Que vous prépariez votre enfant au premier séjour indépendant à la maison ou que vous souhaitiez lui apprendre à communiquer avec des inconnus, nous vous apportons des conseils qui vous aideront dans tout cela.
Les premières rencontres de l’enfant avec le monde extérieur à la famille ont lieu dès le préscolaire. La plupart des enfants aussi jeunes que cinq ou six ans savent ce que signifie se séparer de leurs parents et aller à la maternelle, aller à des activités de loisirs, jouer seuls dans le parc derrière la maison ou rester seuls à la maison pendant une courte période.
Bien que les enfants de cet âge montrent un certain degré de maturité et une volonté de se séparer de leurs parents, la plupart d’entre eux souhaitent toujours la protection parentale la plupart du temps.
Les parents, bien entendu, respectent ce souhait de l’enfant et essaient par tous les moyens de raccourcir l’absence et de permettre à l’enfant de passer plus facilement le temps qui lui reste.
Mais les parents sont préoccupés par un autre problème important. Comment protéger un enfant des dangers qui le menacent dans le monde extérieur, qui parfois, n’est pas si sécurisant et bienveillant envers les tout-petits ?
La bienveillance de nos enfants
Les enfants d’âge préscolaire par nature ont tendance à croire en la bonté humaine. Pour eux, le monde est rempli de bonnes personnes et seulement de quelques mauvaises expériences. En effet, les enfants se concentrent sur les traits et les comportements positifs et les comportements négatifs sont oubliés beaucoup plus rapidement.
Cette forte concentration sur le positif explique pourquoi les tout-petits pardonnent si facilement à leurs parents les erreurs d’éducation qu’ils ont certainement commises. Mais, malheureusement, ils sont également bienveillants envers les inconnus, ce qui n’est parfois pas bon pour leur sécurité.
Nous savons que l’innocence et le manque d’expérience de la vie d’un enfant peuvent être très facilement manipulés. Les tout petits peuvent facilement être soudoyés avec des cadeaux et des friandises, les enfants un peu plus âgés seront facilement déjoués par la psychologie inverse par laquelle nous l’incitons à faire volontairement ce que nous voulons.
La méthode de pression avec autorité fonctionne également lorsque l’enfant devient obéissant par peur.
En plus d’être crédules, égoïstes, corrompus et timides, nos petits sont à la fois extrêmement curieux, naïfs et directs. Les personnes mal intentionnées sont généralement bien conscientes de ces caractéristiques du comportement des enfants et savent comment les aborder.
Bien qu’un enfant puisse ne jamais rencontrer de telles personnes, il n’est pas déplacé de lui faire prendre conscience de l’existence de telles personnes et de lui montrer comment s’en protéger.
L’enfant seul à la maison
Afin de rester seul à la maison, l’enfant doit être mature et prêt pour cette étape. En ce sens, il est clair que les bébés et les enfants jusqu’à l’âge de six ans ne doivent jamais être laissés seuls à la maison, même lorsque vous les couchez la nuit et que vous souhaitez vous promener.
Vous ne savez jamais ce qui pourrait arriver si un enfant se réveille et a besoin de votre aide. Dans quelle mesure votre enfant est prêt à rester seul à la maison, vous devrez l’évaluer en fonction de sa maturité qui ne doit pas nécessairement coïncider avec la maturité de ses pairs.
1. N’essayez pas de convaincre l’enfant qu’il n’a rien à craindre et qu’il va vite s’habituer à être seul à la maison.
La plupart des enfants sont plus ou moins effrayés par la réalisation qu’ils pourraient être laissés seuls et la peur est d’autant plus grande que les enfants sont petits. Parlez à votre enfant.
2. Si vous trouvez que la peur de l’enfant est trop grande, trouvez plutôt une personne pour s’occuper de lui.
Si vous estimez que l’enfant est assez courageux et mature pour cette étape, expliquez tout ce qu’il doit savoir pour rester à la maison. Dites à l’enfant où vous allez, quand vous reviendrez et ce qu’il fera pendant ce temps.
Cela permettra à l’enfant de supporter plus facilement le fait de rester à la maison et de bannir les pensées des peurs possibles.
3. Conservez tous les objets dangereux (armes, couteaux) et liquides (détergents et acides de nettoyage, médicaments et briquets) hors de la portée des enfants.
Logique !
4. Avant de quitter la maison, réfléchissez à la façon dont votre enfant peut se divertir.
Suggérez des cubes legos ou un dessin à un enfant plus jeune. Assurez-vous de convenir avec votre enfant de ce qu’il fera pendant votre absence. Planifiez son temps, par exemple, proposez-lui de regarder un long métrage de dessin animé, puis demandez-lui de faire un dessin qu’il vous montrera plus tard.
5. Laissez à l’enfant tous les numéros de téléphone nécessaires qu’il pourra appeler et s’il le souhaite ou s’il a besoin d’aide.
L’enfant doit être informé dans quels cas les numéros de téléphone d’urgence tels que les numéros de police, d’incendie ou d’ambulance doivent être appelés. Laissez-lui également les numéros de téléphone des voisins, de vos proches ou de vos amis.
Pour faciliter la navigation sur papier, essayez de dessiner des symboles à côté des chiffres ou, si vous le souhaitez, dessinez tout ce qui pourrait lui être utile. À côté du numéro de téléphone des proches, écrivez leurs noms en majuscules et collez leurs photos.
6. Apprenez à votre enfant non seulement à appeler, mais aussi à répondre aux appels.
Expliquez-lui qu’il ne doit dire à personne son prénom, son adresse et le fait que ses parents ne sont pas à la maison. Vous pouvez également obtenir un répondeur pour que l’enfant puisse répondre lorsqu’il entend la voix d’une personne qu’il connaît.
7. Apprenez à votre enfant à utiliser un judas.
L’enfant doit aussi savoir qu’il ne doit ouvrir la porte à personne et même aux voisins et amis s’ils ne se présentent pas. Toutes les autres personnes se faisant passer pour des facteurs ou demandant à l’enfant d’ouvrir la porte parce qu’elles lui offriront des bonbons doivent être proscrites.
Assurez-vous que votre enfant prenne vos instructions au sérieux et ne plaisantez jamais en parlant de sécurité.
8. Ne jamais effrayer ou punir un enfant en quittant la maison.
Il n’y a rien de pire pour un enfant que le sentiment que ses parents ou ses proches l’ont quitté. Et avec ce sentiment, il y a un sentiment d’impuissance que l’enfant assimile à la peur et à la tristesse.
Chaque fois qu’un enfant devra rester seul à la maison, il le vivra comme une punition injuste. Vous n’avez pas besoin d’une telle évolution de la situation, surtout si l’enfant doit régulièrement rester seul à la maison.
Comment préparer votre enfant au contact avec des inconnus ?
Chaque parent apprend à son enfant à ne pas approcher des inconnus ou leur parler. Mais le problème vient des personnes malveillantes qui ne sont pas de parfaits inconnus. Ces personnes viennent des quartiers, des commerces de proximité, etc. L’enfant doit apprendre à reconnaître les contacts inappropriés avec ces personnes et éviter les ennuis.
1. Expliquez à l’enfant que les personnes qui peuvent être dangereuses ne sont pas seulement des inconnus.
Essayez de démarrer cette conversation avec des mots simples, par exemple : « La plupart des gens sont bons, mais il y a aussi des mauvaises personnes parmi eux qui sont difficiles à reconnaître. Ces personnes peuvent prétendre être bonnes et agir comme si elles voulaient t’aider, mais elles sont en réalité méchantes et veulent tromper les autres.
C’est pourquoi je ne veux pas que tu parles à des gens que tu ne connais pas ou que tu t’approches d’une personne en qui tu n’as pas confiance. »
2. Expliquez ensuite à l’enfant qu’il ne doit jamais et en aucun cas monter dans la voiture d’un inconnu.
Apprendre à l’enfant à ne pas accepter de bonbons de qui que ce soit. Il ne doit jamais aller nulle part avec une autre personne à l’insu de ses parents. Ce sont les situations les plus graves qu’un enfant doit savoir éviter.
Votre tâche est d’amener votre enfant à vous prendre très au sérieux, alors gardez un ton sérieux et convaincant. L’enfant ne doit pas écouter mécaniquement ces règles, mais doit vraiment les accepter, ce que vous pouvez voir en observant ses réactions.
3. Faites une petite formation en famille.
Avec d’autres membres de la famille, mettez en scène une petite pièce de théâtre : « Un oncle inconnu te demande d’aller au parc avec lui pour chercher son chien perdu. Qu’est-ce que tu vas faire ? »
« Un des voisins t’invite à monter avec lui dans la voiture. Qu’est-ce que tu vas faire ? »
Au cours de cet exercice, vous apprenez à l’enfant à réagir concrètement et à se comporter comme il se doit (crier, s’enfuir, demander de l’aide à d’autres personnes à proximité).
4. Ne parlez pas des conséquences négatives !
Les psychologues pour enfants conseillent de parler à un enfant comme suit : « la plupart des gens sont bons et ne vous feront pas de mal. Mais pour que quelque chose n’arrive pas, il ne faut pas faire confiance à tout le monde. »
N’effrayez pas l’enfant avec des histoires horribles sur des inconnus qui kidnappent de jeunes enfants, les torturent, etc. Car si un enfant se retrouve dans une situation vraiment grave, il se peut qu’il ait si peur qu’il ne cherche pas d’aide.
Ne vous concentrez donc pas sur les conséquences négatives du fait de parler avec des inconnus, mais sur la façon dont il doit se comporter dans les différentes situations qui peuvent arriver.
Apprendre à votre enfant à faire la différence entre les contacts appropriés et les contacts inappropriés
Les adultes peuvent effrayer un enfant ou l’approcher de manière inconfortable sans utiliser de violence ou de mots durs. Cela ne veut pas dire qu’il ne s’agit pas de violence. Un tel contact peut être, par exemple, avec une personne qui veut exploiter sexuellement un enfant. Les parents doivent également expliquer ces situations à l’enfant.
Je sais, c’est loin d’être facile…
1. Expliquez à l’enfant quels types de contacts sont normaux lorsqu’il rencontre d’autres personnes en dehors de la famille.
L’enfant doit savoir que les inconnus ne doivent le toucher nulle part sur le corps. Dites ce qui suit : « les parties du corps qui sont couvertes de sous-vêtements sont appelées parties intimes. Nous les appelons ainsi parce que personne n’est autorisé à les voir ou à les toucher, sauf tes parents, toi et le médecin.
C’est pourquoi nous ne voyons jamais de gens sans vêtements dans la rue et tout le monde est habillé. Si quelqu’un essaie de te toucher dans des endroits intimes, n’aie pas honte de lui dire à voix haute qu’il ne devrait pas le faire, puis fuis rapidement.
N’oublie pas de me dire si quelque chose comme ça t’arrive ! »
2. Appelez un chat un chat, même si c’est embarrassant.
Les enfants ont besoin de connaissances concrètes, pas abstraites. Apprenez donc à votre enfant comment s’appellent les parties des organes intimes. Lorsque vous parlez à votre enfant, utilisez ces noms avec autant de confiance et de normalité que vous le feriez avec n’importe quelle autre partie du corps.
Utilisez des mots officiels, pénis, vagin, etc. L’enfant doit savoir où il ne faut pas le toucher. Sinon, il risque d’interpréter chaque contact comme inadmissible. Par exemple, si l’éducateur touche l’enfant à l’épaule ou le serre dans ses bras, l’enfant pourrait créer une situation embarrassante inutile.
3. Si un enfant voit que vous avez honte lorsque vous parlez des parties intimes du corps ou d’informations de base sur la sexualité, il pourrait simplement avoir du mal à vous dire si quelque chose de vraiment négatif lui arrive.
Vous gagnerez en confiance avec une attitude sérieuse et normale qui inspirera confiance à l’enfant.
Quelles sont les erreurs à éviter avec les enfants ?
Les enfants apprennent tous les jours et pas nécessairement seulement de ce qu’ils entendent de leurs parents. Plus ils vieillissent, plus ils sont actifs. Au contact d’autres adultes, l’enfant acquiert une expérience sur laquelle il sera alors plus facile de s’appuyer.
1. Si vous voulez apprendre à votre enfant à être prudent, soyez un exemple pour lui.
Si vous regardez le judas à chaque fois que vous ne connaissez pas la personne qui sonne à la porte et que vous décidez ensuite d’ouvrir la porte, l’enfant l’adoptera également.
2. Essayez de ne pas donner d’instructions contradictoires.
Les parents font souvent cela et confondent ainsi l’enfant. Ne grondez pas l’enfant parce qu’il ne voulait pas ouvrir la porte à un voisin qui voulait rendre l’outil emprunté.
L’enfant a agi exactement comme vous lui avez dit et vous ne devez pas lui en vouloir. Le voisin rendra facilement cet outil plus tard.
3. Si l’enfant a fait une erreur et s’est montré imprudent, ne le grondez pas.
Jugez plutôt calmement ce qui s’est passé et expliquez d’un ton sérieux et inquiet que vous aimeriez qu’il se comporte plus prudemment la prochaine fois et assurez-vous de faire attention dans une situation similaire.
Croyez-moi, les enfants se blâment beaucoup, beaucoup plus souvent que les parents ne le pensent, alors il comprendra sûrement que ce que vous leur dites est important. Les enfants sont généralement très sensibles s’ils ont des parents qui leur crient dessus pour chaque petite chose.
Ils s’habituent rapidement au fait qu’ils sont responsables de tout ce qui leur arrive et sont prêts à se punir. Ce fait pourrait aussi être utilisé par des personnes qui veulent faire du mal à l’enfant en le faisant taire complètement, en l’insultant et en le critiquant.
Et finalement, il est facile de faire de lui ce qu’elles veulent. Alors critiquez moins les comportements négatifs de votre enfant et parlez davantage des comportements souhaitables et élevez ainsi des bambins consciencieux et courageux.
4. Il est important de savoir que vous ne pouvez pas protéger votre enfant de tous les dangers possibles qui le menacent.
Mais il est en votre pouvoir de créer avec votre enfant une relation pleine de confiance et de compréhension. Ce n’est qu’alors que l’enfant vous exprimera ses peurs et ses dilemmes, car il sait que vous ne le punirez pas, ne le ridiculiserez pas ou ne le gronderez pas pour cela, mais que vous le soutiendrez.
Bien que cela puisse être difficile à dire pour beaucoup aujourd’hui, les parents doivent toujours dire aux jeunes enfants que la vie est belle et envisager l’avenir avec optimisme.
Si vous dites le contraire à un enfant, une attitude pessimiste ne le protégera pas des ennuis. D’ailleurs, elle ne lui donnera pas non plus la confiance en soi dont il a besoin pour se protéger simplement d’un événement désagréable.
5. Croire au bien est très important pour élever un enfant.
Il soutient la force intérieure de l’enfant et l’arme d’optimisme. Sans un tel soutien dans la famille, l’enfant grandira dans la peur, l’inquiétude, la tristesse, avec des sentiments d’infériorité et de non-appartenance, qui sont tous des sentiments qui sont facilement manipulés et peuvent être exploités par ceux qui veulent du mal à nos enfants.
La famille doit donner à l’enfant une attitude positive vis-à-vis du monde et l’enfant doit savoir que ses parents l’aiment inconditionnellement, qu’ils sont prêts à le protéger dans toutes les situations et lui donnent le savoir-faire pour se protéger.
Seule une telle attitude donne à l’enfant la possibilité d’éviter facilement toutes les adversités qui se présentent à lui.
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