Les parents milléniaux sont des personnes nées approximativement entre le début des années 1980 et le milieu des années 1990 qui élèvent aujourd’hui des enfants.
Ils représentent une génération qui a grandi à l’époque de l’avènement de l’internet et des progrès technologiques rapides.
Les parents milléniaux se caractérisent souvent par leur culture numérique, leurs attitudes progressistes et leur désir d’équilibre entre vie professionnelle et vie privée.
Ils ont tendance à privilégier les expériences plutôt que les biens matériels, à valoriser la diversité et l’inclusion, et sont connus pour être plus ouverts d’esprit et plus flexibles dans leurs styles parentaux que les générations précédentes.
En outre, ils sont souvent associés à une plus grande conscience environnementale et sociale, et recherchent des produits et des services qui correspondent à leurs valeurs.
D’un autre côté, on trouve les grands-parents boomers !
Ils sont généralement des personnes appartenant à la génération des baby-boomers, qui comprend les personnes nées approximativement entre le milieu des années 1940 et le milieu des années 1960.
Ils ont aujourd’hui atteint l’âge de la retraite et sont les grands-parents des milléniaux et des générations plus jeunes.
Les baby-boomers ont grandi à une époque de changements sociaux importants et de prospérité économique après la Seconde Guerre mondiale.
En tant que grands-parents, ils ont connu des structures familiales et des styles d’éducation traditionnels, mais ils ont aussi tendance à s’adapter à l’évolution de la dynamique de la vie familiale et de la technologie.
Les grands-parents de la génération du baby-boom ont des origines et des expériences diverses, mais ils accordent souvent de l’importance aux traditions familiales et au temps passé avec leurs petits-enfants.
Ils peuvent également jouer un rôle actif dans la vie de leurs petits-enfants, leur offrant soutien, conseils et sagesse sur la base de leurs propres expériences de vie.
Par contre, ils ont une approche différente de la parentalité et de la discipline par rapport aux générations plus jeunes, reflétant les valeurs et les normes de leur propre éducation.
Voilà pourquoi les grands-parents boomers et les parents milléniaux ne s’entendent pas vraiment.
Ils ne sont pas d’accord sur l’éducation offerte aux enfants !
De plus, ils entrent souvent en conflit parce qu’ils ne se comprennent pas.
Pourquoi ?
Eh bien, à cause du fameux conflit générationnel et de l’époque à laquelle ils sont nés.
Or, les grands-parents boomers ne plaisantent pas avec l’éducation de leurs petits-enfants !
Voici donc les 8 situations qui provoquent le plus de disputes entre ces deux générations :
1. Vous n’avez pas envie de connaître le sexe de votre bébé
Honnêtement, je suis moi-même une maman milléniale, mais je suis choquée par cette tendance qui se développe de plus en plus.
Pourquoi n’avez-vous pas envie de savoir si vous allez avoir un garçon ou une fille ?
Je ne dis pas que le sexe du bébé est important, mais avoir cette information facilite grandement l’organisation et la préparation pour son arrivée.
C’est peut-être mon côté extrêmement organisationnel qui parle !
Malheureusement, les grands-parents boomers sont curieux pour une tout autre raison.
En effet, ils sont encore bloqués sur l’idée qu’il faut avoir un garçon pour assurer la continuité de la lignée.
Bien entendu, ils ne pensent pas tous cela, mais un grand nombre sont obsédés par ce point.
Les personnes âgées ont beaucoup de mal à comprendre que les idées, les mœurs, les traditions et les styles de vie évoluent.
Dans leur esprit, les garçons sont des joyaux, alors que les filles sont parfaites pour prendre soin de leurs frères.
Au lieu de perdre du temps à expliquer que ces idées sexistes sont dépassées et qu’elles vous blessent, optez pour le mensonge.
Oui, vous avez bien lu !
Vous n’avez peut-être pas envie de savoir le sexe de votre bébé, car vous voulez éviter cette exacte réaction de la part de votre famille.
Mais au lieu d’avouer cela, dites simplement que vous voulez être surpris !
2. Vous voulez élever votre enfant de manière neutre
La deuxième étape consiste à choisir la manière dont vous voulez élever et éduquer votre enfant.
Une fois qu’il est né, vous connaissez bien entendu son genre !
Les grands-parents boomers vont évidemment vous dire d’acheter de belles robes roses ou des survêtements bleus.
Ils vont vous conseiller d’afficher clairement le sexe de votre enfant, car tout le monde doit savoir à dix mètres qui est votre enfant.
Ces grands-parents pourraient même acheter des pyjamas avec des inscriptions comme Big Boss pour un garçon ou La petite princesse de papa.
De votre côté, vous souhaitez peut-être pratiquer l’inclusion et choisir des couleurs neutres ou même opposées aux conventions traditionnelles pour le genre de votre enfant.
Ici, je ne peux pas ne pas mentionner la parentalité beige.
Je trouve cela particulièrement triste, mais je comprends pourquoi cette tendance attire autant de parents.
Vous ne pouvez pas expliquer votre point de vue à ces gens, car ils ont des idées bien ancrées.
Alors, ne cherchez pas à interdire à vos parents d’acheter des cadeaux qui leur plaisent à votre enfant.
Vous pouvez toujours en faire don !
3. Vous voulez allaiter le plus longtemps possible
Tous les pédiatres recommandent l’allaitement et ils vous diront de le pratiquer le plus longtemps possible.
Je sais que, lorsqu’il s’agit de prendre des décisions que vous considérez saines pour votre enfant, tout le monde va apporter son grain de sel.
Vous allez obtenir des conseils que vous n’avez jamais demandés et les opinions vont s’opposer.
Les grands-parents boomers vont vous dire que c’est ridicule et que vous vous compliquez la vie pour rien.
Ils vont souligner le fait qu’ils ont utilisé le lait maternisé à partir de six mois et que vous vous portez très bien.
N’oublions pas que le prix de ce fameux lait à exploser ces dernières années !
Si vous choisissez des pratiques qui vont contre les idées de vos parents, ne paniquez pas !
C’est votre enfant, faites ce que vous voulez !
Expliquez simplement que ces conflits sont inutiles et que vous ne critiquez pas l’éducation que vos parents vous ont donnée.
Simplement, vous souhaitez faire quelque chose de nouveau parce que les études ont beaucoup évolué et que vous pensez que c’est plus sain.
4. Vous optez pour une maternelle nature
Entre les maternelles en pleine nature, les écoles Montessori et celles pour les enfants hautement sensibles, j’imagine vos parents se gratter la tête.
Comment ça, tu vas payer tout cet argent pour que ton enfant joue simplement dehors ?
Tu dois le préparer pour l’école et lui apprendre tout de suite l’alphabet !
Ce que les grands-parents boomers ne comprennent pas est que nous voulons des enfants qui font preuve davantage d’empathie et qui sont indépendants.
On ne veut pas continuer à laver les fesses de notre enfant de CM1 parce qu’il n’a jamais appris les nécessaires de base.
Notre objectif n’est pas vraiment de rendre nos enfants forts simplement pour qu’ils puissent frimer dans la cour de récréation.
De plus, l’intelligence n’est pas liée au succès à l’école ou aux notes, mais à la capacité de s’en sortir dans différentes situations.
Bref, on veut que nos enfants possèdent différentes cordes à leur arc pour qu’ils puissent construire la vie de leurs rêves, pas celle que les autres attendent d’eux.
5. Vous évitez les activités sportives après l’école
Vous vous rappelez encore que vous avez passé votre enfance à courir de l’école à la salle de danse, puis au parc sportif.
En effet, vous étiez constamment en mouvement et épuisé !
Ensuite, vous deviez faire vos devoirs jusque tard dans la nuit, alors que votre corps et votre esprit étaient déjà endormis.
Les parents milléniaux ne veulent pas imposer ce rythme à leur enfant avant qu’il ne soit prêt.
À quatre ans, c’est bien trop tôt !
Vous voulez attendre que votre enfant soit prêt et qu’il le demande lui-même.
D’ailleurs, vous voulez qu’il soit en mesure de vous dire ce qu’il souhaite.
De cette manière, vous ne lui imposez pas ce que vous voulez ou ce que vous pensez être l’activité parfaite pour lui.
6. Les signes de rébellion
Généralement, à l’adolescence, les premiers signes de rébellion se font ressentir.
Votre enfant vous dit que vous ne savez rien et que vous êtes stupide.
Il passe plus de temps avec ses amis et leur opinion est plus importante que la vôtre.
Suivent alors les transformations corporelles comme les tatouages ou les piercings.
En tant que parent, vous pouvez avoir une conversation ouverte avec votre enfant et lui expliquer les conséquences de ces choix.
Ensuite, vous pouvez le laisser prendre ses décisions.
Ce n’est pas la fin du monde si votre enfant se fait tatouer et le regrette plus tard, il y a pire dans la vie !
Les grands-parents boomers vont tout de suite lever la voix : « il ne va jamais trouver de travail » ou « tu veux que les gens croient que c’est un gangster ? ».
Pourtant, vous devez faire respecter vos limites et expliquer à vos parents que vous préférez que votre enfant se confie à vous et ne garde pas de secret.
7. L’utilisation des pronoms
Pour vos parents, le monde est une dichotomie : il ou elle, garçon ou fille.
En tant que parents milléniaux, vous savez que ce n’est pas si simple !
Votre enfant est peut-être né un garçon, mais il se sent peut-être plus à l’aise lorsque vous utilisez le pronom ‘elle’ quand vous vous adressez à lui.
Les grands-parents boomers pensent que ce n’est qu’une phase et que vous ne devez pas céder aux tantrums de votre enfant.
Pourtant, vous savez que la santé mentale et le bien-être de votre enfant sont en jeu.
Alors, vous avez une discussion sérieuse avec lui et vous faites tout pour le faire se sentir accepté.
8. Votre enfant veut changer de prénom
Voilà un sujet qui est extrêmement difficile pour tous les parents modernes.
Lorsque vos parents étaient jeunes, personne ne demandait aux enfants ce qu’ils pensaient de leur prénom.
Si quelqu’un ne l’aimait pas, il adoptait simplement un surnom et il arrivait même que certains de ses amis ne connaissaient pas son véritable prénom.
Avec les parents, il y a plus de flexibilité !
Si l’enfant n’aime pas son prénom, il peut demander à ses parents de le changer et d’adopter quelque chose qui lui convient mieux.
L’autre point important concerne les enfants qui s’identifient comme trans ou non-binaires.
Si votre enfant est né garçon, mais qu’il s’identifie comme une fille, il ne peut pas continuer à s’appeler Paul, par exemple.
Si vous essayez d’expliquer cela à vos parents, ils ne vont non seulement pas comprendre, mais ils vont en plus vous dire que vous avez perdu la tête.
Il y a des concepts modernes qui échappent complètement aux grands-parents boomers qui vous conseilleront sûrement de donner une bonne fessée à votre enfant pour le faire oublier ces idées ridicules.
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