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Quand maman est malheureuse, tout le monde est malheureux !

Quand maman est malheureuse, tout le monde est malheureux !

Quand maman n’est pas heureuse, personne n’est heureux !

En effet, aucun membre de la famille ne peut profiter de son plein potentiel de bonheur !

La réalité de la vie de famille est que la joie est vitale et qu’elle dépend de maman.

Nous sommes élevés dans l’idée que les choses amusantes ont moins de valeur que le travail, par exemple.

On dit à nos enfants qu’ils peuvent faire des choses amusantes seulement lorsqu’ils ont préalablement fait toutes les choses « importantes ».

Ils peuvent jouer dehors, uniquement quand ils ont fini leurs devoirs, s’il leur reste du temps.

Ils peuvent manger les bonbons lorsqu’ils ont fini les légumes.

On nous a appris que le divertissement est quelque chose qui doit être mérité, quelque chose que nous ne pouvons nous permettre que lorsque tout le reste, plus important, est terminé.

Personne ne nous a dit que le plaisir était plus important que la cuisine maison, les légumes… Presque tout ce que nous considérons comme important dans la vie.

Faire des choses qui nous satisfont et nous rendent heureux (celles qui nous font vraiment rire aux éclats) est la chose la plus importante dans la vie.

Si nous n’avons pas de vraies joies, bientôt plus rien d’autre ne nous importera.

La valeur du divertissement ne réside pas dans le fait qu’il renforce un comportement souhaitable.

Ce n’est pas non plus quelque chose qui se mérite !

S’amuser et jouer ont une valeur en soi et sont plus importants pour notre santé mentale que le travail.

Or, dans une famille, vous savez que les choses reposent sur les épaules de maman.

Alors, si maman n’est pas heureuse, tout s’effondre !

Donc, c’est l’heure de s’amuser, n’est-ce pas ?

Beaucoup de gens croient (c’est ce qu’on nous a appris) qu’il y a des situations où ce n’est pas bien de se donner du temps pour les choses qui nous rendent heureux.

Si quelque chose de grave arrive à quelqu’un, s’il y a encore beaucoup de choses à faire, on met les rires au second plan.

La première chose que nous avons tendance à sacrifier est le temps passé à nous amuser.

Cependant, comme le plaisir est tout aussi important, sinon plus, pour notre santé que huit heures de sommeil et de bonne nourriture, renoncer aux choses qui nous rendent heureux a autant de sens que renoncer à la nourriture parce que le déjeuner n’est pas cuit.

Pour rester en bonne santé, nous devons inclure des activités joyeuses dans nos horaires !

Cela signifie quelque chose de différent pour chaque personne et il n’y a ni meilleur ni pire.

Quelque chose qui serait ennuyeux pour une autre personne peut apporter une grande joie à quelqu’un.

Mais ce qui n’est pas amusant, ce sont les choses suivantes : se coucher quand on est fatigué, jouer avec les enfants quand on préfère être seul, se sentir soulagé quand on a tout fait à temps et correctement, etc.

Ce sont tous des moments agréables, mais c’est juste la bonne sensation que l’on ressent lorsque l’on enlève nos chaussures serrées.

C’est un sentiment de soulagement lorsque le problème est résolu !

Le bonheur et le rire sont les choses dont on parle quand on évoque le vrai plaisir.

Pourquoi le bonheur de maman est-il si important ?

Une mère heureuse a plus de chances de mener une vie saine et épanouie.

Son bien-être mental et émotionnel peut avoir un impact significatif sur sa santé physique, ses relations et sa qualité de vie en général.

Lorsque les mères accordent la priorité à leur propre bonheur, elles sont mieux armées pour relever les défis de la parentalité.

  • La parentalité positive

L’état émotionnel d’une mère peut influencer directement sa capacité à être un parent efficace.

Lorsqu’une mère est heureuse, elle est plus susceptible d’offrir un environnement stimulant et aimant à ses enfants.

Cela contribue au bien-être et au développement de l’enfant.

  • Le modèle de comportement

Les parents servent de modèles à leurs enfants.

Lorsque les enfants voient leur mère donner la priorité à son propre bonheur, ils apprennent l’importance de prendre soin de soi et de son bien-être émotionnel.

Cela constitue un exemple positif pour les attitudes et les comportements futurs de l’enfant.

  • La dynamique familiale

Le bonheur d’une mère peut influer sur l’harmonie et la dynamique de la famille.

Lorsqu’une mère est satisfaite et émotionnellement stable, l’environnement familial peut être plus paisible et plus favorable, ce qui réduit le stress et les conflits au sein du foyer.

  • La résilience

Une mère heureuse est souvent mieux armée pour faire face aux défis et aux facteurs de stress liés à l’éducation des enfants.

Elle est plus à même de se remettre des difficultés et des revers, ce qui peut avoir un effet d’entraînement positif sur l’ensemble de la famille.

  • L’épanouissement personnel

Les mères, comme toute autre personne, méritent de connaître le bonheur et l’épanouissement personnel.

Donner la priorité à son propre bonheur est essentiel pour maintenir un sentiment d’identité et de raison d’être en dehors du rôle de parent.

  • La connexion émotionnelle

Une mère heureuse est plus susceptible d’établir des liens émotionnels positifs avec ses enfants.

Ces liens sont essentiels pour un attachement et une liaison sains, qui sont cruciaux pour le développement émotionnel de l’enfant.

Pourquoi avoir une maman malheureuse impacte-t-il toute la famille ?

Les émotions d’une mère donnent souvent le ton à l’atmosphère émotionnelle de la famille.

Lorsqu’une mère est triste, cela peut créer un sentiment de tension dans la maison, affectant l’humeur des autres membres de la famille.

En effet, une mère fatiguée peut avoir moins d’énergie et de motivation pour s’engager avec ses enfants et son partenaire.

Cela peut conduire à une diminution du temps passé ensemble et à une réduction des occasions de créer des liens et de communiquer.

  • Les difficultés parentales

La tristesse et la fatigue peuvent nuire à la capacité d’une mère d’être un parent efficace.

Elle peut avoir des difficultés à apporter le soutien émotionnel, la structure et la cohérence dont les enfants ont besoin pour leur bien-être et leur développement.

  • L’augmentation du stress

La tristesse et la fatigue d’une mère peuvent accroître le stress au sein de la famille.

Les membres de la famille peuvent eux-mêmes devenir plus stressés en essayant de faire face aux défis et aux incertitudes créés par l’état émotionnel de leur mère.

  • La modélisation du comportement

Les enfants apprennent souvent en observant leurs parents.

S’ils voient leur mère lutter contre la tristesse et la fatigue sans mécanismes d’adaptation efficaces, ils risquent de ne pas apprendre à gérer sainement leurs propres émotions et leur propre stress.

  • La rupture de communication

Lorsqu’une mère se sent triste et fatiguée, la communication au sein de la famille peut se rompre.

Elle peut être moins réceptive aux besoins de sa famille, et les membres de la famille peuvent hésiter à communiquer leurs propres sentiments et préoccupations, craignant d’alourdir son fardeau.

  • L’impact sur les relations

Une mère triste et fatiguée peut avoir des difficultés à entretenir des relations positives et saines avec son partenaire, ce qui entraîne des tensions dans le mariage ou le partenariat.

Cela peut, à son tour, affecter la dynamique familiale dans son ensemble.

La joie est vitale dans notre vie

En tant que maman, il est donc important de se rappeler ce qui nous rend heureuses.

Il faut se ménager autant que possible de la place pour de telles activités pendant la journée.

Avant de faire la vaisselle, de préparer les plats faits maison, de manger les légumes, les enfants vont à l’entraînement…

Les enfants ne se souviendront pas d’un tapis lavé, mais ils se souviendront d’une mère joyeuse.

Il existe un exercice mental intéressant que nous pouvons toutes faire.

Si nous sentons que nous assumons trop de tâches et que nous ne nous laissons aucune place, on doit réagir.

L’exercice a été conçu par les psychothérapeutes Meri et Robert Gulding, et ils l’ont mentionné dans leur livre « Managing Worries ».

Cela se passe comme ceci :

  1. Imaginez-vous assise devant l’un de ces énormes centres téléphoniques et faire des heures supplémentaires pour connecter correctement toutes les lignes.
  2. Bougez vos mains de plus en plus vite en vérifiant si le fils est correctement connecté à ses études, la fille à son mariage, les voisins à arroser la pelouse, l’ecclésiastique à repasser les robes de l’église.
  3. Bougez vos mains encore plus vite comme si le destin de l’Univers était entre vos mains.
  4. Continuez à connecter les lignes et dites à voix haute : « Je suis responsable de vous, pour m’assurer que vous faites ce que vous devez faire ».
  5. Dites ceci à chaque personne, en travaillant de plus en plus vite en même temps, jusqu’à ce que vous soyez prête à lever la main.
  6. Prête ?
  7. Dites à ce standard géant : « J’arrête ! » et laissez tous les connecteurs tomber au sol.
  8. Visitez le central téléphonique et regardez-le bien.
  9. Notez qu’il n’y a aucun fil menant aux personnes que vous essayiez de garder connectées.
  10. Tous les fils sont éparpillés sur le sol.
  11. Votre central téléphonique est faux !
  12. Aucun fil n’était réellement attaché à une ligne.
  13. Vous imaginez simplement que vous êtes directement liée au succès ou à l’échec des autres.
  14. Éliminez ce faux standard et imaginez sortir de la pièce pour ne jamais revenir !

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