Les peurs irrationnelles, les sentiments négatifs et les angoisses pétrifiantes qui apparaissent de temps en temps en nous n’ont pas pour but de nous punir.
Au contraire, ces émotions inconfortables naissent en nous parce qu’elles sont un effet secondaire naturel de notre conscience de soi, de notre empathie et de notre dualité du bien vs le mal.
Et, ce n’est que lorsque nous sommes capables d’accepter ce mode de fonctionnement que nous pouvons nous débarrasser de l’idée qui dit que nous sommes censés penser de manière positive, tout le temps !
Oui… Apparemment, même après un drame, on devrait rester souriante, joviale et super positive. Mais, vous voulez connaître la vérité ?
En réalité, il est très malsain d’ignorer nos échecs, nos douleurs, nos blessures, nos défauts et nos faiblesses. Il faut un cœur fort, un esprit courageux et une âme sincère pour non seulement admettre que vous les avez, mais aussi être prête à travailler dessus.
D’ailleurs, je vais vous révéler un secret. Ce sont ces sentiments inconfortables qui indiquent que vous êtes une personne vraiment bien, au fond de vous. Ainsi, même si vous n’en êtes pas toujours consciente, vous avez un cœur d’or.
1. Vous pleurez facilement.
Cela signifie que vous êtes prête à vous exprimer émotionnellement. Tout le monde a l’impulsion naturelle de pleurer et de libérer ses sentiments.
Ainsi, lorsque trop d’émotions s’accumulent, il devient vital de se débarrasser de ce surplus d’énergie, positive ou négative, pour se sentir mieux.
Pourtant, beaucoup de personnes suppriment cette impulsion par peur de paraître faibles ou de faire face à leurs vraies émotions.
Mais, cela crée une tension intérieure insupportable qui peut se manifester par l’agressivité. D’ailleurs, la capacité de pleurer facilement est plus souvent un signe de force que de faiblesse.
2. Vous craignez de blesser accidentellement quelqu’un.
Le fait même que vous vous inquiétiez autant de blesser quelqu’un (involontairement) signifie que vous êtes plus gentille et empathique que vous ne le pensez.
Cette peur ne signifie pas toujours que vous pensez être une mauvaise personne. En effet, elle peut aussi signifier que vous comprenez bien que vous êtes un être humain, que vous faites des erreurs comme tout le monde et que vous ne voulez vraiment pas que quelqu’un soit pris entre les feux croisés de votre propre peur et de votre myopie.
D’ailleurs, cela veut aussi dire que vous faites attention aux gens qui vous entourent et que leur bien-être est très important pour vous.
3. Vous vous souciez de l’opinion des autres.
Bien que vous ne vouliez pas nécessairement que la perspective de l’opinion des autres contrôle toute votre vie (sérieusement, vous ne feriez jamais rien ou n’obtiendriez jamais rien), vous n’arrivez pas à complètement ignorer l’avis des autres.
Il serait bien plus malsain de ne pas du tout se soucier des pensées, des idées ou des réactions des autres à votre égard. En effet, il serait extrêmement égoïste de continuer à avancer sans se soucier de l’impact que vous avez sur les autres.
Si vous n’avez pas besoin de vous préoccuper de ce que ressentent les haineux que vous connaissez à peine, vous devez par contre vous préoccuper de ce que ressentent les personnes que vous aimez vraiment.
4. Vous réfléchissez trop à vos erreurs passées.
Cela signifie que vous pouvez reconnaître vos fautes. Ce qui n’est pas donné à tout le monde… Ainsi, au lieu de simplement regarder vos erreurs d’un œil désintéressé, vous essayez de faire une analyse sincère.
Vous ne cherchez pas à trouver des justifications ou des excuses pour votre comportement en disant que cela vous semblait bien à ce moment-là.
En effet, vous faites une rétrospective honnête : à qui avez-vous fait du mal ? Qu’est-ce que vous avez ressenti ? Qu’est-ce que les autres ont ressenti ?
Cela signifie que vous êtes plus forte que vous ne le pensez.
5. Vous avez du mal à vous pardonner.
Si le pardon de soi est essentiel à la santé émotionnelle, la résistance au « lâcher prise » de nos erreurs signifie que nous voulons nous assurer de ne pas les refaire. Et, c’est un véritable signe de croissance.
Bien qu’il ne soit pas nécessaire de ruminer, de s’attarder et de se rabaisser pour se maintenir à un niveau plus élevé, on peut au contraire tirer de ses erreurs une sagesse et une orientation – en tirer des leçons – et avancer de manière plus efficace.
Lorsque nous nous pardonnons trop facilement, c’est parfois parce que nous n’avons pas vraiment appris la leçon ou que nous ne prenons pas nos actes au sérieux.
6. Vous pardonnez très facilement.
En revanche, vous avez tendance à facilement pardonner aux autres. En effet, vous ne voulez pas blesser les gens en leur disant que leurs actions vous ont fait du mal donc vous passez l’éponge.
Cela ne signifie pas forcément que vous n’avez pas d’estime de soi. En fait, vous vous dites que la personne en question se sent suffisamment mal pour ne pas avoir à en rajouter une couche.
Bref, vous pensez d’abord à son bien-être, ce qui prouve votre grande générosité et votre capacité à faire la part des choses.
7. Vous avez peur d’être rejetée ou mal aimée.
Cela signifie que vous êtes empathique. Cela signifie également que vous valorisez le lien humain et l’authenticité.
C’est un niveau profond de gentillesse et de conscience de soi. Parfois, lorsque vous avez peur d’être honteuse, rejetée ou exclue d’un groupe c’est parce que vous vous souciez vraiment des sentiments des autres.
En fait, vous vous dites que si on ne veut pas de vous c’est parce que vous avez fait quelque chose de mal. Donc, vous essayez de découvrir ce que vous avez fait pour les blesser et ce que ces personnes ont ressenti à ce moment-là.
8. Vous ne voulez pas être une « mauvaise personne ».
Le simple fait que vous vous inquiétiez d’une telle chose signifie que vous n’êtes pas une mauvaise personne. Comment peut-on le savoir avec certitude ?
Parce que les personnes vraiment mauvaises ne s’inquiètent pas d’être de mauvaises personnes. En effet, elles continuent à faire ce qui leur plaît, sans se soucier de la façon dont leurs actions affectent les autres.
Le fait que vous vous souciez suffisamment de ce que vous faites ressentir aux autres est, en soi, un signe que vous vous en sortez mieux que vous ne le pensez.
Allez-y doucement, et accordez-vous un peu plus de crédit.
9. Vous avez le syndrome de l’imposteur.
Si vous avez parfois l’impression de ne pas être assez bonne, c’est que vous êtes en fait consciente de vos faiblesses et de vos défauts.
Cela signifie que vous êtes consciente de vous-même.
La vérité est que tout le monde a ces mêmes faiblesses et défauts mais tout le monde n’y pense pas, ne s’en inquiète pas ou ne les reconnaît même pas.
Le fait que vous les reconnaissiez ne signifie pas seulement que vous êtes prête à vous considérer comme un être humain dimensionnel – ce que nous sommes tous – mais cela signifie aussi que vous ne vous voilez pas la face.
Vous savez, en effet, que vous n’êtes pas parfaite.
10. Vous travaillez toujours sur vous-même.
Bien que cela signifie également que vous reconnaissez les domaines dans lesquels vous pouvez vous améliorer, la volonté de continuer à travailler sur soi-même signifie que vous n’êtes pas à l’abri d’un retour d’information.
Bref, vous voulez vous améliorer mais vous voulez aussi admettre vos erreurs.
Pour cela, il faut être une personne très forte, prête à mettre son égo de côté.
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