Nous ne sommes pas obligées de souffrir après une rupture

Je me souviendrai toujours de ma première rupture et de comment j’ai vécu les premiers mois ensuite.

Chaque matin, je me réveillais, ouvrais les yeux et baillais en m’étirant.

Puis comme d’habitude, je savais que je devais sortir du lit, me préparer pour la journée et aller à l’unif.

C’était toujours à ce moment-là que mon cerveau décidait de me rappeler que j’avais rompu.

Ce sentiment horrible qui frôlait la dépression me submergeait alors. Comme si une vague de malheurs attendait toute la nuit pour balayer mon lit et me noyer le matin.

Et chaque matin, j’avais l’impression que je n’allais jamais pouvoir échapper à cette vague.

Cela s’est produit pendant environ 2 mois, tous les matins. Ensuite, ça a commencé à aller mieux.

J’avais évolué. Mes journées n’étaient plus si mauvaises et je me suis retrouvée à moins penser à mon ex.

Jusqu’à ce que je voie de nouvelles photos de lui sur les réseaux sociaux : il semblait avoir bien digéré notre histoire.

Cela a été terrible. Je me suis sentie oubliée et misérable à nouveau. Il avait gagné et j’avais perdu.

Quelques mois me seront nécessaires pour m’en remettre…

Je suis certaine que vous êtes nombreuses à comprendre ce par quoi je suis passée et j’ai une bonne nouvelle pour vous : vous n’êtes pas obligées de continuer à souffrir après chaque rupture.

Changeons de perspective

Je crois que toutes les ruptures qui se sont jamais produites ou qui se produiront jamais sont nécessaires.

Pour des raisons infiniment différentes et dans des situations diverses, je ne vois plus la fin de mes histoires comme quelque chose de forcément négatif.

Je le clame haut et fort à présent : il est temps de voir les ruptures d’une autre façon.

Elles nous sont bénéfiques, dans la plupart des cas. 

D’abord parce qu’elles sont des repères qui nous disent où nous en sommes dans la vie et ensuite, parce qu’elles indiquent ce qui nous manque.

Si la relation a pris fin en raison d’un comportement infidèle à répétition, vous ne devriez pas vous épuiser à « pardonner » par exemple, ni à pleurer à chaudes larmes cette « perte ». Au lieu de cela, vous devriez gérer votre manque d’autodiscipline par exemple. Ou votre estime de soi.

Si votre mec vous a manquée de respect, qu’il vous traitait comme une option, vous devriez être heureuse de son départ, soulagée ; pas triste.

Une fois que nous commencerons à considérer chaque événement de notre vie comme une opportunité d’évolution, nous commencerons à gérer les choses différemment.

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Nous apprenons plus sur nous-mêmes au travers des ruptures

C’est un peu triste comme constat mais ça n’en est pas moins vrai.

Nous n’avons pas le choix, nous devons apprendre les leçons de nos échecs si nous souhaitons ne plus les reproduire.

Et c’est plus difficile de s’en rendre compte dans le confort d’une relation, même dysfonctionnelle.

De plus, nous ne l’admettons pas souvent mais nous jouons généralement un grand rôle dans les ruptures que nous vivons.

Pourtant, plutôt que de vraiment réfléchir à ce qu’il s’est passé, nous passerons nonchalamment à la prochaine relation.

Pourquoi ne pas utiliser les ruptures comme une occasion de réfléchir sur nous-mêmes ?

On pourrait remettre la faute sur le fait qu’être célibataire est de nos jours encore trop mal vu. On voit le célibat comme quelque chose de si négatif, que certaines continuent à croire qu’il y a quelque chose qui ne va pas chez elles si elles ne sont pas en couple.

Mais c’est absurde et totalement faux.

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L’énergie dépensée dans la souffrance pourrait être utilisée autrement

Nous pouvons nous distraire et faire toutes les choses qu’Internet et nos amies nous suggèrent de faire mais si nous ne prenons pas le temps pour un peu d’introspection, nous nous condamnons à reproduire les mêmes erreurs.

Nous répéterons le même schéma chez différentes personnes si nous ne faisons pas d’analyse « post-mortem » sur nos ex et le pourquoi nous les avions choisis.

C’est pour cette raison que « le temps qui guérit les blessures » n’est vrai que si vous passez ce temps à comprendre ce qu’il s’est produit.

Se distraire jusqu’à ce que le temps passe, cela ne fonctionne pas, peu importe ce que les gens vous diront.

Parfois, ce n’est vraiment pas de notre faute

Bien sûr, il y a aussi les ruptures qui nous prennent par surprise. Celles que personne n’aurait pu voir venir.

Ce sont les plus compliquées à vivre mais je vous promets qu’il est possible aussi de ne pas trop en souffrir, pas trop longtemps.

Tout est encore une question de perspective.

Rien n’arrive par hasard.

Si notre compagnon décide de nous quitter du jour au lendemain, dites-vous bien que c’est une attitude si méprisable qu’elle en dit long sur qui il était vraiment.

Ce n’est donc pas de notre faute et nous ne devrions pas pleurer cette perte aussi fort. Quelqu’un qui agit mal envers nous ne mérite pas nos larmes.

Lorsque nous commencerons à nous considérer comme des personnes de valeur, nous ne pleurerons plus les gens qui nous entraînent vers le bas. Nous verrons leur absence comme un privilège.

Ce n’était pas censé être

Les ruptures sont toujours une bonne chose car cela signifie qu’il y a de la place pour quelqu’un de nouveau, meilleur et plus compatible dans nos vies.

Nous perdons les pédales quand quelqu’un quitte notre univers parce que, pendant un moment, nous avons l’impression que ce que nous vivions était merveilleux et qu’il sera impossible d’approcher à nouveau de cette relative perfection.

Mais les ruptures nous présentent un monde entièrement nouveau, où tout est possible en fait.

Nous ne savons jamais si nous allons nous remettre avec un ex ou si nous le reverrons un jour mais une rupture est loin d’être la fin du monde.

Nous devons commencer à accepter que les choses qui doivent arriver, arriveront et toute la souffrance du monde n’y changera rien.

C’est très important de garder confiance en nous quand quelqu’un nous laisse partir. Et nous devons aussi nous aimer suffisamment pour laisser ce quelqu’un partir.

À la fin de la journée, la vie est un flux sans fin de va-et-vient.

Nous devons donc comprendre qu’il y a des gens, des lieux et des choses qui vont et viennent avec.

Les ruptures sont toujours une bonne chose car elles nous donnent une chance de devenir une meilleure personne, de débarrasser une toxine de notre vie ou de mettre en perspective qui devrait vraiment être à nos côtés.

Mais le plus important…

C’est de ne pas suivre aveuglément les « règles d’après ruptures » et de commencer à écouter ce dont nous avons besoin.

Guérir d’une rupture est une expérience propre à chacun.

Nous ne devrions pas nous attendre à être guérie après 30 jours sans contact. Ce n’est pas parce que nous laissons le temps passer que les choses s’amélioreront. Et nous ne pouvons pas toujours être reconnaissante pour les opportunités qu’offrent les ruptures.

Nous sommes des êtres humains qui traversont une période très difficile et la dernière chose dont nous avons besoin est de faire des choses en dehors de ce que notre corps, notre esprit et notre âme veulent.

Prenons ce qui résonne en nous et laissons le reste de côté. Et si ça veut dire ne pas être d’accord avec cet article, qu’il en soit ainsi ! Prenez soin de vous.

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