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Style parental toxique 1/3 : la maman qui crie

Style parental toxique 1/3 : la maman qui crie
  • Système nerveux dominant
  • Réponse au stress : les cris

Il n’y a pas besoin de chercher midi à quatorze heures : vous criez parce que vous êtes stressée.

C’est aussi simple que ça !

La question est de savoir pourquoi vous êtes stressée !

Eh bien, nous aborderons ce sujet plus dans cet article, mais le fait est qu’il vous manque quelque chose.

Seule vous pouvez savoir ce qu’il vous manque.

Est-ce du temps pour soi ?

Est-ce de l’aide de la part de votre partenaire ?

Avez-vous besoin de traiter certains traumatismes d’enfance ?

Lorsque vous reconnaîtrez la toxicité de votre style parental, vous pourrez travailler pour devenir une meilleure maman.

Nous vous aiderons dans les paragraphes suivants.

Mais d’abord, voyons ce qu’il se passe lorsque vous êtes au summum de votre stress :

1. Vous criez

Comme le titre de cet article le stipule, votre premier réflexe quand vous êtes dépassée est de crier.

C’est plus fort que vous, vous ne pouvez pas vous contrôler.

En effet, vous ne savez pas comment réagir lorsque vos enfants dépassent les limites que vous avez posées.

Il arrive même souvent que vous ne posiez pas ces limites, qu’elles soient simplement présentes dans votre esprit.

Ainsi, quand vous les voyez pousser vos boutons, vous criez.

Il vous arrive même de perdre votre voix !

2. Vous passez de 0 à 100 en quelques secondes

Il n’y a pas de temps d’arrêt, il n’y a pas de moment de pause.

Votre colère prend le dessus en quelques secondes.

En effet, vous n’essayez pas de discuter avec vos enfants ou de clarifier les limites une nouvelle fois.

Dans votre tête, ils sont censés savoir comment se comporter et tout ce qui dévie du droit chemin est vu comme une offense.

Vous vous sentez attaquée en tant que maman et cela est un grand manque de respect pour vous.

Qu’importe que les enfants soient petits, ils sont censés savoir !

3. Vous avez l’impression de toujours grincer des dents

Il n’y a pas un moment de détente dans votre vie.

Vous êtes constamment entourée d’une énergie négative qui vous draine.

La plupart du temps, vous êtes comme prise au piège de votre propre colère.

Elle vous contrôle, un simple bruit peut vous faire exploser.

Une simple assiette qui n’est pas à sa place peut vous rendre folle.

En fait, malgré tout le temps passé à crier, vous pensez que vous passez beaucoup plus de temps à serrer des dents pour ne pas exploser.

4. Vous avez l’impression que vos enfants sont contre vous

Vos enfants vous détestent-ils ?

Bien sûr que non… Comprenez bien qu’ils ne sont pas conscients de la souffrance qu’ils causent.

En réalité, ce ne sont pas eux qui la causent, mais vous-même.

Vous ne comprenez pas d’où vient votre colère ni comment la contrôler.

Vous êtes votre pire ennemie et maintenant, il est temps de saisir que vos enfants ne sont que le reflet de votre comportement.

Vos petits ne se sont pas ligués contre vous pour vous rendre la vie misérable.

5. Vous devez travailler dur pour ne pas être agressive avec vos enfants quand vous êtes en colère

Vous pensez que vous faites de votre mieux pour ne pas exploser !

Dans votre esprit, vous faites un travail monstre pour ne pas être une maman agressive.

La vérité est que tout ce que vous faites ne fonctionne pas parce que c’est du travail fictif.

Vous ne faites pas le travail qu’il faut, vous évitez les véritables défis.

En fait, vous êtes comme une personne avec TDAH : vous faites de petites tâches pour ne pas penser au gros travail de fond à faire.

Avant le travail sur soi : vous êtes sans pouvoir face à votre rage

Une mère qui crie fréquemment et semble contrôlée par sa colère est confrontée à une série de facteurs qui contribuent à ce comportement.

Il est important d’aborder cette situation avec empathie et compréhension, car il peut y avoir des problèmes sous-jacents qui vous poussent à exprimer votre colère de cette manière.

  • Le stress et l’accablement

Être parent peut être incroyablement exigeant, et les mères doivent souvent jongler avec une multitude de responsabilités.

Le stress, en particulier lorsqu’il devient chronique et accablant, entraîne des réactions émotionnelles accrues, y compris la colère.

  • L’absence de stratégies d’adaptation efficaces

Si la mère n’a pas développé de mécanismes d’adaptation sains pour gérer le stress et les émotions difficiles, elle a recours aux cris et à la colère comme moyen d’évacuer ou d’exprimer ses sentiments.

  • Les problèmes personnels non résolus

Les problèmes personnels du passé ou du présent contribuent aux difficultés à gérer les émotions.

Un traumatisme, un chagrin ou d’autres blessures émotionnelles non résolues peuvent se manifester par de la colère.

  • Le manque de soutien

Si la mère ne bénéficie pas d’un soutien adéquat de la part de son partenaire, de sa famille ou de ses amis, elle se sent isolée et stressée, ce qui peut amplifier ses sentiments de colère.

  • Les problèmes de communication

Les problèmes de communication au sein de la famille engendrent de la frustration et de la colère.

Une communication inefficace peut rendre difficile l’expression des besoins et la résolution des conflits de manière saine.

  • La santé mentale

Des problèmes de santé mentale sous-jacents, tels que l’anxiété, la dépression ou même des troubles de la personnalité limite, contribuent à des réactions émotionnelles intenses telles que la colère.

  • Le comportement modèle

Les enfants apprennent souvent à gérer leurs émotions en observant leurs parents.

Si la mère a grandi dans un environnement où la colère était exprimée de la même manière, il est possible qu’elle ait appris ce modèle de comportement.

  • Le manque de connaissances ou de compétences

Certaines personnes ne connaissent pas d’autres moyens de gérer leur colère ou ne pas avoir les compétences nécessaires pour réguler efficacement leurs émotions.

Après le travail sur soi : vous apprenez à faire une pause

Au lieu d’exploser tout de suite, vous faites une pause pour respirer.

Vous cherchez la paix intérieure afin de répondre de manière calme au stress.

De cette façon, vous évitez la réponse directe de l’attaque parce que vous essayez d’abord d’analyser la situation.

Mais que pouvez-vous faire pour changer votre style parental ?

Si vous vous reconnaissez dans ce comportement, c’est un pas positif vers la création d’un environnement plus sain et plus paisible pour vous et votre famille.

Changer des habitudes bien ancrées demande du temps et des efforts, mais avec du dévouement, de la conscience de soi et les bonnes stratégies, vous pouvez devenir un parent plus calme et plus serein.

1. Accepter votre style parental

Reconnaissez que votre comportement actuel ne vous sert pas, à vous et à votre famille.

Reconnaissez que vous voulez changer et acceptez que cela vous demandera des efforts et du temps.

2. Identifier les éléments déclencheurs

Prêtez attention aux situations ou aux circonstances qui ont tendance à déclencher votre colère et à vous faire hurler.

Comprendre vos déclencheurs vous aide à gérer vos réactions de manière proactive.

3. Prendre conscience de soi

Soyez attentive à vos émotions et à vos réactions !

Lorsque vous commencez à vous sentir en colère, prenez le temps de vous arrêter et de réfléchir avant de réagir.

Cela vous aide à choisir une réponse plus mesurée et plus constructive.

4. Développer des stratégies d’adaptation

Apprenez à gérer sainement le stress et la frustration.

Il peut s’agir d’exercices de respiration profonde, de méditation de pleine conscience, d’exercices physiques réguliers, de la tenue d’un journal ou de la pratique d’un passe-temps qui vous plaît.

5. Apprendre à communiquer

Améliorez vos compétences en matière de communication afin d’exprimer plus efficacement vos besoins, vos préoccupations et vos limites.

Une communication claire et respectueuse contribue à éviter les malentendus et les conflits susceptibles de déboucher sur la colère.

6. Faire une pause

Si vous sentez votre colère monter, donnez-vous la permission de faire une courte pause.

Éloignez-vous de la situation, prenez quelques minutes pour vous calmer, puis revenez pour aborder le problème de manière plus sereine.

7. Chercher du soutien

N’ayez pas peur de demander de l’aide !

Adressez-vous à des amis, à des membres de votre famille ou à un professionnel de la santé mentale.

Un thérapeute peut vous donner des conseils et des outils pour gérer votre colère de manière plus saine.

8. Adopter un comportement sain

N’oubliez pas que vos enfants apprennent de vos actions.

En leur montrant des façons saines de gérer leurs émotions, vous leur enseignez d’importantes aptitudes à la vie quotidienne.

9. Présenter des excuses

Si vous perdez votre sang-froid et criez, il est important de vous excuser auprès de vos enfants et de les responsabiliser.

Apprenez-leur qu’il est normal de faire des erreurs et comment réparer les relations.

10. Opter pour la cohérence et la patience

Changer ses habitudes prend du temps.

Soyez patiente avec vous-même et reconnaissez vos progrès en cours de route, même s’il y a des revers.

11. Fixer des attentes réalistes

Comprenez que personne n’est parfait et qu’il y aura des moments où vous vous sentirez frustrée.

L’objectif est de réduire la fréquence et l’intensité de vos réactions de colère.

Rappelez-vous que le changement est possible et que votre engagement à créer un environnement plus positif et plus paisible pour votre famille est un puissant facteur de motivation.

Une fois que vous avez accepté votre style parental

Finalement, la maman qui crie fait amie amie avec la colère et l’utilise à bon escient : créer des limites saines.

Elle se sent en sécurité avec sa colère et l’exprime de manière à ne mettre personne en danger.

Cette maman est clairement consciente que sa colère a un message important pour elle : l’un de ses besoins n’est pas satisfait.

Avec le temps, elle est en mesure de communiquer ce besoin avant de laisser la colère exploser.

Mantra que vous pouvez utiliser :

Ma colère me dit quelque chose d’important.

Je suis en symbiose avec ma colère afin de créer des limites de manière créatrice.

Elle me protège donc je peux l’exprimer de façon sûre.

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