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Le tourbillon d’émotions que toutes les mamans traversent, mais dont personne ne parle

Le tourbillon d’émotions que toutes les mamans traversent, mais dont personne ne parle

Nous ne sommes que des gens de chair et de sang, nous avons de bons et de mauvais jours, nous faisons des erreurs, nous luttons contre mille et une émotions dans la vie.

Et c’est d’autant plus vrai lorsque l’on parle des montagnes russes que représente la maternité.

La maternité est bien plus que ce que nous voyons sur les réseaux sociaux, bien plus que ce qui est commenté à haute voix, que ce qui est écrit et dont on parle.

Il y a tellement d’émotions et de sentiments que chaque mère aimerait cacher devant les autres « supermamans » super capables qui attaquent de tous côtés.

On cache cela, car on a peur et honte que ces émotions fassent de nous de moins bonnes mères.

Pourtant, la plupart des mamans traversent le même tourbillon d’émotions, d’insécurités et de questionnements, sauf que personne n’en parle.

Il est plus facile de capturer un beau moment de la journée pour les réseaux sociaux.

L’une de ces histoires cachées que chaque mère ressent et vit est la perte d’une partie de sa propre identité que les femmes traversent une fois devenues mères.

Avec l’arrivée de l’enfant, une partie de la vie antérieure est irrémédiablement perdue, simplement parce que le temps et l’espace dans lesquels nous pouvions nous consacrer à nous sont perdus.

Dans cette nouvelle situation, il est parfois difficile de trouver le temps de se laver les cheveux, encore moins de se consacrer profondément à nos passe-temps, ou à tout ce qui a fait de nous la personne que nous sommes.

Nous investissons simplement une énorme quantité d’énergie et de temps dans quelque chose d’autre.

Trouver de nouvelles chansons pour votre enfant, se renseigner sur les dangers des crèmes pour bébé, etc.

À la fin d’une journée remplie de ces activités et d’autres, une fois que l’enfant s’endort, au lieu de nous consacrer à nous-mêmes, nous nous évanouissons souvent de fatigue.

Ce qui n’aide pas ?

Les autres supermamans sur les réseaux sociaux, dans les films, séries et autres fictions, qui par magie touchent tout le monde, sont impeccables et sans faille, parfaites en tout point, savent tout, cherchent tout, ont tout sous contrôle et dont la journée semble idéale.

On dirait qu’elles ont plus de 24 heures dans leur journée.

Vivre dans le monde virtuel nous donne une fausse image de la réalité.

En effet, on a l’impression que les autres femmes font tout mieux que nous. Comme si elles avaient trouvé la recette miracle pour l’équilibre parfait entre la carrière, la famille, le mariage et les soins personnels.

On oublie souvent que ce que l’on voit sur Instagram n’est qu’une illusion.

Derrière cette illusion se cachent les mêmes désillusions, mensonges, frustrations et problèmes.

Elles aussi emmènent leurs enfants à l’école en pyjamas et avec les cheveux sales.

Elles aussi servent trois soirs de suite des pizzas surgelés à leurs enfants.

Et elles aussi pleurent de fatigue le soir quand la maison est enfin au calme.

Il n’est pas nécessaire de romancer quoi que ce soit, de créer une image irréaliste de quoi que ce soit.

On capture généralement les plus beaux moments de la journée dans les photos que l’on publie sur les réseaux sociaux, mais il faut rappeler que ce n’est qu’un petit moment dans une longue journée.

Nous ne sommes que des gens de chair et de sang, nous avons de bons et de mauvais jours, nous faisons des erreurs, nous luttons contre mille et une émotions dans la vie.

Et c’est très bien.

Nous ne sommes pas seules dans tout cela, peu importe à quel point nous murmurons sur certaines choses.

Tout ce que nous traversons est normal. Peu importe à quel point nos vies, nos horaires quotidiens et nos listes d’activités ont changé d’un coup et du jour au lendemain, nous ne devons pas tout considérer comme une perte de nous-mêmes.

Nous avons certainement perdu une partie de notre ancien moi, mais nous avons trouvé, découvert et sommes devenues une autre personne nouvelle.

Une mère.

Certes, au départ, on ne savait pas ce que l’on faisait, on ne se sentait pas en sécurité.

On avait l’impression que les autres mamans comprenaient tout et faisaient tout mieux que nous.

Et on avait peur, car cette partie de notre vie est devenue notre seul et unique centre d’intérêt.

Pourtant, on ne doit pas se laisser frustrer par cela.

Ce que nous devons faire, c’est trouver un moyen d’accepter que notre vie ne sera probablement plus jamais comme avant.

Ce qui ne veut pas dire qu’il n’y aura pas une tonne de plaisir.

Nous ne nous sommes pas perdues, nous nous sommes juste mises en attente temporairement, mais ce sera à nouveau notre tour.

Trouvez votre temps et votre espace.

Il y aura du temps pour respirer et revenir occasionnellement à cet ancien soi, qui est finalement nécessaire pour que chacune de nous se sente vivante et complète.

On dit qu’il faut un village pour élever un enfant.

Il est vrai qu’aujourd’hui ce village est quasiment inexistant, il est souvent réduit à seulement deux personnes et donc l’éducation est devenue un métier assez exigeant.

Voilà pourquoi, vu sous cet angle, pousser toute son identité dans le mot « maman » pendant un moment et élever un enfant décent, bon et satisfait, n’est pas tout ce qui vous définit.

Et cela ne doit pas vous déprimer.

Au contraire, vous devez voir ce rôle comme votre plus grande fierté.

Alors, bravo à toutes les mamans !

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