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Il y a du bon à avoir un enfant agité…

Il y a du bon à avoir un enfant agité…

Quand vous voyez un enfant au parc sauter partout, vous vous dites que ses parents doivent vraiment avoir les mains pleines.

Quand vous voyez un enfant crier au restaurant, vous vous dites que cela ne doit pas être facile d’être avec lui tous les jours.

Et vous avez raison !

Il est loin d’être aisé d’élever un enfant agité.

Un tel enfant demande beaucoup de patience, de contrôle de soi et de calme.

Ainsi, il peut arriver d’entendre certains parents se plaindre de leur enfant désobéissant.

Pour eux, il peut parfois sembler impossible de le contrôler.

D’ailleurs, mon mari dit toujours que c’est un don de l’Univers pour nous apprendre la véritable signification de la parentalité.

En effet, nos deux premiers enfants sont des anges.

Ils n’ont jamais trop pleuré, ils faisaient leurs nuits assez rapidement et ils sont coopératifs.

En fait, leur nature calme nous a permis d’avoir une merveilleuse expérience de la parentalité, les deux premières fois.

Ensuite, notre troisième est arrivé !

Une vraie tornade !

Entre les nuits blanches et les cris, on ne savait plus où donner de la tête.

Quand il a commencé à marcher et à parler, sa véritable nature a pris le dessus.

Il court constamment, saute sur tout ce qu’il voit, taquine son frère et sa sœur et parle sans jamais se taire.

Mère Nature nous a bien eu !

Finalement, on a vraiment découvert la véritable parentalité qu’au bout du troisième enfant.

Alors, si vous avez un enfant calme et coopératif, ne dites pas que vous maîtrisez l’éducation.

Sinon, Mère Nature va vous jouer un tour.

Mes trois enfants ont trois caractères différents.

Je considère cela comme une bénédiction, car on ne s’ennuie jamais.

Mais c’est épuisant comme l’a souligné Mark Twain :

Ma mère a eu beaucoup de problèmes avec moi.

Mais je pense qu’elle les a appréciés.

C’est toujours comme ça avec les enfants « impossibles ».

Ils vous rendent fous !

D’ailleurs, vous n’êtes pas toujours fiers de votre comportement avec cet enfant.

Vous criez un peu plus que vous ne voudriez.

Vous perdez patience et vous vous demandez ce que vous avez fait à l’Univers pour mériter un enfant aussi problématique.

Ensuite, vous regrettez votre comportement et vos pensées négatives.

Vous vous sentez mal !

Et le soir, quand tout le monde s’endort, vous vous retrouvez avec votre verre de vin à la main dans le silence complet et vous réfléchissez à tout cela.

Vous adorez tous vos enfants !

Vous êtes reconnaissants de les avoir, même celui qui vous rend fous.

Alors, vous apprenez à vous pardonner.

Et c’est comme ça que vous grandissez.

Je crois profondément que les enfants calmes et coopératifs ne forcent pas autant leurs parents à grandir

Seuls les enfants « impossibles », ceux qui vous font perdre la tête vous permettent d’évoluer.

Vous devez vous adapter et vous devez oublier tout ce que vous avez appris sur la parentalité dans les livres ou sur les blogs.

Tout au long de l’éducation d’un enfant « impossible », vous changez.

Et à la fin de la journée, quand vous manquez d’énergie et que votre enfant vous apporte un petit bouquet de fleurs cueillies dans le jardin, vous retrouvez le sourire.

Il vous dit qu’il vous aime ou vous demande un câlin.

Malgré ce que vous pensez, votre enfant n’essaie pas de vous rendre fous exprès.

Il ne cherche pas à ruiner votre vie.

Et il sent quand il a dépassé les limites.

Alors, il s’approche de vous et demande de l’affection comme pour demander pardon.

Comme pour dire « je sais que je suis allé trop loin et j’en suis désolé ».

Et puis tout est subitement oublié.

Comme moi, vous allez apprendre à vous pardonner.

Vous vous pardonnerez pour ne pas toujours être à la hauteur.

Vous vous pardonnerez pour avoir crié, même si vous détestez cela.

Avez-vous été grossiers avec lui ?

Vous vous pardonnerez également cela !

La frustration est normale !

Quand il y a constamment des cris ou des coups autour de vous, vous ne pouvez pas rester stoïques.

Vous allez même pleurer de temps en temps.

Et c’est normal !

Oubliez l’idée de la parentalité parfaite !

Il n’y a pas de parents parfaits et il n’y a pas d’enfants parfaits.

Ce que vous voyez sur Instagram n’est pas la réalité.

Alors, ne vous comparez pas aux autres parents.

Avec mon fils super agité, j’ai toujours eu des doutes.

Est-il hyperactif ?

A-t-il un problème mental ?

Aujourd’hui, je ris quand je pense à tout ce qui m’est passé par la tête.

Mais sur le coup, je vous garantis que je n’avais pas envie de rire, j’étais extrêmement inquiète !

Finalement, quand j’ai discuté avec les institutrices de maternelle, elles ont levé le sourcil.

Oui, votre fils est plein d’énergie.

Mais il est aussi super intelligent et athlétique.

À l’école, il écoute et nous n’avons pas de problème avec lui.

À la maison, il est plus sauvage, car il se sent en sécurité avec vous.

Je dois l’avouer, ç’a été rassurant, mais en même temps, cela n’a pas facilité ma situation.

J’ai donc dû me faire à l’évidence que cet enfant allait me demander plus d’efforts et de patience.

Bien entendu, je suis consciente qu’il ne sera pas toujours comme ça.

Mais le chemin vers le calme va être long.

Pourtant, grâce à mon enfant, j’ai appris beaucoup de choses sur moi-même.

J’ai également appris à faire des priorités.

Au lieu de m’inquiéter de l’état de ma maison, je suis reconnaissante d’avoir du temps pour parler et jouer avec mes enfants.

J’ai grandi et vous le ferez aussi.

Et je suis sûre que vous serez fiers des parents que vous êtes devenus.

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