Pourquoi le shopping vous rend-il si heureuse ?

Le shopping augmente votre sentiment de bonheur !

Nous n’achetons plus des vêtements, des sacs et du petit électroménager simplement parce que nous en avons besoin, mais parce que cela nous procure de la dopamine.

Or, vous savez que la dopamine est l’hormone du bonheur.

Désormais, de nombreux autres besoins psychologiques entrent en jeu quand vous faites du shopping.

Il n’est pas souhaitable de s’attacher aux vêtements que l’on achète, on n’est pas censé les aimer, car ils ne dureront certainement pas longtemps.

En effet, aujourd’hui, tout est conçu de la sorte !

Rien ne dure, c’est bon marché et facilement remplaçable, c’est ce que l’on appelle la fast fashion.

Le but est de vous faire dépenser le plus d’argent possible !

Il est conçu de telle sorte qu’aujourd’hui tout est bon marché et remplaçable, que l’argent est retourné, qu’il est dépensé.

Mais vous êtes-vous demandée quand est-ce que vous achetez le plus ?

Nous achetons quand nous nous sentons seules pour combler le vide de notre âme.

D’ailleurs, en parallèle, nous mangeons lorsque nous sommes tristes.

En mangeant (ou en faisant du shopping), pendant ces dix minutes, nous ne pensons pas aux soucis qui nous dérangent.

Nous obtenons une courte pause dans nos vies.

Quand on est déçue, effrayée, inquiète, on achète pour se réconforter, se rassasier, se récompenser.

C’est dans cette façon de nous réconforter que réside le danger pour nous

Oui, ce réconfort ne durera pas plus de quelques heures, et oui, nous dépenserons de l’argent que nous aurions pu dépenser pour quelque chose de bien plus curatif, pour un cadeau pour un être cher, très personnel et soigneusement choisi, ou pour des aliments sains et coûteux.

Ces points sont importants pour vivre une vie saine et être heureuse, mais on préfère chercher ce bonheur en faisant du shopping.

Si nous avions dépensé de l’argent pour de telles choses, cela aurait renforcé notre estime de soi et nous nous serions senties bien, et ce sentiment aurait duré beaucoup plus longtemps.

Clairement, l’achat planifié est une bonne chose.

Cela se produit lorsque nous achetons pour quelqu’un que nous aimons ou pour nous-mêmes, ce que nous voulons vraiment depuis longtemps.

Le problème est l’achat impulsif !

Quand nous achetons à la hâte, de manière impulsive, quelque chose auquel nous n’avons pensé qu’à ce moment-là ou ce jour-là, alors nous perdons confiance en nous.

Chaque fois que nous achetons quelque chose de façon impulsive parce que nous nous sentons mal, nous érodons une partie de notre estime de soi.

Chaque fois que nous résistons à un tel achat, nous la renforçons.

Pourtant, c’est un sentiment merveilleux lorsque nous aimons et apprécions les choses que nous avons !

Lorsque nous cirons nos vieilles bottes en cuir avec amour et soin, ou que nous remettons au placard notre manteau en laine bien conservé.

Quand nous enfilons un foulard en soie que nous gardons pour des occasions spéciales, ou que nous retirons de la boîte les boucles d’oreilles héritées de notre grand-mère.

De beaux souvenirs de notre famille et de nous-mêmes tels que nous étions autrefois sont tissés dans ces vêtements.

J’ai beaucoup de crèmes ouvertes et de maquillage dans ma salle de bain, comme la plupart des femmes.

Cependant, j’aime beaucoup la sensation de vider la dernière goutte d’un tube de crème pour les mains, par exemple.

Je me sens bien, nous avons vécu un bout de vie ensemble, nous avons développé un sentiment de proximité, et maintenant, il est temps de se séparer.

Je sais que c’est bizarre, mais c’est comme ça !

Alors, acheter un nouveau produit est un vrai plaisir.

Mais cela arrive rarement, car le nouveau produit remplace généralement l’ancien avant qu’il ne soit épuisé.

C’est pourquoi la sensation lorsque nous finissons d’utiliser le produit est bonne.

Un défi pour une bonne sensation !

Il y a quelques années, un défi circulait sur les réseaux sociaux.

Celle qui l’acceptait n’était pas autorisée à acheter de nouveaux produits cosmétiques pendant un an.

Ou bien, elle devait utiliser des échantillons qui accompagnent certains produits.

Un jour, je me suis fixée pour tâche de ne pas acheter de nouveaux aliments pendant deux semaines et c’était génial.

J’ai utilisé tous les sacs de riz et la polenta à moitié utilisée, j’ai utilisé de la farine, des pruneaux, des figues et toute la viande du congélateur.

Je me sentais bien, puissante, mon estime de soi s’est envolée et la cuisine est devenue beaucoup plus imaginative et amusante.

J’ai probablement mangé plus sainement parce que la nourriture était variée.

Comment arrêter d’utiliser le shopping comme thérapie ?

Changer une habitude qui vous rend heureuse est loin d’être facile.

Mais avec la bonne motivation, vous pouvez le faire.

Imaginez tout l’argent que vous allez économiser, tout le temps que vous pouvez allouer à des activités qui vous plaisent réellement et surtout, à toute la place que vous allez gagner !

Au lieu d’utiliser le shopping comme thérapie, trouvez votre voie.

Voici ce que vous devez faire :

• Reconnaissez et admettez que vous avez une dépendance au shopping

Reconnaître le problème est le premier pas vers des changements positifs.

• Définissez vos objectifs pour surmonter votre dépendance

Qu’il s’agisse de réduire les dépenses, d’éliminer les achats inutiles ou d’éviter des déclencheurs spécifiques, le fait d’avoir des objectifs clairs vous donnera une raison de travailler.

• Déterminez les situations, les émotions ou les circonstances qui déclenchent votre comportement d’achat

Cette prise de conscience vous aidera à éviter ou à gérer ces déclencheurs.

• Établissez un budget réaliste qui couvre vos dépenses essentielles et vous permet de faire des dépenses discrétionnaires

Respectez ce budget pour éviter les dépenses excessives.

• Envisagez d’utiliser de l’argent liquide pour vos achats plutôt que des cartes de crédit

Lorsque vous voyez l’argent physique quitter vos mains, il peut s’agir d’un rappel plus tangible de vos dépenses.

• Lorsque vous ressentez le besoin de faire un achat non essentiel, exercez-vous à retarder votre décision

Accordez-vous un jour ou plus pour réfléchir à la nécessité de cet article.

• Désabonnez-vous des courriels promotionnels et des réseaux sociaux qui vous incitent à faire des achats

Vous serez ainsi moins exposée aux offres alléchantes.

• Remplacez le shopping par d’autres activités qui vous procurent de la joie ou de la détente

S’adonner à des passe-temps, faire de l’exercice, passer du temps avec ses amis et sa famille ou pratiquer la pleine conscience peut détourner votre attention du shopping.

• Demandez l’aide d’un professionnel

Si votre dépendance au shopping est grave et qu’elle interfère avec votre vie, envisagez de demander l’aide d’un thérapeute ou d’un conseiller spécialisé dans les problèmes de dépendance ou de contrôle des impulsions.

• Cherchez le soutien de vos proches

Faites part de votre objectif de surmonter votre dépendance à un ami ou à un membre de votre famille qui peut vous soutenir et vous tenir responsable.

• Réfléchissez régulièrement à vos progrès

Si vous vous trompez, ne soyez pas trop dure avec vous-même.

Utilisez les revers comme des occasions d’apprendre et d’ajuster vos stratégies.

• Célébrez les succès

Célébrez chaque étape que vous franchissez pour réduire votre dépendance au shopping.

Récompensez-vous avec quelque chose qui n’a rien à voir avec le shopping.

Conclusion

Si vous possédez une pièce héritée de votre grand-mère, prenez-en soin.

Faites-la réparer par quelqu’un qui est maître dans cet art, redonnez-lui son éclat et portez-la avec amour.

Prenez soin des nouvelles choses que vous achetez.

Protégez vos chaussures de l’humidité et réparez ce qui est cassé.

Essayez de combiner la garde-robe que vous avez déjà et que vous n’avez pas portée depuis longtemps.

Je suis sûre que vous y parviendrez, car vous aimiez vraiment cette garde-robe lorsque vous l’avez achetée.

Et utilisez les fournitures de cuisine et de salle de bain avant d’en acheter de nouvelles.

Vous verrez, vous retrouverez ce sentiment de fierté et ce sentiment de confort que l’on recherche à tort parmi les nouvelles collections.

À lire aussi : Que pensez-vous de la nouvelle tendance no-bra ?