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Voici ce que vous devez faire si vous avez crié sur votre enfant

Voici ce que vous devez faire si vous avez crié sur votre enfant

Avant de vous en vouloir ou de ressentir de la culpabilité, sachez que cela arrive aux meilleures d’entre nous.

En effet, même les mamans les plus calmes et les plus douces crient sur leurs enfants.

Bien sûr, nous n’en sommes pas particulièrement fières.

D’ailleurs, dès que l’on a levé la voix, on le regrette.

Cela nous ramène à notre enfance et aux traumatismes que l’on a vécus à cause de nos propres parents.

Généralement, les mamans crient après leurs enfants parce que leur cerveau reconnaît certains comportements ou pleurs de l’enfant comme un stress toxique.

Chacun de nous peut gérer des petites doses de stress, particulièrement si ce n’est pas cumulé.

Mais toute exposition prolongée au stress est reconnue par le cerveau comme un danger, et crier est la façon dont le cerveau lutte contre le danger.

Je suis sûre qu’en tant que mère, il arrive d’innombrables fois que vous vous sentiez parfaitement bien, mais en un instant éclair, tout change.

Vous vous sentez dépassée, anxieuse et énervée.

Bref, vous avez une énorme explosion de colère, après quoi vous vous sentez mal.

En effet, vous ne vous reconnaissez pas !

Le pire est souvent ce qui suit, à savoir de grands sentiments de honte et de culpabilité, comme je l’ai déjà mentionné.

Personne ne veut être la maman qui crie et dont les cris terrifient les enfants.

Donc ces émotions qui surgissent après avoir crié sont tout à fait normales.

Finalement, crier est aussi un signe que la situation à laquelle vous êtes actuellement confrontée est devenue trop difficile pour votre cerveau rationnel.

Une émotion a pris le dessus, et désagréable en plus, et notre cerveau fait toujours tout ce qu’il peut pour nous protéger.

Il fait cela en essayant de se débarrasser au plus vite des sensations désagréables.

La tendance à éviter l’inconfort fait également partie de nos besoins psychologiques fondamentaux.

Les êtres humains ont en fait beaucoup de mal à s’isoler pour confronter ces émotions désagréables, toxiques.

Alors, le moyen le plus simple et le plus rapide de se débarrasser de ces conditions négatives est de trouver quelque chose en dehors de nous.

On cherche l’origine de ces émotions.

On a besoin d’un coupable extérieur à nous !

Bien entendu, chaque maman a ses propres déclencheurs.

Pour une maman, cela va être les pleurs aigus des enfants qui se battent pour un jouet.

Pour une autre, cela va être le fait que son enfant lui pose cent fois la même question d’affilée.

Ainsi, ce qu’une mère permet à son enfant est une source de stress extrême pour une autre.

C’est parce que les déclencheurs sont déjà en nous, ils ne sont pas quelque chose qui est extérieur à nous et ils ne sont certainement pas quelque chose d’universel.

En réalité, ils dépendent de toute l’expérience de la vie passée et de la mémoire émotionnelle.

Cela dépend toujours de nous et de ce que nous avons déjà à l’intérieur.

Alors, que faire une fois que vous avez crié sur vos enfants ?

Quelle est la façon la plus saine de gérer cette situation ?

Le but est de montrer à vos enfants qu’ils sont en sécurité avec vous et de vous protéger de vos déclencheurs à l’avenir !

1. Acceptez ce que vous avez fait et prenez la responsabilité de vos actes

Ne dites surtout pas à votre enfant qu’il exagère et que vous avez ‘simplement’ levé un peu la voix.

Ainsi, il est impératif d’éviter les phrases suivantes :

  • Je suis désolée, mais ton comportement est insupportable.
  • Ce n’est pas ma faute, tu as dépassé les limites.
  • Tu me rends complètement folle, tu dois mieux m’écouter !

Assumez vos cris !

Comprenez que votre enfant n’a été qu’un déclencheur, mais qu’il n’est pas le responsable de votre colère.

Après tout, crier est une conséquence de l’incapacité à contrôler ses propres émotions.

Lorsque nous sommes impuissantes à nous contrôler et à contrôler nos émotions, nous cherchons à contrôler les autres et leur comportement.

Pour prendre la responsabilité de votre comportement, voici ce que vous pouvez dire à votre enfant :

  • Je suis désolée d’avoir perdu mon sang froid.
  • Tu n’es pas responsable !
  • Je te promets de faire des efforts pour ne plus crier sur toi.
  • Ne laisse jamais personne te crier dessus !

2. Montrez à votre enfant que sa peur est légitime

Quand vous criez sur votre enfant, vous ressentez de la culpabilité et de la honte.

Mais savez-vous ce que ressent votre enfant ?

Il a peur !

Vous vous rendez donc compte que votre enfant a l’impression de ne pas pouvoir vous faire confiance.

Il n’est pas en sécurité avec vous !

Alors, cela vous attriste.

Pour gérer cette situation, vous devez communiquer ouvertement.

Voici les phrases que vous pouvez utiliser :

  • Je t’ai fait peur, n’est-ce pas ?
  • Qu’as-tu ressenti ?
  • Je me rends compte que tu as eu peur.
  • Je sais, ce n’est pas agréable.

3. Créez un lien sécurisant avec votre enfant

Vous pouvez créer des liens autour d’une activité que vous aimez tous les deux.

Ce n’est pas mal de changer complètement l’environnement !

Par exemple, si vous avez crié sur votre enfant dans la chambre, jouez aux cartes dans le salon.

Si vous avez crié sur votre enfant dans le jardin, proposez-lui de préparer un gâteau dans la cuisine.

Dans tous les cas, accordez à l’enfant au moins vingt minutes d’attention sans partage.

Si vous observez alors l’enfant de plus près, vous remarquerez le moment où la réparation a lieu.

Peu à peu, votre enfant se détend et redevient lui-même.

Vous remarquerez qu’il est plus joyeux.

Après la réparation et quand tout est fini, ne vous culpabilisez pas.

Les cris en soi ne laissent aucun traumatisme.

Le traumatisme prend racine lorsque l’enfant doit gérer seul l’après.

C’est-à-dire si vous ne prenez pas vos responsabilités et si vous n’essayez pas de recréer un lien avec votre enfant.

Le traumatisme survient lorsque nous ne communiquons pas nos sentiments et lorsque nous blâmons l’enfant pour nos cris.

De plus, il est important de comprendre que ce n’est pas le comportement de l’enfant qui vous met en colère.

C’est l’interprétation que vous faites de celui-ci par rapport à vos propres expériences d’enfance.

Une fois que vous prendrez conscience de ces pensées qui précèdent la colère et votre perte de contrôle sur notre propre comportement, vous pourrez remplacer ces pensées par quelque chose de calmant.

Ainsi, au lieu d’un signal d’alarme, vous obtiendrez une ode de relaxation.

Conclusion

Lorsque nous perdons le contrôle de notre comportement, nous voulons automatiquement contrôler le comportement de l’enfant.

Or, c’est impossible !

C’est là que surgissent la colère et la frustration, qui provoquent en nous un sentiment d’impuissance.

Et cette impuissance nous fait crier !

Cependant, crier est inévitable.

Nous pouvons crier moins souvent, mais ne jamais élever la voix vers ceux que nous aimons le plus semble être une mission impossible.

En effet, la parentalité est trop intense et trop exigeante pour que nous ne perdions jamais la tête et restions toujours calmes et posées.

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