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Parent ou enfant problématique : 6 Types de parents qui ruinent leurs enfants

Parent ou enfant problématique : 6 Types de parents qui ruinent leurs enfants

La plupart des parents ne veulent pas admettre que le problème comportemental de leurs enfants est en fait lié à leur mode éducatif. Alors, ils cherchent à ce que l’école ou même un psychologue corrigent l’attitude problématique de leurs enfants.

Mais s’ils prenaient le temps de réfléchir à leurs actions, à leurs comportements et aux exemples qu’ils donnent à leurs enfants, ils comprendraient sans problème que leurs enfants ne sont pas problématiques.

Les parents le sont !

« Mon fils est hors de contrôle ! »

« Ma fille ne m’écoute pas et n’en fait qu’à sa tête ! »

Mais je vais vous révéler une chose : il n’y a pas d’enfant problématique. Cela n’existe pas ! En revanche, il y a des parents problématiques, des parents en difficulté.

L’enfant est en fait le reflet, le miroir du comportement parental et de l’éducation qu’il a reçu. D’ailleurs, c’est surtout quand l’enfant est un adulte et qu’il commence à former des relations amoureuses que cela se voit le plus.

La relation parent-enfant a un impact énorme sur la relation du-dit enfant avec son/sa partenaire.

Le comportement négatif et incontrôlable de l’enfant est en fait un reflet distordu ou incompris de la famille dans laquelle il a grandi.

Bien entendu, cette attitude néfaste peut être atténuée ou éradiquée. En effet, si les parents apportent des changements positifs dans les relations familiales et s’ils travaillent sur leurs problèmes personnels, le comportement de l’enfant va changer.

Et tout cela aura un effet bénéfique sur la personnalité de l’enfant. Malheureusement, très peu de parents franchissent cette étape. Pourquoi ?

Tout simplement parce qu’ils ne veulent pas admettre que le problème vient d’eux. Et comme ils ne veulent pas admettre ce point, ils refusent également de travailler sur leurs lacunes.

Voici les types de parents qui ruinent complètement la vie de leurs enfants. Si vous vous reconnaissez, agissez au plus vite afin de préserver un équilibre sain au sein de votre famille. Et surtout pour le bien de vos enfants.

1. Les parents attentionnés

Avec ce type de parents, tout est inquiétant. Dès qu’ils pensent à leur enfant, ils s’imaginent déjà tous les pires scénarios.

Il va attraper un rhume…

Ou

Il va se blesser.

Ces parents sont surprotecteurs. Alors, l’enfant commence à développer des peurs irrationnelles. Il commence à être effrayé par tout.

Il a peur de tout et de tout le monde : l’obscurité, les médecins, les animaux, etc. Mais où a-t-il appris à avoir peur ? La pire des conséquences est le fait que ce genre de parents élèvent des enfants incapables et impuissants.

Ils ne savent pas nouer leurs lacets, faire du vélo, jouer avec les autres ou utiliser un téléphone. Et comme il ne peut rien faire seul, il a besoin d’aide !

Alors ils l’aident, encore et encore… Ce qui approfondit davantage son manque de confiance en soi, ses peurs, son handicap social.

2. Les parents généreux

Mon enfant ne doit manquer de rien. Je vais lui acheter tout ce qu’il veut…

Voici la devise et le principe de vie de ces personnes. Soit dit en passant, cela ne veut pas dire que ce sont des gens qui ne savent pas quoi faire de l’argent.

Au contraire, ce sont plus souvent des citoyens ordinaires avec des revenus moyens ou inférieurs. Cependant, ils croient que si leur enfant veut quelque chose, il devrait l’obtenir, qu’il en ait vraiment besoin ou non.

Ces parents confondent constamment l’amour et les biens matériels. Au lieu de prêter attention à l’enfant, de lui donner de leur temps, de le récompenser de leur amour, de lui donner chaleur et tendresse, ils lui achètent des jouets et les plus chers.

Ils engagent aussi une nounou, même s’ils n’en ont pas vraiment les moyens. Et tant qu’on y est, pourquoi ne pas ajouter un professeur privé, un psychologue, un pédiatre, un entraîneur, etc. à son agenda ?

Puis, quand l’enfant grandit, ils poussent un soupir de soulagement :

Enfin, il a tout. Je peux aller travailler pour m’offrir quelque chose.

Sauf que les besoins grandissent, en même temps que l’enfant. Donc, ces parents doivent gagner de l’argent pour une voiture, un appartement, une université prestigieuse et trois cents autres miracles nécessaires à la formation de la personnalité d’un enfant.

Bien sûr, si quelqu’un essaie de raisonner avec ces parents, il entendra sûrement : » Quand on est pauvre, on ne peut pas être heureux ». 

3. Les parents perdants

Paradoxalement, ces parents semblent déjà avoir accompli beaucoup de choses. Cependant, si vous regardez de plus près, vous verrez la stigmatisation d’un désir insatisfait dans leur comportement.

Des sports professionnels, une grande scène, un podium, des expositions d’art individuelles – tout cela ne donne pas la paix aux papas et aux mamans ambitieux.

Dans leur vie, leur paresse, leur manque de motivation, leur manque de soutien, ainsi que d’autres raisons objectives, n’ont pas permis à ces souhaits de se réaliser.

Alors, ils transfèrent leurs rêves à leurs enfants. En conséquence, de grandes opportunités s’offrent à leurs enfants. Ils peuvent non seulement apprendre, mais aussi faire de la science, du sport, etc. pendant dix heures par jour, oublier les jeux inutiles et ne pas se socialiser avec leurs pairs.

Ils deviennent alors de petits adultes. Si, par miracle, ils parviennent à éviter l’épuisement général du système nerveux, la névrose, il leur reste l’espoir qu’à la fin, ils réaliseront leurs rêves.

Plus précisément, les rêves de leurs parents, mais ça n’a plus d’importance… n’est-ce pas ?!

4. Les parents fatigués

Ces parents étaient fatigués avant même la naissance de l’enfant. Armés d’illusions sur la vie de famille et sur l’éducation d’un enfant, mais confrontés, selon eux, à une vie quotidienne difficile et cruelle, ils se désintéressent soudainement de la vie conjugale et de l’éducation de leur enfant.

Ces parents ne cessent de répéter : « Ne cours pas ! », « Ne grimpe pas ! », « Ne fais pas ci, ne fais pas ça », « Lâche-moi ! », « Maintenant, je vais te punir ! » et la fameuse phrase : » Je suis mort de fatigue ! ».

Souvenez-vous, le pire pour un enfant, et même pour un adulte, c’est la négligence d’une autre personne, surtout quand cette personne est un parent.

Et pour attirer l’attention, l’enfant est prêt à tout. Il est vital pour lui que ses parents lui prêtent attention ! Peu importe que cette attention soit sous une forme négative, comme une réprimande ou une sorte de punition, ou sous une forme positive.

L’enfant cherche simplement un moyen d’attirer l’attention de maman et de papa !

5. Les parents perfectionnistes

Tu dois être le meilleur !

En règle générale, ces parents ont au moins deux diplômes universitaires et rêvent d’un doctorat. Mais ils travaillent comme assistants dans une entreprise (dans le meilleur des cas).

Ils essaient d’inscrire l’enfant dans la garderie la plus prestigieuse possible, où les langues étrangères et l’informatique sont enseignées alors que l’enfant porte encore des couches.

Quand arrive le moment d’inscrire l’enfant à l’école, c’est tout un processus. Les parents sont prêts à surmonter tous les obstacles : conduire l’enfant dans toute la ville, embaucher des professeurs privés pour garder le niveau nécessaire, etc.

À leur avis, seul un grand succès suffit. Oui, le programme scolaire devrait être le plus approprié, mais aussi le plus efficace en termes de création de prodiges.

À leur grand déplaisir, certains enseignants ne sont pas du tout conscients de leur devise et ne veulent pas comprendre à quel point leur enfant est spécial.

Au contraire, ils semblent vouloir délibérément imposer à l’élève des sujets qui ne sont pas importants et nécessaires, mais extrêmement inutiles et primitifs, et ainsi le déranger, prendre son temps et réduire sa moyenne.

6. Les parents manipulateurs

Ce n’est pas à cause de moi, c’est à cause de l’enfant.

Pour un tel parent, l’enfant est un moyen par lequel il influence les autres : conjoint, parents, amis. Et plus l’enfant est impuissant ou somatiquement faible, plus il y a de chances pour un tel parent d’influencer les autres membres de la famille.

Parfois, ces parents maintiennent constamment la destruction dans la famille, reliant tous les problèmes existants à l’enfant.

Et ainsi, dès la naissance, ces enfants sont entourés de problèmes et grandissent dans un environnement qui n’est pas du tout propice au confort psychologique. Alors, ils tentent de fuir leur réalité.

Ensuite, soit des mécanismes de défense inconscients, soit des stratégies d’adaptation sont déclenchés en eux. D’ailleurs, des méthodes conscientes de protection contre la réalité qui les entoure, des tentatives de rationaliser leur comportement, éviter de penser à leurs propres actions et le désir d’échapper à la solitude ou à l’inquiétude se développent également.

Et que font les parents ? Face à ces types de comportements et à d’autres similaires (y compris divers types de dépendances, manque de volonté d’apprendre, propension à des comportements antisociaux, etc), ils répètent :

Mon enfant est problématique !

Mais il est temps de regarder la vérité en face. Posez-vous la question suivante : êtes-vous un parent problématique ?

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