode.
Si l’enfant apprend que tout sera comme il veut, s’il pleure, crie, se jette par terre, il utilisera le même comportement à la maternelle, ce qui rendra difficile la socialisation de l’enfant.
Lors de la fixation des limites, il faut s’assurer que l’enfant vous entend et vous comprend.
Il est donc préférable de s’asseoir avec lui (se mettre à sa hauteur), de le regarder dans les yeux et de dire dans un vocabulaire simple et clair ce que vous attendez de lui.
Lorsque vous expliquez les limites et les règles à votre enfant, utilisez des messages avec le prénom « je » au lieu de messages avec le prénom « tu ».
Les messages en « je » signifient une manière ouverte et honnête de communiquer, tandis que les messages en « tu » sont évaluatifs, accusateurs et critiques.
Vous ne devez jamais promettre ce que vous ne pouvez pas accomplir.
Ne cédez pas non plus aux pressions de votre enfant, car sinon vous montrerez à l’enfant que vous ne pensez pas ce que vous dites.
Si vous voulez être flexible, faites-le avant que votre enfant ne vous demande d’abandonner.
Dans la mesure du possible, exigez des comportements que vous voulez que votre enfant répète.
Donc n’insistez pas sur les comportements que vous ne voulez pas.
Au lieu de :
Tu ne peux pas jouer tant que tu n’as pas rangé ta chambre !
Il vaut mieux dire :
Dès que la chambre sera rangée, tu pourras jouer tranquillement.
Vous dites la même chose, mais le message est différent.
C’est une promesse et non une menace.
Lorsque les parents adhèrent systématiquement aux limites et aux conséquences qu’ils fixent, les enfants apprennent plus facilement à respecter les autres, à développer une meilleure maîtrise de soi, à développer la capacité de tolérer la frustration et à assumer la responsabilité de leurs actes.
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