Mariage religieux en Islam : règles, conditions et déroulement

Le mariage religieux en Islam est une cérémonie qui contient de nombreuses traditions.

C’est un moment magique qui prouve à quel point cette religion est remplie de richesses culturelles.

Dans l’Islam, le mariage est une étape importante dans la vie.

Les époux doivent conclure une alliance commune.

Lorsqu’ils se marient, ils prêtent un serment qui doit être tenu.

Le divorce en Islam est possible, même s’il est mal vu.

En cas de divorce de la part de l’homme, celui-ci prononce lui-même le divorce trois fois dans des intervalles de temps déterminés.

Un divorce de la part de la femme est prononcé devant un tribunal ou un arbitre.

En principe, les hommes et les femmes de confession musulmane peuvent se marier.

Si la femme appartient à une confession chrétienne ou juive, un mariage musulman est toujours possible, mais les enfants sont élevés selon la tradition musulmane.

Cependant, une femme musulmane n’est pas autorisée à épouser un non-musulman à moins qu’il ne se convertisse à la foi musulmane.

Est-ce que vous préparez votre propre mariage musulman ?

Ou bien, est-ce que vous vous préparez à assister à un mariage religieux en Islam ?

Quelle que soit votre situation, voici tout ce que vous devez savoir sur le déroulement du mariage halal et des fiançailles en Islam.

Comment se passent les fiançailles qui précèdent le mariage religieux en Islam ?

Les fiançailles représentent la volonté et l’annonce publique de s’unir par les liens du mariage.

Un engagement n’est donc ni plus ni moins que la décision majoritairement publique (et non secrète) de se marier.

Avec la cérémonie de mariage, le plan est mis en action.

Afin de pouvoir célébrer un mariage musulman, également connu sous le nom de « Nikah », il y a un certain nombre d’exigences qui doivent être remplies.

L’islam accepte, bien sûr, les fiançailles avant le mariage religieux.

À ce stade, les fiancés sont autorisés à se rencontrer en public et à parler de leurs projets de vie, etc.

Cette phase sert à apprendre à se connaître et à en savoir plus sur l’état d’esprit et la nature du futur/de la future partenaire de vie.

En Islam, la famille est responsable de la stabilité de la structure sociale.

Si un musulman est en mesure de remplir les conditions et obligations nécessaires du mariage, c’est à lui de fonder une famille.

Les relations extraconjugales pour l’homme et la femme sont interdites.

En Islam, les fiançailles ont un rôle déterminant.

Il ne s’agit pas seulement de se mettre à genoux et d’offrir une bague de fiançailles.

Cette étape est importante pour un futur mariage musulman.

Mais attention, cela n’implique aucun droit ni devoir pour les futurs époux.

En effet, les fiançailles sont une promesse que fait le représentant de la future mariée au futur marié.

Ainsi, les fiançailles ne sont pas obligatoires.

Par exemple, en Islam, lors du mariage hlel, personne ne va vous demander si vous vous êtes fiancés d’abord !

Il est important de savoir qu’un homme ne peut pas demander la main d’une femme qui a été promis à un autre frère musulman.

En effet, cela est possible seulement dans le cas où le premier fiancé à renoncer aux fiançailles.

Que l’un de vous ne demande pas la main d’une femme alors qu’elle est fiancée à son frère en Islam jusqu’à ce que celui qui le précède délaisse ou lui donne la permission.

Une fois les fiançailles réglées, les deux familles se mettent d’accord sur la hauteur de la dot, le déroulement du mariage halal et toutes les conditions de vie des futurs époux.

Les quatre conditions du mariage religieux en Islam

Le mariage musulman est une cérémonie que les croyants prennent au sérieux.

C’est une institution que tout le monde respecte.

En effet, le mariage religieux en Islam vous permet de vous engager auprès de la personne avec qui vous allez passer le reste de votre vie.

C’est la personne avec qui vous allez devenir une meilleure personne, fonder une famille et vous rapprocher de Dieu.

1. Lors d’un mariage religieux en Islam, un tuteur doit être présent

Sans lui, il n’y a pas de cérémonie hlel !

Généralement, le père ou le frère de la mariée joue le rôle du tuteur.

Aucun mariage ne peut s’établir sans tuteur.

Malheureusement, il n’y a pas toujours de tuteur.

Par exemple, si la mariée a perdu son père et n’a pas de frère, il est difficile de trouver un remplaçant pour le mariage hlel.

Dans ce cas, deux témoins doivent être présents.

Ainsi, pour qu’un mariage religieux en Islam soit valide du côté de la femme, il faut soit :

un tuteur
deux témoins

2. Deux témoins du côté de l’homme doivent être présents pour le mariage hlel en Islam

Le marié doit aussi avoir des témoins durant le mariage hlel.

Ceux-ci peuvent être répartis de la manière suivante :

deux hommes
un homme et deux femmes

C’est au libre choix du marié de choisir ses témoins comme bon lui semble, mais ils sont indispensables pour la validité du mariage.

Les témoins sont les personnes qui affirment vous avoir entendu prononcer votre approbation.

Pas de mariage sans tuteur, ni deux témoins intègres.

3. Les deux époux doivent donner leur consentement pour que le mariage musulman soit valide

Vous le savez, il y a beaucoup de mariages arrangés dans le monde.

Pourtant, ils ne sont pas considérés comme des mariages hlel.

En effet, en Islam, les conditions sont strictes : l’homme et la femme doivent tous les deux donner leur approbation.

Si la femme est forcée en mariage, celui-ci n’est pas valide.

Il n’est pas hlel !

On ne marie pas la femme qui a déjà connu le mariage sans lui demander son ordre et on ne marie pas la femme vierge sans lui avoir demandé la permission.

Je sais que beaucoup de personnes ont des préjugés quant au mariage musulman, mais croyez-moi, celui a pour but de protéger la femme dans son intégrité.

4. La dot ou le « mahr » est obligatoire pour la validité du mariage musulman

En Islam, le mari a la charge de veiller aux besoins financiers du couple.

Il doit entretenir sa femme et sa famille.

Voilà pourquoi lors des fiançailles (certains le font pendant le mariage), le futur époux verse une dot.

On considère qu’avoir une fille/une femme dans la maison est un don de Dieu.

Elle est la source de l’amour, de la famille et du bonheur.

Ainsi, en versant la dot, le futur époux « dédommage » la famille de la future mariée pour sa perte.

Il montre aussi qu’il est capable de prendre soin d’elle, de toutes les façons possibles, durant leur mariage hlel.

Et donnez aux épouses leur dot -mahr-, de bonne grâce.

Si de bon gré, elles vous en abandonnent quelque chose, disposez-en alors à votre aise et de bon cœur.

Je le rappelle, en Islam, n’est pas autorisé de se marier pour une période temporaire.

Par exemple, pour obtenir des avantages sociaux, financiers ou administratifs.

Une fois que les quatre conditions au mariage musulman sont réunies, les futurs époux peuvent suivre les coutumes de leur pays de résidence et les traditions de leur religion.

Les règles du mariage musulman hlel

Afin d’être autorisé à célébrer un mariage musulman hlel, certaines directives de l’Islam doivent être respectées :

Si un couple veut se marier islamiquement, il doit avoir célébré un mariage civil en France, avant le mariage religieux « Nikah ».

Un mariage d’imam avant le mariage civil n’est pas légal.

Seuls les couples hétérosexuels peuvent se marier.

Selon l’école de droit hanafite, une fille a l’âge légal de 17 ans et un garçon de 18 ans.

L’islam prescrit précisément le degré de relation avec lequel le mariage n’est pas autorisé :

Parents de sang : parents, grands-parents, frères et sœurs, tante et oncle, nièce et neveu
Parents de lait : si un enfant a été allaité par une nourrice, il ne peut pas épouser plus tard la nourrice ou ses premiers parents de sang
Relations par alliance : conjoints des parents, conjoints des enfants, beaux-parents et beaux-enfants

La louange est à Dieu le Créateur du monde,

Celui Qui existe sans début, sans fin, sans endroit, sans comment et ne dépend pas du temps, absolument rien ne ressemble à Allāh et Il est Celui Qui entend et Qui voit, quoi que tu puisses imaginer,

Dieu en est différent, et que l’élévation en degré et la préservation de sa communauté, de ce qu’Il craint pour elle, soient accordées à notre maître Mohammad Al-‘Amîn, l’Honnête, celui qui a appelé à la religion de vérité, l’islam la religion de tous les Prophètes du premier ‘Adam au dernier Mohammad’.

Le mariage religieux en Islam est, en fait, un contrat.

C’est une union entre deux personnes hétérosexuelles qui leur donne la permission d’avoir des rapports s*xuels et des enfants.

Un homme qui n’est pas capable de prendre soin de sa famille, en termes de finances, de logement et d’éducation, ne doit pas se marier.

Au jour de son mariage hlel, il doit avoir l’argent pour :

la dot
l’habillement d’une saison
les coûts du mariage

De son côté, la mariée d’un mariage musulman doit aussi répondre à quelques critères :

Elle doit croire en Dieu et être pratiquante

La femme est généralement choisie en mariage en fonction de quatre critères : son argent, sa beauté, son ascendance et sa religion.

Choisis celle qui a la religion, tu gagneras.

Elle doit être vierge
Son ascendance doit être chaste (aucun adultère dans la famille)
Elle doit être en mesure de porter des enfants
Elle doit être affectueuse

Bien entendu, comme je l’ai déjà mentionné, les futurs époux ne doivent pas être liés par le sang.

Ces conditions ne sont pas inscrites dans la pierre.

Ce n’est pas parce que vous ne remplissez pas tous les critères que vous ne pouvez pas vous marier !

Déroulement du mariage halal

Le déroulement du mariage halal doit suivre quelques règles qui sont propres à l’Islam.

Il faut rester à l’écart des choses interdites par l’Islam, que beaucoup de gens prennent à la légère lors de la célébration.

Les interdits du mariage hlel incluent :

Les femmes ne doivent pas se rendre chez un coiffeur inconnu pour s’y faire coiffer pour leur mariage hlel.
Elles ne doivent pas faire des changements physiques drastiques comme s’éclaircir les sourcils, les épiler ou les tatouer pour leur mariage religieux en Islam.

C’est parce que le Prophète (paix et bénédictions d’Allah sur lui) a maudit celui qui épile les sourcils (des autres) ainsi que celui qui se fait épiler les sourcils.

Mais aussi celui qui tatoue (les autres) et celui qui se fait tatouer.

Il ne faut pas imiter les non-musulmans en termes de robe de mariée pour le mariage halal.

Le plus souvent, les robes de mariée sont conçues pour révéler une grande partie des charmes de la femme et montrer son corps, de sorte que la robe de mariée s’apparente (plus) à la nudité.

Les hommes ne doivent pas se raser la barbe la veille du mariage sous prétexte que c’est pour l’embellissement, ce qui est un acte interdit (haram) en Islam.

Déroulement de la veille du mariage halal

Juste avant le mariage hlel, en Islam, se tient la cérémonie du henné.

Dans les pays d’Orient, cette coutume est ce qui se rapproche le plus de l’enterrement de vie de jeune fille du monde occidental.

Durant la cérémonie du henné, on dessine différents symboles sur les mains et les pieds de la mariée.

Le but ?

Apporter le bonheur au couple pour toute la durée de leur mariage hlel.

Durant cette cérémonie, qui précède le mariage musulman, seule la famille immédiate est présente.

En effet, le but est de créer un environnement sûr et intime afin de célébrer la dernière soirée de jeune fille de la future mariée.

Après tout, en Islam, le mariage halal est sacré !

Déroulement de la cérémonie du mariage halal

Le mariage religieux en Islam doit se faire devant au moins deux témoins.

Généralement, le mariage religieux se passe dans une mosquée, dans la future maison du couple ou dans celle des parents du marié.

Le déroulement du mariage halal est lancé par l’imam qui loue Allah lors de la Khoutbah.

Pendant que l’imam récite sa prière du mariage hlel, les hommes et les femmes ne sont pas en contact.

Ensuite, celui-ci lit des versets du Coran pour célébrer le mariage hlel.

Le déroulement du mariage halal se poursuit par l’accord de la dot et l’échange des voeux des futurs époux.

Si le couple a choisi d’échanger des alliances, c’est le moment.

Je rappelle que dans la religion musulmane, les hommes ne portent pas d’or.

Ainsi, la mariée peut porter une alliance en or et le marié, une alliance en argent.

Ou bien, les deux peuvent porter des anneaux en argent.

Ceci est une version modernisée du mariage musulman.

Auparavant, il n’y avait pas d’échanges d’alliances.

Enfin, l’imam remet le certificat de mariage au couple.

Le déroulement du mariage halal se termine par la fête !

Et quelle fête !

La célébration du mariage commence par un grand repas (le Walimah).

Cela dure entre deux et sept jours.

Auparavant, la tradition voulait que la nouvelle épouse change sept fois de tenues lors de cette célébration.

Bien entendu, pour des raisons financières, toutes ne sont pas en mesure de le faire.

Ainsi, dans nos temps modernes, la tradition se perd peu à peu, et la mariée ne porte plus que deux tenues différentes.

Mais ceux qui veulent respecter la tradition musulmane continuent de pratiquer comme dans les temps anciens.

Walimah : le jugement sur le souper du mariage hlel

Avoir un dîner de mariage est un acte de la Sunna selon le consensus des savants.

Offrez un souper de noces (Walimah) même avec un mouton.

Il (salla-llahu alayhi wa sallam) a organisé un souper de mariage lorsqu’il a épousé ses femmes Zainab, Safiyyah et Maimunah.

Le temps de la Walimah s’étend du moment où le contrat de mariage est conclu jusqu’à la fin des jours de mariage.

Certains érudits disent qu’il faut abattre au moins un mouton et plus il y en a, mieux c’est, en se basant sur l’hadith mentionné ci-dessus.

Mais en fait, le repas de mariage doit être en conséquence, selon ce que vous pouvez vous permettre.

Le gaspillage et la débauche lors des fêtes de mariage sont interdits.

De plus, ces fêtes de mariage luxueuses peuvent contenir des divertissements et des rencontres illégaux, qui conduisent généralement au péché.

Elles peuvent également avoir lieu dans des hôtels, où les femmes ne prêtent pas beaucoup d’attention à leur pudeur, se mêlant librement et sans vergogne aux hommes, ce qui peut avoir des conséquences désastreuses.

Toute personne invitée à une Walimah est obligée d’y assister tant qu’elle remplit les conditions suivantes :

1. S’il s’agit de la première fête organisée pour un mariage. S’il a lieu à plusieurs reprises lors d’un même mariage, on n’est plus obligé d’y assister.

2. L’hôte doit être un musulman.

3. L’hôte ne doit pas faire partie de ces personnes qui désobéissent ouvertement et sans vergogne à Allah, car ces personnes doivent être évitées.

4. L’invité doit avoir été personnellement invité. C’est-à-dire que celui qui a reçu une invitation générale ouverte n’est pas obligé de se présenter.

5. La fête de mariage à laquelle on est invité doit être exempte de toute activité haram.

Les droits associés au mariage religieux en Islam

Cela inclut la loyauté mutuelle, la fidélité, la protection de la vie privée de l’autre à l’abri des regards du public.

D’ailleurs, le mari est tenu de subvenir pleinement aux besoins de sa femme et de ses futurs enfants.

La référence en la matière est le niveau auquel la femme était habituée avant le mariage, qui devrait au moins être atteint.

Rien n’empêche une femme qui travaille de contribuer au revenu familial à partir de ses gains.

Elle a le droit exclusif de jouir de cet argent et gère ses actifs à sa discrétion.

Si elle devait néanmoins supporter une partie des charges du ménage, il s’agit d’une prestation volontaire qui serait récupérable en cas de divorce ou de décès.

Dans l’Islam, la valeur de la famille est très élevée et les enfants jouent un rôle important.

Mais la planification familiale est-elle possible ?

Oui, la contraception peut être pratiquée.

Les accords conclus au sein du mariage musulman ont une grande valeur morale

Par conséquent, il est logique de revoir cette forme d’accord de mariage formulé, qui a déjà été documentée par les Sahaba (les premiers compagnons du Prophète Muhammad, que la paix soit sur lui).

La planification de la vie ultérieure peut être discutée en détail et grâce à cette objectivité dans le traitement des questions du lieu de résidence commun, de l’éducation des enfants, des objectifs de carrière, etc., les conflits potentiels qui peuvent survenir sont évités.