Je ne resterai pas une minute de plus dans ta vie

Je ne vais pas mentir, j’éprouve toujours un pincement au cœur à chaque fois que je repense à notre histoire.

Pas à cause de toi.

À cause de moi et de m’être laissée piégée si facilement.

Je voulais cet amour plus que toi, plus que tout. Et c’est ainsi que les choses se sont dégradées avant même qu’elles ne commencent.

Je savais que je n’étais qu’une option

Appelez cela un sixième sens, un sentiment, mais d’une manière ou d’une autre, nous savons.

Messieurs, nous avons toujours 10 longueurs d’avance sur vous et nous décidons juste de quand même y croire.

Je savais que je n’étais qu’une option pour toi car quand j’ai jeté un coup d’œil à ton téléphone par-dessus ton épaule, cette nana était tout le temps dans tes suggestions Instagram.

Parce que tu continuais à suivre sa vie.

Je le savais parce que tu devenais parfois distant au milieu de nos rendez-vous.

Je le savais parce que quand tu as fermé les yeux et mis tes bras autour de moi, j’ai senti que tu pensais à elle.

Elle était là sans être là, dans chaque recoin de ton être.

Et pourtant j’étais toujours là pour toi. Parce que je me souciais de toi.

Je tenais suffisamment à toi pour être là chaque fois que tu le voulais.

Mais au lieu d’apprécier ma gentillesse, la pureté de mon amour, tu en as profité.

À lire aussi : Être une option ? Tu mérites bien plus que ça…

Tu as vite compris que j’étais acquise

Alors les appels sont arrivés plus tard et sont devenus moins fréquents.

Tu me laissais seule, ne m’appelant que lorsque tu avais besoin de quelque chose.

Je me suis ensuite habituée à n’être que ta partenaire de fin de soirée, lorsque tu te sentais seul.

Et ce n’était pas ce que je voulais mais tu sais, l’espoir. « Il changera ».

Tout ce que je voulais, c’était de la cohérence. Je voulais autant que je donnais.

Mais ça ne t’intéressait plus.

Une fois prise dans ton piège, tu n’as plus vu de raisons de continuer à entretenir ce mirage.

Au fur et à mesure que tu t’éloignais, je me suis surprise à me comparer à cette nana, de toutes les manières possibles.

Et puis je me suis convaincue que je trouverais des moyens de te faire changer. Je lisais des articles sur la façon d’être la meilleure femme que tu puisses avoir.

Tout cela était si douloureux parce que je me laissais tomber toujours un peu plus profondément dans cette cage que tu avais construite pour moi.

Je voulais être la nana qui comptait vraiment pour toi.

J’avais envie d’une relation où tu aurais vu un avenir avec moi.

J’avais besoin d’être celle avec qui tu voulais passer le week-end.

Tout ce dont j’avais besoin était un signe que tu tenais vraiment à moi alors j’ai attendu.

Jusqu’à ce que ça ne soit plus possible. Jusqu’à ce que la réalité me frappe de plein fouet.

À lire aussi : Vous méritez d’être le premier choix d’un homme et non son option

Tu n’étais pas ma moitié, tu étais une moitié

À moitié aimant. À moitié tout.

Et j’étais cette personne entière te donnant des morceaux entiers de moi-même, de mon corps, de mon temps.

À l’époque, je ne voulais pas te laisser partir alors j’encaissais, sans broncher.

J’étais obsédée par le fait d’être aimée, même si ce n’était pas une vraie histoire d’amour.

Même si je n’étais qu’une passagère dans ta vie amoureuse.

Mais personne ne mérite ça. Personne ne mérite de se rabaisser autant pour attirer l’attention.

J’ai commencé à réaliser le gâchis que c’était. C’en était presque dégoûtant de réaliser tout ce que j’étais prête à faire pour TE satisfaire.

Ce moment de lucidité a suffi.

Je ne pouvais pas attendre une minute de plus et continuer à être ta solution temporaire.

Je n’allais plus laisser un mec qui ne sait pas ce qu’il voulait contrôler mon bonheur et mon estime de soi.

Plutôt être seule que de continuer à être une amoureuse temporaire.

Je méritais mieux que ça.

Alors je me suis épargnée une plus longue humiliation et je suis partie.

Vous avez d’autres choix, même si vous ne le savez pas toujours

Vous n’avez pas à rester dans une relation qui ne fonctionne plus, qui peut vous briser le cœur.

Coupez les liens, passez à autre chose, guérissez et sortez, rencontrez des gens chouettes et fascinants qui feront bondir votre cœur de la meilleure des manières.

Des gens qui vous apprécieront et vous respecteront.

Dès ce jour où je suis partie et pour tous les jours qui ont suivis, je me suis engagée à ne plus me rabaisser, même si cela semble être la seule option viable parfois.

J’espère que vous vous joindrez à moi et que vous ne vous contenterez plus non plus de moins que ce que vous valez.

C’est un cliché, mais c’est vrai : vous valez tellement plus que vous ne le pensez alors si un homme refuse de le voir, ne vous posez pas 36000 questions et mettez les voiles, vous vous rendrez service.

À lire aussi : Lettre à l’homme qui m’a traitée comme une option