Pendant l’enfance et l’adolescence, les enfants développent leur sens de l’identité et de l’autonomie.
Exprimer ses opinions et tenter d’exercer un contrôle sur son environnement, y compris sur ses parents, fait naturellement partie de ce processus.
De plus, ils observent la dynamique du pouvoir au sein de leur cellule familiale et imitent les comportements qu’ils voient chez leurs parents ou d’autres figures d’autorité.
Alors, tenter de contrôler les parents peut être un moyen pour les enfants de tester les limites et de comprendre les structures de pouvoir.
La vérité est qu’ils cherchent la validation et l’affirmation de leurs parents !
Malheureusement, ils n’ont pas encore les outils nécessaires pour le faire de manière courtoise, alors ils expriment leurs opinions avec force pour faire reconnaître leurs points de vue et leurs sentiments.
Les enfants peuvent également réagir aux comportements ou aux décisions des parents qu’ils perçoivent comme injustes, incohérents ou nuisibles.
Le fait d’essayer d’imposer leurs opinions ou de contrôler les parents est (pour eux) une réponse au sentiment de ne pas être entendu ou d’être impuissant dans certaines situations.
D’un autre côté, certains enfants possèdent naturellement des traits de personnalité plus affirmés ou dominants, ce qui les incite à essayer de contrôler leur environnement, y compris leurs parents.
Enfin, la pression des pairs, les normes sociétales, les médias et d’autres influences externes peuvent aussi façonner les comportements et les attitudes des enfants.
Si les enfants observent des pairs ou des figures médiatiques qui exercent un contrôle sur leurs parents, ils risquent d’imiter un comportement similaire.
Finalement, les enfants passent pour des êtres gâtés qui essaient de manipuler et diriger leurs parents.
Clairement, ce n’est pas une attitude tolérable, quelle que soit la raison qui se cache derrière, et vous devez réagir.
Les cris, les disputes et les punitions ne vous aideront pas, vous devez répondre calmement et bien choisir vos mots.
1. Merci pour ton opinion, mais c’est ma décision !
Scénario : Vous avez décidé de vous colorer les cheveux. Toute votre vie, vous avez été blonde et maintenant, vous voulez passer au rouge vif. Votre enfant vous dit que cette couleur est dépassée et que vous allez lui faire honte à l’école. Il fait même une crise de nerfs en disant que tout le monde va parler de vous !
Son opinion est certes intéressante et vous y auriez peut-être même prêté attention si votre enfant avait dit cela d’une manière plus gentille.
Pourtant, il a choisi de se montrer méchant et de vous rabaisser !
C’est complètement inapproprié et aucun enfant ne devrait se permettre de parler de la sorte avec sa maman.
Après un tel échange, votre décision est encore plus certaine.
Alors, il est essentiel de remettre votre enfant à sa place et de lui signaler que vous êtes adulte et que vous prenez vos propres décisions.
2. Je comprends que notre plan ne te plaît pas, mais c’est ce que l’on va faire.
Scénario : Vous avez planifié d’aller déjeuner chez votre meilleure amie avec toute votre famille. Mais votre enfant voulait passer la journée à jouer aux jeux vidéos. Il fait une crise de colère et vous supplie de changer les plans.
Si votre enfant avait quelque chose d’important, cela changerait la donne.
Mais non, il veut jouer et il refuse de passer du temps en famille.
Généralement, vous ne faites pas de plans à la dernière minute, donc votre enfant savait sûrement que vous ne seriez pas à la maison en ce jour en question.
Il est important de lui faire comprendre qu’il n’est pas aux commandes et qu’il n’a pas le droit d’imposer ses désirs enfantins.
Bien entendu, une discussion calme vous aurait permis de trouver un compromis, comme aller au déjeuner, mais rentrer vers 16 h 00 pour lui laisser le temps de jouer.
Mais comme il a choisi l’attaque, vous devez y poser une limite claire.
3. Je suis un peu stressée à ce moment précis, laisse-moi un peu de temps pour me calmer.
Scénario : Votre enfant rentre de l’école et vous dit qu’il a eu une mauvaise note et que la maîtresse le déteste. Vous lui demandez quel contrôle il a eu parce qu’il ne vous en avait pas parlé auparavant. Vous soulignez le fait que vous ne l’avez pas vu étudier. Tout d’un coup, il se met à crier et il vous dit que tout est votre faute, car vous ne l’avez pas aidé.
Au lieu de réagir par la colère et de l’envoyer dans sa chambre pour son insubordination, respirez profondément.
Dites-lui que vous comprenez ce qu’il ressent, mais que vous avez besoin de temps pour vous calmer.
Expliquez-lui qu’il ne sert à rien d’avoir cette conversation à chaud !
Éloignez-vous, même s’il continue de crier, puis revenez plus tard vers lui avec une conversation sincère.
Dites-lui que la maîtresse ne le déteste pas et qu’il a eu une mauvaise note parce qu’il n’a pas pris le temps d’apprendre.
Ensuite, soulignez le fait qu’il n’est pas de votre devoir d’apprendre à sa place ou de le pousser à étudier.
L’école est sa responsabilité et vous pouvez seulement lui expliquer les choses qu’il ne comprend pas.
4. Je ne peux pas supporter tout ce bruit !
Scénario : Vous rentrez du travail, épuisée et stressée, alors que votre enfant a décidé de jouer au football dans le salon. Votre tête est sur le point d’exploser parce que, à chaque fois qu’il shoote le ballon, celui-ci fait un bruit monstre sur le mur.
Bien entendu, vous pourriez jouer à la maman tolérante et prendre votre mal en patience.
Votre enfant joue et vous ne devriez pas vous énerver pour cela.
Le problème est que vous êtes fatiguée et que vous lui avez déjà dit des dizaines de fois d’arrêter et de ne pas jouer au ballon dans la maison.
Maintenant, il a dépassé toutes les limites et vous sentez que vous êtes sur le point de craquer.
Finalement, dites-lui directement que tout ce bruit vous stresse encore plus et qu’il doit jouer à quelque chose calmement.
5. C’est une excellente question, laisse-moi y réfléchir et je te répondrai.
Scénario : Votre enfant vous demande de lui expliquer pourquoi le ciel gronde.
Au lieu de sauter sur la question et de dire la première chose qui vous vit à l’esprit, prenez le temps de réfléchir.
Cette question est excellente et vous pourriez penser que vous connaissez la réponse.
D’ailleurs, les enfants croient savent que les parents savent tout sur tout !
Mais si vous lui demandez de vous donner un peu de temps pour vous renseigner, vous pourrez lui offrir la véritable réponse.
Cela enseigne à votre enfant de ne pas dire la première chose qui lui vient à l’esprit, mais de réfléchir.
En plus, cela lui montre qu’il faut toujours apprendre pour s’améliorer !
De plus, vous pourrez lui offrir la vraie réponse, ce qui l’éduquera.
6. Je n’ai pas besoin de ton aide pour cela, mais merci de l’offrir.
Scénario : Votre enfant se mêle de votre travail. Vous lui avez dit que vous lui achèteriez une glace une fois que vous aurez fini. Alors, il vous presse et vous demande s’il peut taper à votre place sur l’ordinateur pour que vous finissiez plus tôt.
D’un côté, vous êtes déjà stressée à l’idée de devoir travailler de la maison avec votre enfant présent.
D’un autre, ce projet est important et vous ne pouvez pas vous permettre de faire des erreurs.
Même si vous avez demandé à votre enfant de vous laisser tranquille plusieurs fois, il persiste.
Finalement, dites-lui clairement que vous n’avez pas besoin d’aide et que s’il se tait et vous laisse tranquille, vous finirez plus vite et il pourra enfin manger sa glace.
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