Votre colère n’a pas grand-chose à voir avec votre enfant, mais tout à voir avec vous !
Lorsque vous êtes en colère parce que votre enfant n’est pas gentil ou parce qu’il n’écoute pas, cela signifie que vous avez des traumatismes enfantins non guéris.
En effet, il est tout à fait normal qu’un enfant ne se comporte pas toujours comme ses parents le veulent.
Il est normal qu’il soit parfois agressif, défiant ou mal poli.
Il est aussi naturel qu’un enfant pousse ses parents dans leurs retranchements.
Ainsi, si vous avez du mal à garder votre calme ou si vous ne pouvez pas guider votre enfant vers une résolution saine de conflits, cela indique que vous souffrez.
Vous avez sûrement des blessures émotionnelles liées à votre enfance que vous n’avez jamais adressées.
Êtes-vous en colère parce que votre enfant ne vous écoute pas, car personne ne vous écoutait quand vous étiez enfant ?
Vous sentez-vous dépassée et anxieuse quand votre enfant exprime de profondes émotions parce que vous n’aviez pas le droit d’en avoir ?
Vos parents vous ont-ils appris que montrer ses émotions est mal ?
Les mots blessants de votre enfant vous placent-ils dans un état émotionnel d’urgence parce que vous n’aviez pas le droit d’avoir ce genre de sentiments ?
Tout ceci n’est pas la faute de votre enfant !
Votre enfant est tout simplement un enfant et il a le droit d’avoir des explosions d’émotions ou de colère.
Par contre, en tant que parent, vous avez une obligation vis-à-vis de lui : si vous êtes en colère, vous devez comprendre votre émotion sur le moment et l’auto-réguler.
Plus tard, lorsque vous êtes avec un adulte, vous pouvez laisser votre colère sortir.
Vous pouvez parler ouvertement de ce que vous ressentez, vous montrer bouleversée et même faire un tantrum.
Mais vous n’avez pas le droit de tenir votre enfant responsable pour les besoins que vos parents n’ont jamais satisfaits.
Vous avez des traumatismes non traités, mais ce n’est pas la faute de votre enfant.
En fait, ce processus s’appelle la reparentalisation de soi !
Voilà pourquoi être maman est si difficile.
Parfois, vous allez avoir l’impression que vous n’êtes pas à la hauteur ou que vous ne pouvez pas être un bon parent.
Pourtant, c’est votre but ultime dans la vie, dès l’instant où vous décidez d’avoir des enfants.
J’ai trois enfants et j’ai une relation extrêmement toxique avec mes parents.
J’ai dû apprendre seule à réguler mes émotions, à les comprendre et à les contrôler.
Je n’ai pas eu de guide, je n’ai pas eu de soutien.
Écrire dans un journal m’a beaucoup aidé !
Comment apprendre à être une bonne maman dans ces circonstances ?
Apprendre à être un bon parent qui réagit efficacement aux comportements difficiles de l’enfant demande de la patience, de l’introspection et la volonté d’apprendre et d’évoluer.
Ceci ne va pas se produire en une nuit, il va falloir faire des ajustements le long du chemin.
L’essentiel est de comprendre que vous devez faire ce travail pour votre enfant et pour vous.
Dès que vous êtes réellement investie dans ce processus, je vous garantis que vous verrez le bout du chemin.
Vous serez fière de tout ce que vous avez accompli et vous serez une maman comblée et calme.
C’est le but, n’est-ce pas ?
1. Vous devez d’abord comprendre le développement de votre enfant
Renseignez-vous sur le développement de l’enfant et sur les comportements adaptés à son âge.
Comprendre ce qui est typique pour l’âge de votre enfant peut vous aider à fixer des attentes réalistes et à réagir de manière appropriée.
Cela vous permettra également de faire la différence entre un mauvais comportement délibéré et un comportement qui découle de son stade de développement.
Par exemple, je vois souvent des mamans dépassées par les pleurs de leur bébé.
Mais réellement, que peut faire un bébé pour indiquer que quelque chose ne va pas à part pleurer ?
2. Découvrez quels sont vos déclencheurs
Prenez le temps de réfléchir à vos propres déclencheurs et réactions au comportement de votre enfant.
Reconnaissez les schémas de vos propres réactions et explorez les émotions sous-jacentes qui contribuent aux réactions négatives.
La conscience de soi peut vous aider à réagir au comportement de votre enfant de manière plus calme et réfléchie.
C’est le moment de découvrir quel traumatisme enfantin vous pousse à réagir de cette façon.
Qu’est-ce qui vous a fait souffrir quand vous étiez enfant ?
Comment se comportaient vos parents avec vous ?
Ici, écrire dans un journal peut vous aider à y voir plus clair et à déterminer la cause de vos réactions négatives.
Malheureusement, il y a peu de gens qui peuvent se vanter d’avoir eu une enfance parfaitement saine.
Alors, découvrez vos déclencheurs…
Pas pour les éviter, mais pour les confronter !
C’est la seule façon de reprendre le pouvoir et de ne plus vous laisser contrôler par vos blessures émotionnelles.
3. Prenez soin de vous
Vous connaissez sûrement le dicton « femme heureuse, mariage heureux » !
Eh bien, il en va de même avec la parentalité.
Si vous êtes une femme heureuse, vous allez être une meilleure maman.
Prendre soin de son propre bien-être est essentiel pour être un parent patient et efficace.
Veillez à donner la priorité à l’auto-prise en charge, ce qui inclut un repos suffisant, des activités qui vous ressourcent et la recherche de soutien auprès d’autres personnes en cas de besoin.
Lorsque vous êtes bien reposée et émotionnellement équilibrée, vous êtes mieux équipée pour répondre calmement à un comportement difficile.
Je sais que l’on vous dit souvent que votre rôle principal, en tant que femme, est de prendre soin de votre famille.
Mais qui prend soin de vous ?
4. Fixez des limites claires et cohérentes
Vous devez fixer des limites adaptées à l’âge de votre enfant.
La cohérence est essentielle lorsqu’il s’agit de fixer et de faire respecter ces limites.
Les enfants s’épanouissent dans un environnement où les attentes sont claires, car cela les aide à comprendre ce qui est acceptable et ce qui ne l’est pas.
Communiquez clairement les règles et les conséquences, et appliquez-les de manière cohérente.
De plus, cela leur offre un sentiment de sécurité et de confort : ils savent toujours à quoi s’attendre et ils se sentent protégés.
La réaction de vos enfants n’est pas une raison suffisante pour les priver de leurs besoins primordiaux !
Alors, fixez des limites qui sont saines pour eux, positives pour votre famille et utiles pour votre santé mentale.
5. Pratiquez une discipline positive
Au lieu de réagir par des punitions ou des mesures disciplinaires sévères, privilégiez les stratégies de discipline positive.
La discipline positive met l’accent sur l’enseignement, l’orientation et le renforcement des comportements positifs.
Cette approche implique de définir des conséquences logiques, de proposer des choix et de fournir des explications.
Elle aide les enfants à apprendre de leurs erreurs et à faire de meilleurs choix à l’avenir.
Si vous pratiquez les punitions disproportionnées, vos enfants ne vont jamais se sentir en sécurité avec vous.
Par exemple, si votre enfant vole en cachette des bonbons de la cuisine alors que vous lui avez dit qu’il ne pouvait pas manger de sucreries avant le dîner, comment allez-vous réagir ?
Est-ce que vous allez le priver de dîner ?
Est-ce que vous allez lui interdire de jouer sur l’ordinateur pendant une semaine ?
Ou bien, est-ce que vous allez discuter avec lui des raisons pour lesquelles vous avez interdit les sucreries avant le dîner ?
6. Utiliser une communication efficace
Comme dans une relation amoureuse, la communication est la clé de la réussite.
La communication est essentielle pour faire face aux comportements difficiles.
Utilisez un langage adapté à l’âge de votre enfant et écoutez activement son point de vue.
Encouragez un dialogue ouvert, exprimez de l’empathie et validez ses sentiments.
Une communication efficace permet de renforcer les liens et la compréhension entre vous et votre enfant.
Le but n’est pas de prendre le dessus sur votre enfant en lui disant que vous avez toujours raison ou que vous avez le dernier mot.
Les échanges sont importants afin que votre enfant se sente accepté, compris et aimé.
Rappelez-vous ce que vous ressentiez lorsque vos parents refusaient de vous écouter !
Rappelez-vous comment vous vous sentiez quand vous étiez envoyée au coin sans comprendre pourquoi !
7. Recherchez du soutien et des ressources
Être parent est un processus d’apprentissage continu, et chercher du soutien peut s’avérer extrêmement utile.
Entrez en contact avec d’autres parents, rejoignez des groupes de parents ou demandez conseil à des professionnels tels que des pédiatres ou des thérapeutes.
Il existe également de nombreux livres, articles et ressources en ligne qui peuvent fournir des informations et des stratégies précieuses pour l’éducation des enfants.
Après tout, on dit qu’il faut un village pour élever des enfants.
Alors, trouvez votre village puisque votre propre famille ne peut pas vous aider à éduquer vos enfants de manière saine et responsable.
Il n’y a pas de honte à admettre que vous avez besoin d’aide ou que vos proches ne sont pas en mesure de vous soutenir.
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