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Je vivais un rêve qui s’est brisé du jour au lendemain

Je vivais un rêve qui s’est brisé du jour au lendemain

Pourquoi… Comment ai-je pu être aussi dupe. Comment ai-je pu être aveugle à ce point. Est-ce que tout cela est bien réel. Je voudrais que cela soit un cauchemar pour me réveiller.

Je vivais dans un rêve que beaucoup auraient souhaité vivre. La vie nous réserve parfois des surprises amères. Ce genre de surprises qui font poser des questions sur le sens de la vie. Peut-être sont-elles là pour nous apprendre à vivre, à nous méfier pour éviter de plus grands pièges encore, pour apprendre à nous relever ?

Je ne sais pas si j’aimerais me relever. Je reste couchée là sans trop d’idées, le cœur plat, le regard vide. Les choses n’ont plus de saveurs, je ne sais plus ce que je voulais. Par chance, ma seule raison de vivre demeure intacte dans ma plume et ces blanches pages que je noircis de l’aube à la nuit et du soir au matin. Je veux écrire, je veux créer, je veux vivre, mais j’ai le mal de l’âme, comme si mon propre cœur viendrait à me faire souffrir.

Je vivais un rêve qui s’est brisé du jour au lendemain…

J’avais le cœur qui battait tous les jours. Un sentiment de plénitude et de calme m’envahissait chaque matin. Il était là, à côté de moi, enroulé d’entre les draps, le visage innocent d’un enfant qui dort. C’est fou cette sérénité qui se dégage quand quelqu’un dort. J’aimerais qu’il dorme encore.

Je voudrais pouvoir le regarder des heures dormir ainsi. Les cheveux en bataille, sa poitrine qui se soulevait, à demi-couvert. Je le regardais le matin quand le jour perçait à peine à travers les rideaux et que le soleil courait sur son ventre. Je n’étais pas amoureuse, j’étais remplie d’amour, comblée, je n’attendais plus rien.

Des rêves plein les yeux, des soirées au clair de lune à compter les étoiles, symboles de notre amour que je croyais infini. Je pouvais me plonger dans son bleu regard, un grand océan chaud et calme qui savait m’apaiser quand j’avais peur, quand je doutais de moi, quand je me sentais fragile devant ce monde brut de forme et ringard.

J’aimais me lever pour lui faire son café. J’aimais lui rendre la vie simple. J’aimais lui faire à manger. J’aimais jouer des parfums et des couleurs jusqu’aux suaves douceurs dans nos étreintes.

J’aimais sentir sa chaleur comme un baume pendant l’été qui lavait mes craintes. J’aimais ses défauts par-dessus tout. J’aimais ses pleurs. J’aimais son corps. J’aimais ses idées.

Je pense que j’avais trouvé celui avec qui je voulais vivre. Son visage, son regard, tout… Des soirées entières à bâtir de grands projets, parler, échanger, s’embrasser, parler, échanger, s’embrasser autour d’un projet, d’une vie, notre vie. Je croyais qu’on se tiendrait la main jusqu’au bout, qu’on s’enlacerait jusqu’à la fin.

Partir loin de la ville, voyager, vivre, s’aimer, construire, créer. J’avais le cœur qui battait tous les jours.
Mais il est parti. Un vide plus vide que le vide. Un vide plein de vide. Rien. Plus rien. C’était un matin comme les autres. Un écran de fumée s’était dissipé comme s’il n’avait jamais existé, alors que j’aurais pu mourir car j’avais trouvé le bonheur.

J’aurais pu gravir tous les sommets, parcourir toutes les forêts, sentir le monde tout entier, ne plus m’arrêter, conquérir l’univers qui ne cesse de grandir, m’épanouir comme une fleur en plein été. Pourquoi !

Rien, il n’y avait rien. Une simple page posée là sur la table du petit-déjeuner, l’une de ces rares journées où il s’était levé avant moi. Était-il seulement rentré ? Je m’étais couché sans me douter de rien. Seul un brouillon message griffonné sur une feuille et une tache de café m’attendaient.

Il disait qu’il ne reviendrait pas. Ni pourquoi, ni où, ni comment. Rien. Un vide qui me serrait la gorge à en mourir, étouffée, perdue, sans voix. Il me disait de continuer à être la personne que j’étais, quelqu’un de bien, que j’avais été tout pour lui, que sans moi il ne serait pas devenu celui qu’il était, mais qu’il ne reviendrait pas.

Je ne l’ai jamais revu, je n’ai jamais vraiment su, je n’avais que ma peine et ma douleur pour méditer, un stylo et des feuilles blanches. J’aurais pu écrire un livre entier composé d’une seule phrase, d’un seul mot : Pourquoi ?

Tout s’est écroulé en moi. Je n’avais plus de raison d’exister.

Qui j’étais ? Et lui, qui était-il ? Qui avions-nous été. Qu’est-ce que toute cette histoire avait été. Un rêve bleu qui s’était éteint comme il était arrivé. Qu’est-ce que je dois garder dans tout ça, le bon ou le mauvais ?

Pour le moment, en ces jours froids d’hivers, candeur et blanche neige à la hauteur des montagnes, j’ai préféré garder le bon, parce que pour moi, c’est mieux ainsi. Je veux écrire, je veux créer, je veux vivre…

Il était un doux rêveur un peu tête en l’air. Un regard plein de passion un peu perché à l’envers. Un mec sympa un peu bizarre et éphémère. Une lumière débarquée là dans ma vie un peu sombre. Une humeur passagère et dévergonde, la brise et le tonnerre, le coup de foudre et l’éclair. J’étais heureuse.

Je n’ai pas compris, je ne comprends toujours pas. Enfin si…, peut-être n’aurais-je pas dû lui dire qu’on serait bientôt trois… ?

Peut-être pas.

Mais c’est fini.

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