Hier, j’ai envoyé une photo à ma sœur : mon aînée venait de passer sa ceinture rouge au karaté et elle était super fière.
Je n’ai reçu aucune réponse de sa part.
La semaine dernière, j’ai envoyé une vidéo à ma maman dans laquelle mon cadet apprenait à marcher.
C’était adorable et touchant, mais rien !
Elles ne m’ont envoyé aucun message, elles n’ont même pas dit que les photos ou les vidéos étaient belles ou drôles.
J’ai reçu une douche froide !
Ceci n’est qu’un exemple parce que c’est quelque chose qui se produit à chaque fois que j’essaie d’entretenir le contact avec ma famille.
Je suis sûre que si je publiais la vidéo de mon fils qui fait ses premiers pas, des centaines de personnes que je ne connais pas me féliciteraient et trouveraient mon bout de chou adorable.
C’est une réaction normale lorsque vous voyez un enfant qui passe une étape importante.
Alors, comme la propre famille de cet enfant peut-elle être froide, distante ?
Pour le soutien, les liens émotionnels et l’aide, ma famille n’est jamais présente.
Par contre, tous ses membres se lancent dans une course aux cadeaux : quand il faut acheter, c’est la compétition !
Ils achètent à mes enfants des choses dont ils n’ont pas du tout besoin (parce qu’ils ne les connaissent pas) et qui sont hors de prix.
Comme s’ils voulaient que l’on passe pour des parents ingrats ou pauvres parce qu’on ne peut pas se permettre d’acheter ces mêmes cadeaux.
Mais mes enfants n’ont pas besoin de cela, ils ont besoin de se connecter avec eux, d’apprendre à les connaître et d’avoir une place dans leur cœur.
Ils méritent de se sentir comme une priorité dans leur vie !
Ils ont le droit de ressentir le même amour et la même attention qu’ils accordent aux autres membres de notre famille.
J’ai peur que cela cause beaucoup de douleur à l’avenir.
Je pense que la douleur deviendra très réelle lorsque ma sœur ou ma mère réaliseront que si mes enfants doivent choisir entre elles et une personne extérieure à la famille, ils choisiront toujours l’autre personne.
Je pense que j’ai perdu la capacité d’être en colère à ce sujet entre la 20ᵉ et la 40ᵉ demande de passer du temps ensemble.
Ou peut-être que c’était lorsque vous cherchiez des excuses pour ne pas pouvoir les voir.
Ou peut-être que c’était après que vous avez laissé entendre que vous vouliez les emmener au parc aquatique, en vacances, au football ou passer la nuit chez vous, et puis quand vous en avez eu l’occasion, vous avez eu d’autres choses plus importantes à faire.
Lorsque vous partagez enfin quelque chose sur mes enfants avec vos amis et d’autres membres de notre famille, ils disent :
Elle vous a enfin laissé voir les enfants ? !
N’est-il pas temps de dire la vérité ?
Pourquoi ne parlez-vous pas de toutes les fois où vous avez refusé de les voir ?
Vous avez décidé de ne pas faire partie de notre vie !
Vos priorités ne sont pas mes enfants, ils ne font même pas partie de votre liste de personnes importantes pour vous.
Et vous nous l’avez fait clairement comprendre !
J’aimerais pouvoir dire que nous sommes toujours en colère à ce sujet, mais je ne pense pas qu’il y ait plus de colère en nous.
Nous sommes juste désolés pour vous !
Après tout, vous manquez beaucoup de choses et d’étapes importantes.
Vous ne les voyez pas grandir, mûrir et apprendre, tout ce que vous avez ce sont quelques photos sur les réseaux sociaux.
Vous ne ressentez pas la force et la tendresse de leurs câlins.
Jamais vous ne les entendez rire à pleins poumons, jamais vous ne les voyez réussir dans leurs activités extrascolaires ou recevoir des diplômes.
Mes enfants sont aimants, tendres et hilarants !
Je ne comprends pas pourquoi vous avez choisi de ne pas faire partie de leur vie, mais je sais que vous allez finir par le regretter.
Je ne peux pas croire qu’il m’a fallu autant de temps pour écrire ceci.
Mes enfants ne sont-ils pas assez bien pour faire partie de votre vie ?
Si c’est ce que vous pensez, libre à vous !
En réalité, vous n’êtes pas assez bien pour faire partie de la vie de mes enfants.
J’ai finalement arrêté d’essayer de vous impliquer dans leur vie et surtout, j’ai décidé d’arrêter de mentir.
Maintenant, je dis simplement :
Ils ne veulent pas faire partie de notre vie !
Enfin, je me sens libérée et je suis encore plus déterminée à protéger mes enfants de leur famille toxique.
Comment s’éloigner de sa famille toxique ?
Si vous vous trouvez dans la même situation, que pouvez-vous faire pour protéger vos enfants ?
Comment expliquer la situation à vos enfants ?
Certes, expliquer aux enfants que des membres de leur famille ne veulent plus faire partie de leur vie peut être une conversation difficile et délicate.
Alors, vous devez choisir le bon endroit et le bon moment.
Trouvez un lieu calme et confortable où vous pourrez avoir une conversation privée avec vos enfants sans être interrompu.
Adaptez aussi votre explication à l’âge des enfants et à leur niveau de compréhension, utilisez un langage adapté et des concepts qu’ils peuvent comprendre.
L’honnêteté est importante, mais vous n’avez pas besoin de donner tous les détails, surtout si les enfants sont trop jeunes pour comprendre ou si les raisons sont trop compliquées.
Les explications doivent être simples et se concentrer sur l’essentiel.
Ensuite, encouragez les enfants à exprimer leurs sentiments et assurez-les qu’il est normal de se sentir tristes, confus ou en colère : tous ces sentiments sont valables.
Vous pourriez dire quelque chose comme :
Parfois, les membres d’une famille ont des désaccords ou des problèmes difficiles à résoudre, et ils décident de ne plus se fréquenter.
Insistez sur le fait que vous les aimez et que vous serez toujours là pour eux, quoi qu’il arrive.
Rappelez-leur les autres personnes qui se soucient d’eux et qui font partie de leur vie.
Préparez-vous également à recevoir des questions et répondez-y honnêtement du mieux que vous pouvez.
Si vous n’avez pas toutes les réponses, il n’y a pas de mal à dire que vous ne savez pas ou que vous allez essayer de vous renseigner.
Faites savoir à vos enfants que même si certains membres de la famille ne sont pas présents, ils ont toujours une famille qui les aime et qui les soutient.
Surtout, encouragez les enfants à parler de leurs sentiments et de leurs préoccupations chaque fois qu’ils en ont besoin.
Si les enfants ont du mal à faire face à la situation, s’ils présentent une détresse émotionnelle grave ou si vous pensez qu’ils ont besoin d’une aide professionnelle pour gérer leurs sentiments, envisagez de faire appel à un thérapeute.
Comment couper les liens avec sa famille toxique ?
Couper les ponts avec les membres toxiques de la famille peut être une décision difficile et épuisante sur le plan émotionnel, mais elle peut s’avérer nécessaire pour votre bien-être.
- Réflexion personnelle et prise de décision : assurez-vous qu’elle est la meilleure pour votre santé mentale et émotionnelle.
- Fixez des limites : avant de couper complètement les ponts, essayez de fixer des limites claires et fermes avec les membres toxiques de la famille.
- Communiquez votre décision : si l’établissement de limites n’entraîne pas de changements positifs, il est peut-être temps de communiquer votre décision de couper les ponts.
- Bloquez les contacts : il peut s’agir de bloquer leur numéro de téléphone, de ne plus les suivre sur les réseaux sociaux ou de changer d’adresse électronique.
- Demandez des conseils juridiques : dans certains cas, vous pouvez avoir besoin de conseils juridiques, par exemple pour obtenir une ordonnance restrictive, surtout si le membre toxique de la famille représente une menace physique.
- Créez un réseau de soutien : renforcez votre réseau de soutien en nouant des liens avec des amis, d’autres parents qui vous soutiennent, des groupes de soutien ou des thérapies pour vous aider à faire face à la charge émotionnelle.
- Prenez soin de vous : participez à des activités qui vous procurent de la joie et de la détente, pratiquez la pleine conscience et envisagez de suivre une thérapie pour vous aider à gérer vos émotions.
- Restez forts et préparez-vous aux réactions : les membres toxiques de la famille peuvent réagir par la colère, la culpabilisation ou la manipulation.
- Donnez-vous du temps : il s’agit d’un processus de deuil et vous pourriez éprouver toute une gamme d’émotions, y compris de la culpabilité et de la tristesse.
Bonne chance !
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