Être maman célibataire n’est plus tabou, même si certaines personnes continuent de vous regarder de travers.
Mais laissez-moi vous expliquer…
Pendant longtemps, j’ai cru que le divorce était mauvais pour les enfants, mais aussi pour moi.
Je suis restée mariée parce que j’étais persuadée que mes enfants avaient besoin de leurs deux parents, coûte que coûte.
Alors, j’ai enduré.
J’ai enduré les cris, les pleurs ; j’ai enduré les critiques et les crises de jalousie.
J’ai tout fait pour protéger mes enfants de l’influence toxique de leur papa.
Il était un père attentionné, mais il était un mari horrible.
Alors, je me suis dit que je pouvais serrer les dents pour eux.
Après tout, je subissais ses abus, alors qu’il était toujours présent et doux avec nos enfants.
Mais un jour, j’ai eu le choc de ma vie quand ma fille m’a demandé pourquoi je pleurais autant.
Sans m’en rendre compte, mes enfants avaient grandi et ils pouvaient désormais voir l’impact que mon mariage avait sur moi.
Je ne pouvais plus cacher mes larmes, ma dépression et mon anxiété.
J’étais constamment sur les nerfs et je ne pouvais même plus faire semblant d’être heureuse.
Pour la première fois de ma vie, je me suis dit que mes enfants avaient le droit d’avoir une maman souriante et détendue, que je ne devais pas me faire souffrir pour afficher un faux bonheur.
Un mois plus tard, j’ai demandé le divorce !
J’avais peur que mes enfants ne me pardonnent jamais d’avoir détruit notre famille, mais en fait, les problèmes venaient principalement de l’extérieur.
Bien que mes enfants et moi nous sommes vraiment épanouis depuis que nous sommes sortis de cet environnement toxique, je dois admettre que je n’étais pas prête à être une maman célibataire.
Cependant, j’étais l’une des plus chanceuses.
J’avais une communauté incroyable de personnes qui se souciaient de moi et de mes enfants.
Mes amis et ma famille offraient tout, de la garde d’enfants aux repas chauds.
J’avais toujours une épaule sur laquelle pleurer et un endroit où rester si jamais nous en avions besoin.
Et bien que ces actes d’amour et de gentillesse signifieront toujours beaucoup plus pour moi que les mots ne peuvent le décrire, ils ne faisaient pas partie de ces choses qui m’ont facilité la vie.
Le soutien le plus important et le plus significatif que j’ai reçu était celui dont j’avais le plus besoin.
Cette forme de soutien se divise en quatre.
1. Le discours positif m’a permis de garder la tête hors de l’eau
Cela consiste à parler à tous les enfants des différentes formes de famille.
Parlez toujours positivement de la famille non nucléaire avec vos enfants !
Lorsque vous parlez à vos enfants d’autres familles, gardez à l’esprit que la façon dont vous présentez les mères/pères célibataires, les parents divorcés, etc. à vos enfants affecte grandement la façon dont vos enfants l’interpréteront plus tard à l’école, à la maternelle ou au parc.
Nous devons être conscients que les camarades et les copains ont une grande influence sur le développement émotionnel de chacun.
Les conversations que vous aurez à la maison aideront l’enfant à devenir une personne gentille et agréable et pourraient ainsi changer le monde d’un enfant qui traverse une période difficile.
Les enfants de ma famille et les camarades de classe étaient vraiment inclusifs et respectueux de ce que nous traversions.
Et c’est ce qui m’a facilité la tâche !
2. Le langage inclusif a beaucoup de pouvoir
Nous avons tous dit des phrases comme « Où sont tes parents ? » ou « Tu dois demander à maman et papa. »
Bien que ces phrases ressemblent à une déclaration de responsabilité et à des phrases anodines, elles ont un grand impact sur l’enfant.
Essayez de remplacer le mot « parents » par « quelqu’un de plus âgé » ou « adultes ».
En utilisant un langage inclusif, vous évitez une situation délicate.
D’ailleurs, il ne s’agit pas seulement de la situation du divorce, mais aussi des parents décédés ou des couples de même sexe.
Vous ne savez jamais à quoi ressemble la famille d’un enfant, faites donc preuve dans votre discours.
3. Ne présumez pas de l’implication de l’autre parent
Il existe un mythe populaire selon lequel les parents restent en bons termes même après un divorce ou une séparation et peuvent mieux se consacrer à l’enfant, mais malheureusement, en réalité, ce n’est pas tout à fait le cas.
De telles relations sont souvent très compliquées et extrêmement difficiles.
C’est pourquoi vous ne devriez pas faire d’hypothèses – ni positives ni négatives.
Par exemple, dans la classe de votre enfant, un garçon a remporté le prix du meilleur élève.
Comme d’habitude, vous ne voyez que papa à la cérémonie de remise des prix.
Dire à ce garçon : « Je suis sûr que papa et maman sont très fiers de toi » peut sembler être un beau geste, mais considérez que le garçon peut voir sa mère très rarement et ne pas en connaître la véritable raison.
4. Si vous ne pouvez pas offrir votre aide, encouragez !
Offrez un petit signe d’encouragement et de soutien, cela ne vous fera pas de mal.
L’une des choses les plus difficiles dans le fait d’être une maman célibataire est de jongler avec tous les rôles.
Les parents seuls assument souvent le rôle de mère et de père en même temps et tentent de combler le vide.
Cela demande beaucoup d’énergie, d’efforts et de volonté.
Rappelons-nous à quel point il est agréable d’entendre des mots d’encouragement, alors essayons de confirmer les efforts des autres avec des phrases telles que : » Vous enseignez à vos enfants des leçons si importantes » ou « Je remarque combien d’énergie vous investissez dans vos enfants ».
Comme vous le voyez, le plus grand soutien qu’une maman solo puisse obtenir vient souvent de parfaits inconnus.
Alors, faites attention à votre façon de parler avec les enfants.
Expliquez à vos petits que les familles viennent sous différentes formes.
De cette manière, vous faciliterez la vie de tous ceux qui traversent des moments difficiles.
Merci à vous 🙂
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