Je suis le papa de deux enfants.
Et voici mon expérience en tant que maman pendant deux jours.
Préparez les mouchoirs, car c’est à pleurer de rire et de tristesse.
D’ailleurs, si je ne l’avais pas vécu, je n’y croirais pas !
Il y a quelques semaines, ma femme est partie faire un séminaire pendant deux jours.
Malheureusement, sa maman n’était pas disponible pour endosser le rôle de la nounou.
Et honnêtement, je ne faisais pas confiance au grand-père de mes enfants pour les garder.
Par conséquent, j’ai pris deux jours de congé et je me suis consacré aux enfants.
À mes petits anges !
Marine, la chérie de papa, a sept ans et a commencé l’école primaire.
Loïc va bientôt avoir 4 ans et il est toujours plein d’énergie.
Ma femme s’occupe d’eux, nonchalamment et habilement (bien qu’il y ait des jours où elle dit avoir regretté d’être devenue mère).
Quand ce sentiment la prend, elle se reprend très vite.
Elle essuie ses larmes et embrasse Marine et Loïc sur le front !
Je me suis toujours demandé pourquoi les femmes pleurnichent et se lamentent à longueur de journée :
- Regarde à quoi ressemble ta chambre.
- Pourquoi n’as-tu pas mangé les haricots ?
- Marine étudie, acquiert des habitudes de travail !
- Je deviens folle !
- J’achète juste des choses pour vous toute la journée (oui, elle me met toujours dans le même panier avec les enfants).
- J’ai mal au dos, aux jambes, au ventre…
- Je suis fatiguée, j’ai sommeil…
Comme si c’était une sorte de sagesse !
Comme si vous aviez besoin d’un diplôme pour être une mère, une épouse, une femme au foyer qualifiée et habile !
Puis, ma femme est partie…
C’est le matin, Marine me réveille à cinq heures.
Elle me dit que Loïc a fait caca dans son lit.
Je dis, « pourquoi ne m’a-t-il pas réveillé pour l’accompagner à la salle de bain ? ».
Papa, il a essayé !
Mais tu ne voulais pas te réveiller.
Tu as crié quelque chose, mmm, lâche-moi…
Et puis il m’a réveillé, mais il était déjà tard.
Il a fait caca !
Voilà ce qu’a dit Marine en se frottant les yeux endormis.
D’accord, eh bien, je vais prendre des sous-vêtements et des pyjamas propres, alors allonge-toi.
On a encore du temps avant l’école.
Mais elle m’a gentiment fait remarquer que changer les draps, ça pue !
Allons au salon, je les changerai demain.
Et ferme bien la porte de la chambre pour que l’odeur ne nous réveille pas.
Euh, cela pince les yeux.
Petit déjeuner : c’est l’agonie
Je sais que Loïc est allergique aux cacahuètes et c’est tout.
Je ne voulais pas plus d’informations.
Mais je ne pouvais même pas imaginer qu’un simple petit-déjeuner puisse devenir si compliqué.
Loïc veut des œufs, alors que Marine veut des céréales.
Il m’a fallu beaucoup de temps pour trouver où était la boîte !
J’ai accompagné Marine à l’école, j’ai lavé la vaisselle, changé les draps, commandé le déjeuner dans un restaurant voisin.
Et de nouveau, j’ai ressenti de légères formes de fatigue.
Marine est de retour de l’école et veut que je l’aide avec ses devoirs de maths.
Ok, addition, soustraction, je dois prouver que je sais de quoi je parle.
Cependant, j’ai quelque chose à vérifier.
Les enfants d’aujourd’hui n’additionnent plus comme avant.
Ils utilisent des parenthèses, soustraient des dizaines d’unités et remettent l’excédent entre parenthèses.
Chérie, tu devrais attendre maman.
C’est elle qui gère les maths.
De toute façon, tu ne peux pas obtenir une mauvaise note en CP, n’est-ce pas ?
Loïc est dans le parc à jeux.
Il dit qu’il s’ennuie à la maison.
Je ne peux pas bouger, je me suis allongé un moment sur le canapé, mes yeux sont lourds, je pleure déjà…
Et Loïc crie comme un forcené : « Papa, papa… allons au parc. »
Je lui donne du papier et les feutres de Marine pour dessiner.
Je lui demande de se calmer et je dis à Marine de s’occuper de lui pendant que je me « repose les yeux ».
Au bout d’un moment, leurs rires me réveillent.
Ils me disent d’aller au miroir.
J’ai quelque chose à voir, Loïc a utilisé mon visage comme livre de coloriage.
Je rigole avec eux…
Vais-je survivre à ça ?
Le dîner arrive bientôt.
Je sors des boulettes de viande du congélateur que ma femme a laissées.
Je vais chercher du pain avec Loïc.
En plus du pain, j’achète d’autres choses stupides que mon fils a pointées du doigt.
Je n’avais pas le courage de dire « non ».
En fait, j’avais peur d’une crise de colère de sa part.
Ce n’est pas parce que j’ai grandi dans la pauvreté, mais presque…
Je ne veux pas que mes enfants manquent de quoi que ce soit.
Trois œufs en chocolat, des gâteaux, du lait, une boîte de bananes en chocolat…
Que les enfants se régalent.
Je ne suis pas fan des boulettes de viande de toute façon !
C’est le moment du bain !
Ils n’ont pas vraiment besoin de prendre un bain tous les soirs, me suis-je dit.
Leur peau va s’amincir.
J’ai déjà lavé Loïc ce matin (après qu’il a eu une grosse selle au lit), laissons au moins Marine se brosser les dents et allons faire les plus beaux rêves.
Ils veulent que je leur raconte une histoire.
Allez, j’ai commencé par Le Petit Chaperon Rouge, Marine m’avertit et dit que Loïc a peur du loup et n’aime pas ce conte de fées.
Il veut que je lui raconte l’histoire du brave tailleur.
Qui ?
Tu rigoles.
Je connais le Petit Chaperon Rouge, Cendrillon et celle sur les nains – un peu malgré moi.
Et si je vous racontais mes années militaires ?
Cela ne les intéresse pas du tout.
Je leur donne une tablette et les laisse trouver ce qui les intéresse, Internet regorge au moins de telles bêtises.
D’une manière ou d’une autre, j’ai réussi !
Il y a eu un réveil difficile, mais j’ai survécu.
La même chose m’attend demain…
Je ne pouvais pas attendre le jour où je la verrais à la porte – l’amour de ma vie, ma femme, ma reine.
Je ne l’ai jamais autant aimée que lorsqu’elle est enfin revenue.
Dès qu’elle m’a vu, elle a éclaté de rire et seulement alors m’a embrassé.
Tu sens comme les ordures au soleil
On dirait qu’une bombe atomique a explosé dans la maison.
Et tu as du feutre sur le visage.
Je comprends – ce n’est pas facile pour vous, les mamans !
Je suis vaincu !
J’ai été maman pendant environ 36 heures et je n’ai pas survécu.
Cependant, je m’en tiendrai à ce que je fais le mieux.
J’avoue que ce n’est pas facile et je n’ai aucune idée de comment ma femme gère ça.
Je serai là pour intervenir, dès que ça grince.
Mais par pitié, je ne veux plus jamais être seul avec eux !
Tu me comprends maintenant ?
Dit-elle avec un sourire.
« Oui, mon amour, je te comprends », je lui ai répondu tranquillement.
Puis, je me suis dépêché de me mettre au lit, qui sentait le linge neuf que j’ai changé !
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