Bien qu’ils soient parmi les créateurs de contenus les plus performants, les parents influenceurs pourraient bientôt être bannis des réseaux sociaux en France.
Les politiciens ont présenté un nouveau projet de loi qui empêcherait les parents de publier des photos et des vidéos de leurs enfants.
Dans le monde fou des médias sociaux, les parents qui publient des photos et des vidéos de leurs enfants n’ont certainement rien de nouveau.
Certains hashtags atteignent des milliards de vues sur TikTok et il existe d’innombrables comptes Instagram où les parents publient sur leurs enfants, partageant des conseils et des expériences parentales.
Mais le parlement français pourrait bientôt mettre un terme à cela.
Les parents qui souhaitent gagner des abonnés et de l’argent en publiant des photos de leurs enfants en ligne pourraient être empêchés de le faire en vertu d’un nouveau projet de loi.
Le projet de loi, présenté par le législateur Bruno Studer, qui fait partie du parti au pouvoir du président français Emmanuel Macron, est toujours au stade de rédaction.
Mais si la loi est adoptée, les personnes coupables de publier des photos de leurs enfants pourraient être privées de leur droit de partager en ligne.
Dans les cas extrêmes, un travailleur social révisera le droit à l’image de l’enfant.
Bruno Studer a présenté le projet de loi en réponse aux inquiétudes suscitées par la publication constante de photos et de vidéos de jeunes enfants et les tendances dans lesquelles ils sont humiliés et ridiculisés pour leurs goûts.
Cela inclut des vidéos comme celles où les parents jettent des tranches de fromage au visage de leurs bébés et enregistrent leurs réactions.
Dans son projet de loi, Studer souligne que la moitié de toutes les photos échangées sur les forums pédophiles sont des photos que des familles ont publiées sur les réseaux sociaux.
En fait, la loi a pour but de stopper les parents qui utilisent leurs enfants pour gagner de l’argent ou améliorer leur propre image.
C’est même ce que l’on appelle la violence numérique.
Selon Wikipédia, ce sont « toutes les formes de violences qui s’exercent par une ou plusieurs personnes à l’encontre d’un individu ou d’un groupe d’individus dans l’espace numérique ».
Si le projet de loi passe, il permettra aux juges des tribunaux de la famille de priver les parents de leur droit de publier des photos et des vidéos de leurs enfants.
Le projet de loi stipule que « l’enfant doit s’associer à toute décision concernant le partage de son image sur Internet, en fonction de son âge et de son degré de maturité ».
Les recherches montrent qu’un peu plus de la moitié des parents français ont posté leurs enfants sur les réseaux sociaux et 90 % d’entre eux l’ont fait avant que leur enfant n’ait atteint l’âge de cinq ans.
En fait, la photo d’un enfant moyen se présente 1300 fois sur les réseaux sociaux au moment où il atteint l’âge de 13 ans.
Mais est-il nécessaire de supprimer les activités parentales sur Internet ?
En tant que maman de trois enfants, je ne publie jamais de photos de mes enfants en ligne parce que j’aimerais que ce soit leur décision à l’avenir.
Pourtant, je pense que la proposition française est « assez extrême ».
Bien entendu, il faut tenir compte du contenu proposé.
Selon moi, la présence sur Internet est un choix individuel.
Il y a des cas de personnes qui sont devenues célèbres tôt et cela a façonné leur vie d’une manière qu’elles n’auraient peut-être pas choisie si elles avaient la pleine capacité de prendre ces décisions.
Le premier exemple qui me vient à l’esprit est celui de la famille Gosselin.
Une émission américaine intitulée John and Kate + 8 suivait la famille Gosselin composée de huit enfants.
Au fil des années, les enfants n’étaient plus seulement exposés à la télévision, mais aussi sur les réseaux sociaux.
Après quelques années, John a demandé le divorce et la garde exclusive des enfants.
Sa raison ?
Leur maman les exploite pour gagner de l’argent.
Depuis déjà plusieurs années, les deux parents se poursuivent en justice et cherchent à mettre leur histoire en avant.
Les enfants ont maintenant grandi et ils ont enfin la capacité de s’exprimer.
Et ce n’est pas beau à voir !
En effet, les enfants confirment les dires de leur papa et affirment haut et fort que leur mère les exploite.
D’ailleurs, ils stipulent aussi qu’ils regrettent d’avoir grandi sous l’œil public.
Qui dit la vérité, on ne le sait toujours pas !
Mais c’est un bel exemple de ce qu’il peut se passer si vous exposez vos enfants aux réseaux sociaux trop tôt.
Une chose que la pandémie nous a montrée, c’est qu’il existe de nombreuses façons différentes de gagner de l’argent, et ce n’est pas toujours dans l’emploi traditionnel.
Le contenu vidéo avec des enfants est très attrayant et il semble que certains parents perdraient une partie de leurs revenus.
Je ne vois rien de mal à partager une photo de son enfant complètement vêtu et heureux.
Le problème se pose avec les parents qui exposent littéralement les enfants aux abus ou aux prédateurs.
Par exemple, lorsqu’ils publient des photos de leurs enfants en maillot de bain.
Ou bien, lorsqu’ils se moquent ouvertement de leurs enfants.
Combien de vidéos avez-vous vues présentant un enfant en pleurs ?
Il fait une crise de colère ou il fait preuve d’un problème de communication, le parent filme la scène et la publie sur les réseaux sociaux.
C’est ce que l’on appelle la zone grise : vous tirez profit de la détresse de l’enfant.
Ainsi, même si je pense que cette proposition de loi est une bonne idée, il faudrait tout de même trouver une façon de faire le tri entre les publications.
Que doit-on autoriser ?
Que doit-on interdire ?
Quel est votre avis sur ce sujet ?
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