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Guide pour le parent épuisé : comment gérer un enfant pourri gâté ?

Guide pour le parent épuisé : comment gérer un enfant pourri gâté ?

Vous vous préparez à sortir, mais vous ne voulez pas que votre enfant se fatigue ou se salisse, alors vous le portez jusqu’à la voiture.

Que vous vous fatiguiez importe peu… Que vous fassiez tout pour mettre votre enfant à l’aise ou pour lui éviter toute sorte de gêne importe peu.

Vous travaillez trop dur pour lui… Vous tirez trop sur la corde !

Et cela crée un sentiment de supériorité chez les enfants.

Je déteste avoir à vous dire ça, mais votre enfant est un enfant gâté.

Oui, votre enfant. Vous vous êtes plié(e) en deux pour lui et donc il a obtenu tout ce qu’il voulait.

Je sais que vous essayez d’être un bon parent.

Vos parents n’étaient pas très prudents. Ils ne savaient même pas où vous étiez la moitié du temps.

Votre père, par exemple, ne savait même pas que vous appreniez à jouer de la flûte.

Votre mère a travaillé dur et a raté la plupart de vos matchs de football.

Et parfois, elle était en retard pour venir vous chercher après l’entraînement parce qu’elle oubliait.

Mais vous n’êtes pas comme ça.

Vous fonctionnez différemment.

Vous faites de votre mieux parce que vous voulez que vos enfants soient heureux.

Vous êtes trop impliqué(e) parce que vous voulez savoir ce qui se passe dans la vie de vos enfants.

Vous voulez qu’ils se sentent spéciaux et importants. Vous n’êtes jamais en retard pour les récupérer.

En effet, vous passez beaucoup de temps pour tout planifier, organiser et proposer des activités. Vous volez comme un hélicoptère.

Vous posez un million de questions.

Vous voulez que leur vie soit enrichie. Vous ne voulez pas qu’ils soient déçus. Jamais.

Mais vous faites des erreurs, comme tout le monde.

Et maintenant, vos enfants sont pourris gâtés.

Pourquoi ?

1. Vous passez trop de temps à négocier

Votre enfant veut quelque chose, alors les négociations commencent : « je te l’achète si tu te comportes bien ».

Voilà ce que j’entends dans la plupart des magasins que je visite.

Même lorsque le comportement est catastrophique, on entend : « D’accord, je vais te donner une autre chance ».

Ceci, bien sûr, se transforme en quelques négociations supplémentaires.

Ma négociation préférée est « je promets que je le ferai plus tard ! ».

La négociation peut être un bon outil, mais si vous voulez qu’elle soit efficace, vous devez tracer une ligne infranchissable.

Lorsque les enfants franchissent la ligne, le jeu de la négociation se termine.

2. Vous rangez leur chambre

Parfois, je n’en peux plus.

Une bombe atomique semble avoir explosé dans la chambre de ma fille.

Des vêtements sales, des serviettes mouillées, de vieux papiers par terre – le chaos partout.

Il y a même des taches et des trous sur le mur.

C’est horrible et ça ne fait qu’empirer. Et j’imagine que c’est pareil chez vous.

Malgré cela, l’enfant est toujours autorisé à effectuer toutes ses activités et jeux prévus.

D’ailleurs, il est autorisé à regarder la télévision et à sortir avec des amis.

Il ne range jamais la chambre quand on le lui demande et nous faisons ce que nous pouvons, retroussons nos manches et rangeons nous-mêmes.

Mais ici, il est facile de résoudre ce problème : l’enfant est habitué à ce que quelqu’un nettoie après lui et ne pense pas que ce soit une chose digne d’attention.

Résolvez l’équation et le résultat est = votre enfant doit ranger après lui.

3. Vous portez son sac à dos

Oui, le sac à dos est lourd.

Oui, votre enfant est fatigué après une longue journée à l’école. Mais vous savez quoi ?

Vous aussi, vous êtes fatigué(e). Vous aussi, vous avez besoin de repos ou d’aide.

Je comprends bien que vous voulez aider votre enfant. Je comprends aussi que vous voulez lui éviter la peur, la douleur ou l’épuisement.

Mais toutes ces émotions sont normales. Et il doit en faire l’expérience.

C’est son sac à dos, c’est lui qui l’a préparé. Il n’y a donc aucune raison pour vous de porter le sac à sa place.

Vous n’êtes pas un mulet.

Et votre enfant n’est pas votre supérieur.

4. Vous demandez constamment à votre enfant ce qu’il veut manger

Je ne me souviens pas d’avoir entendu mes parents me demander ce que je désirais manger. Je ne me rappelle pas non plus d’avoir fait des crises de colère parce qu’ils me servaient quelque chose que je n’aimais pas.

Honnêtement, est-ce que votre maman vous a déjà demandé : « les enfants, voulez-vous sortir pour déjeuner ou rester à la maison ? ».

Sortir déjeuner est une occasion spéciale, je le vois maintenant que je suis adulte.

Je me souviens que nous n’avions que quelques repas variés : haricots, pois, choux, pomme de terre et ragoût que je détestais. Et c’était toujours cuit dans une grande marmite.

Mais vous savez quoi ? Je mangeais ce que maman apportait. Fin de l’histoire.

5. Vous vous pliez aux quatre volontés de votre enfant : ses plans passent en premier

« Je suis désolé(e), mais je ne peux pas assister à ton match de football. »

Bien sûr, vous voulez aller au match (des fois), mais parfois vous avez mieux à faire.

D’autres obligations se présentent ou vous n’avez simplement pas envie de vous lever un samedi matin pour écouter d’autres parents se plaindre de leur vie.

Ainsi, le match de football doit passer en seconde position.

Et vous savez quoi ? Votre enfant jouera sûrement mieux si vous n’êtes pas présent(e). Si vous n’êtes pas là pour le distraire toutes les cinq secondes, il pourra se concentrer sur le jeu. 

Alors, vous voulez que votre enfant joue mieux ? Sautez quelques matchs.

6. Vous voulez juste qu’ils soient heureux

Je vais vous éclairer un peu : les enfants ne sont pas censés être heureux tout le temps.

Ce n’est pas grave s’ils n’obtiennent pas toujours ce qu’ils veulent, s’ils ne font pas ce qu’ils veulent faire ou s’ils ne vont pas où ils veulent aller.

S’ils doivent faire des tâches ménagères, passer du temps avec leur famille ou faire du shopping avec vous, allez-y et attendez-vous à des roulements d’yeux et à de lourds soupirs de tension.

Ce n’est pas grave, car tout ne tourne pas autour d’eux et de leur bonheur constant.

7. Vous minez l’autorité de votre partenaire

C’est une erreur courante.

Votre enfant vous demande d’aller dormir chez un ami. Le parent A dit « non ». L’enfant passe la main au parent B qui dit « bien sûr » !

Pourquoi ?

Parce que vous n’êtes pas toujours du même côté. Vos enfants sont moins gâtés quand vous êtes unis.

Les parents devraient s’efforcer de parvenir à un accord dans de tels moments.

Vous pourrez parler de vos désaccords plus tard. Sinon, les enfants apprennent que leurs parents sont l’un contre l’autre. 

8. Vous n’attribuez pas de tâches ni de responsabilités à votre enfant

Si l’enfant ne met pas la table, ne nettoie pas la table, ne met pas la vaisselle dans la machine, ne ramasse pas les feuilles ou ne promène pas le chien, alors l’enfant doit payer le loyer.

9. Vous trouvez des excuses pour un mauvais comportement ou de mauvaises notes

Nous semblons tous faire la même erreur.

Un mauvais comportement est un mauvais comportement.

« Mon fils est fatigué et il a faim » n’est qu’une excuse inutile.

Il était à l’entraînement jusqu’à tard et n’a pas réussi à faire ses devoirs (dont il connaissait l’existence depuis un mois) est tout aussi mauvais.

Ou, pire que tout : »le professeur ne l’aime tout simplement pas ».

Nous devons cesser de justifier les mauvais comportements ou le manque d’éthique de travail. Sans discipline, les enfants deviennent des enfants gâtés.

10. Vous discutez avec le professeur ou le coach

Il est important de soutenir vos enfants, mais seulement après que vos enfants se soient défendus.

Quand un enseignant remarque qu’un enfant est faible dans le travail et l’apprentissage, vous devez le croire.

Contrairement à la croyance populaire, la plupart des enseignants veulent aider les jeunes.

Ils veulent du bien aux enfants. Quand on se dispute sur une demi-heure d’apprentissage ou s’il est trop tard pour faire ses devoirs, l’enfant apprend qu’il peut continuer à être paresseux, car ses parents trouveront des excuses en sa faveur.

L’enfant apprend alors qu’il n’a pas à respecter son professeur et à terminer la tâche. C’est si simple.

L’attention et l’intention sont positives. Les parents impliqués sont formidables.

Mais la façon dont nous prêtons attention est celle qui peut être nocive.

Lorsque nous laissons nos enfants négocier, nous agissons mal.

Si nous trouvons des excuses pour leur mauvais comportement, nous le faisons mal. S’ils sont trop confortables, nous nous trompons.

Lorsque nous nettoyons leur chambre, respectons les demandes de déjeuner et minons notre conjoint, nos enfants se transforment en enfants gâtés.

Tous les enfants devraient apprendre à manger de l’horrible soupe avec de la peau de poulet et des haricots verts de temps en temps.

Cela forge le caractère.

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