Voici les 12 Phrases de ma mère que je ne répéterai jamais

En tout cas, c’est ce que je m’étais promis.

Vous vous souvenez sûrement de toutes ces discussions avec votre maman et dès qu’elle vous sortait l’une de ses phrases préférées pour vous donner une soi-disant leçon de vie, vous leviez les yeux au ciel.

Dès que vous les entendiez, vous perdiez le fil de la conversation et vous n’aviez plus envie de rester assise à écouter une énième critique de votre comportement.

Les phrases ridicules de votre maman vous énervaient terriblement et vous ne compreniez pas pourquoi elle vous les ressassait constamment.

D’ailleurs, vous aviez presque l’impression qu’elle faisait cela exprès pour vous ennuyer.

Voilà pourquoi au fil des années, vous vous êtes sûrement promis de ne jamais faire subir le même traitement à vos enfants.

Et je vous comprends puisque j’ai fait la même chose.

En effet, ma mère avait, par exemple, toujours l’habitude de dire qu’il faut finir son assiette, car il y a plein d’enfants qui meurent de faim dans le monde.

Ce qui est vrai, mais obliger un enfant à manger alors qu’il n’a plus faim ne va pas guérir la famine.

Quand je suis devenue mère, j’ai même fait une liste de douze phrases que je ne voulais pas répéter à mes enfants.

Mais bien sûr, comme vous, je n’ai pas résisté.

En effet, même si j’avais promis de ne jamais les dire, me voilà en train de les prononcer presque au quotidien.

Évidemment, vous avez fait la même chose !

Voici les 12 phrases que je ne voulais jamais utiliser, mais auxquelles je n’ai pas pu échapper.

1. La fameuse : « finis ton assiette, il y a tellement d’enfants qui n’ont rien à manger. »

C’était vrai à son époque.

C’est vrai même maintenant.

Mais ce n’est pas encore tout à fait pertinent. Après tout, ce n’est pas exactement comme si nous pouvions livrer les restes du dîner d’un enfant à des enfants qui n’ont rien à manger.

Dans la plupart des cas, c’est le chien qui profite des restes.

2. « T’ennuies-tu ? Comment peux-tu t’ennuyer ? Je ne m’ennuyais jamais quand j’avais ton âge. »

Ironique, n’est-ce pas ?

C’est comme si le cercle avait fait un tour complet.

Il est normal pour un enfant d’avoir besoin de constantes distractions.

3. « Tu n’en mourras pas… »

Cela vient généralement après qu’un enfant se soit plaint de quoi que ce soit.

Aussi courant : « Tu survivras… »

En tant que maman, on est tellement pris par toutes nos obligations que les plaintes pour le moindre bobo deviennent vraiment insupportables.

4. « Ne lis pas dans le noir, tu deviendras aveugle. »

Maintenant, on dit plutôt une autre phrase familiale préférée : « Ne t’assois pas si près de la télévision, tu deviendras aveugle. »

Ou bien, « Arrête avec le téléphone, tu vas devenir stupide. »

D’où viennent ces légendes ?

5. « Quand j’avais ton âge… »

La fin de cette phrase varie souvent, mais elle a surtout à voir avec quelque chose dans la vie qui était « beaucoup plus difficile autrefois ».

En tant que parents, on aime rappeler à nos enfants que notre enfance et notre vie ont été plus compliqués que les leurs.

Pourquoi ? Parce que, comme nos parents, on fait tout notre possible pour leur offrir la meilleure vie possible, mais ils ne semblent pas le comprendre.

6. « Si tu n’as rien de gentil à dire, tu ferais mieux de ne rien dire. »

C’est comme si j’entendais la voix condescendante de ma mère alors qu’elle prononçait cette phrase…

Je n’avais pas le droit de dire que son plat ne me plaisait pas ou que la voisine était ch*ante.

Mais maintenant, je me rends compte que cela à surtout avoir avec l’image que l’on donne.

Quand un enfant parle mal, on assume tout de suite qu’il a appris cela de ses parents ou qu’il a été mal élevé.

7. « Ne mets pas ça dans ta bouche, qui sait où ça a traîné ! »

Hahaha, c’est un bon conseil – à tout âge.

Honnêtement, à la maison, je me fiche un peu de savoir si mon enfant va mettre un crayon trouvé par terre dans la bouche ou s’il va manger une chips trouvée derrière le canapé.

Je sais, ce n’est pas super ! Mais je vous rassure : je ne le laisse pas ramasser dans la rue ou dans un restaurant.

Même si parfois, il est plus rapide que moi 🙂

8. « Parce que c’est moi qui décide. »

Je le jure, je le dis au moins une fois par jour.

Maman, pourquoi je ne peux pas aller chez Paul ?

Ma réponse ?

Parce que c’est moi qui décide.

La vérité, c’est que je ne veux pas dire la vérité. Sinon, cela donnerait quelque chose comme ça :

Parce que je n’aime pas la maman de Paul. C’est une sorcière qui passe son temps sur son téléphone et qui ne se rend même pas compte que son enfant est violent et mal poli.

Je n’ai pas envie de parler à sa mère. Or, si tu vas là-bas, je vais devoir le faire…

9. « Tu verras quand tu auras des enfants un jour… »

Cette phrase est surtout marmonnée après que l’enfant ait été particulièrement méchant.

De votre côté, vous avez envie de vous cacher pour pleurer. Vous voulez vous empiffrer pour oublier ce que votre enfant vous fait subir à longueur de journée.

D’ailleurs, une fois un peu plus grand, l’enfant entend la fameuse phrase (celle qui fait encore écho dans ma tête, car elle s’est réalisée) :

J’espère qu’un jour, tu auras un enfant qui te ressemblera parfaitement.

Karma !

10. « Quand tu auras ta maison, tu feras tes propres règles. »

Même si certaines règles de vos parents ne vous conviennent pas, vous ne pouvez pas vraiment vous y opposer.

Qu’allez-vous faire ?

Vous enfuir de la maison parce qu’ils ne veulent pas vous donner de bonbons après 16 heures ?

Bien sûr, enfant, cette phrase m’énervait au plus haut point. Maintenant, je comprends !

11. » L’argent ne pousse pas sur les arbres. «

Concrètement, l’argent pousse sur les arbres !

Plus vous donnez à un enfant, plus il réclame.

Et quand vous ne lui offrez pas ce qu’il veut, une crise s’ensuit.

Le problème, c’est que les enfants ne cherchent pas une sucette ou des chips dorénavant.

Ils veulent le dernier iPhone ou un ordinateur portable.

Donc même si je peux me permettre d’acheter ces produits, je ne le fais pas !

12. « J’en ai marre de tout faire seule, tu es grand et tu dois participer aux tâches ménagères. »

Quel enfant aime les corvées ?

Mais en même temps, une maman ne peut pas tout faire.

Bien sûr, un enfant n’est pas conscient de tout ce que sa mère fait pour lui. Alors, il ne comprend pas non plus pourquoi elle est tout le temps fatiguée et pourquoi elle fait un foin de la situation.