Les parents… C’est barbant !
Bon, ils nous ont élevés, nourris et vêtus !
Ils nous ont aussi donné beaucoup d’amour et de respect.
Comme ça, la relation entre les parents et les enfants semble idyllique.
En effet, elle repose sur un amour pur et un lien affectif mutuel irremplaçable.
En tant qu’enfants, nous devrions être reconnaissants de tout ce que nos parents ont fait pour nous.
Pourtant, à un moment donné, cette relation s’est effritée !
Les opinions et les croyances sont également une grande source de tensions dans les familles.
Bref, quelle que soit la cause, les conflits sont presque inévitables dans la relation parents-enfants.
- Ma mère se plaint toujours que je n’appelle pas assez souvent.
- Quoi que je fasse, mon père n’est jamais satisfait !
- Mes parents ne sont pas fiers de moi !
Ces phrases vous semblent-elles familières ?
Vous serez toujours l’enfant de quelqu’un, peu importe votre âge, votre maturité et votre sagesse.
Même après la mort de vos parents, ce lien continue de façonner votre vie.
Mais bien que tant d’amour soit impliqué, seuls quelques-uns peuvent espérer une relation sereine avec leurs parents.
Pour vraiment grandir, vous devez vous libérer des anciennes dépendances et continuer à entretenir le lien.
Une personne qui a décidé de couper le contact avec ses parents et de vivre loin d’eux garde beaucoup de ressentiment et de colère au fond d’elle.
Voici 9 conseils pour vous réconcilier avec vos parents.
1. Soyez fidèle à votre amour
Les enfants aiment leurs parents, peu importe à quoi ressemblent ces parents.
Même si vous avez actuellement des sentiments mitigés envers votre mère ou votre père, l’indifférence n’existe pas.
Votre amour primordial pour vos parents vit en vous (même s’il s’est transformé en haine).
Accrochez-vous à cela !
Cette clarté est le point de départ d’une réconciliation et d’une bonne relation mature.
2. Changez de perspective
Toute personne coincée dans le cercle vicieux de la rancœur n’a aucune vue d’ensemble.
Essayez de regarder la structure de votre famille d’origine d’un autre point de vue.
- Qui avait quel rôle ?
- Y avait-il ou y a-t-il un mouton noir, un enfant en or ou un enfant tyran ?
- Qui était responsable, votre père ou votre mère ?
Vous ne pouvez pas changer le passé.
Mais vous pouvez apprendre à comprendre vos parents.
3. Soyez prudent(e)
La plupart des gens agissent du mieux qu’ils le peuvent.
Vos parents voulaient certainement être de bons parents.
S’ils ne l’étaient pas, ils ne pouvaient pas faire mieux.
Il existe de nombreuses raisons qui expliquent qu’ils ne sont pas les seuls responsables de leurs erreurs.
En effet, leur enfance et leur propre histoire familiale jouent des rôles importants.
Si votre mère vous appelait « mon idiot » et vous décourageait, elle mettait en avant ses propres complexes.
Si seule la performance comptait pour votre père, alors personne ne lui a appris à transmettre la proximité et l’amour.
Pourtant, il vous aime quand même.
Même s’il n’est pas capable de le montrer.
4. Avouez le bien qu’ils ont fait et mettez-le en avant
Vos parents n’ont sûrement pas tout fait de travers.
Pensez à ce qui était bon et remerciez-les pour cela.
Votre famille parlait-elle beaucoup ?
Alors, vous avez un grand vocabulaire aujourd’hui.
Votre mère faisait-elle du bricolage, cuisinait-elle ou chantait-elle avec vous ?
Alors, elle a réveillé ces talents et passions en vous.
Vous n’êtes pas obligé(e) de faire des discours d’acceptation dramatiques.
Dites simplement :
- Tu m’as aidé quand le prof de français m’énervait vraiment. Cela m’a fait beaucoup de bien.
- Mes fêtes d’anniversaire étaient les meilleures.
- Je sais que ce n’était pas facile pour vous de financer ma bonne éducation.
Débarrassez-vous du cliché selon lequel seuls les enfants cherchent la reconnaissance.
Les parents en ont aussi besoin !
5. Restez en contact
Peu importe que vos parents habitent près de chez vous ou sur un autre continent : contactez-les régulièrement.
Appelez, envoyez des cartes et des articles de journaux, des recettes et des conseils de voyage, des photos des enfants ou du chien.
Laissez vos parents participer à votre vie, même sans qu’ils soient obligés de vous le demander.
Ne venez pas seulement pour les anniversaires ou Noël.
D’autre part, vous n’avez pas besoin d’appeler tous les jours lorsque vous n’avez pas le temps ou l’envie.
Défendez-vous avec amour, mais fermeté, contre la manipulation :
- Une visite chez vous ne devrait pas être un rendez-vous obligatoire.
- On doit apprécier le temps passé ensemble, alors ne me forcez pas à participer à des activités qui ne me plaisent pas !
6. Écoutez
Vos parents savent des choses que vous ne pouvez apprendre de personne d’autre.
Ce sont des témoins oculaires de votre histoire familiale.
Renseignez-vous sur l’enfance et l’adolescence de vos parents, sur des cousins dont vous ne connaissez peut-être que les prénoms.
Vous pouvez également entendre parler de la guerre ou du mode de vie des années 50 et 60.
Vous apprendrez beaucoup et vos parents se sentiront valorisés.
7. Montrez du respect
Si votre mère interfère avec l’éducation de votre enfant, ne vous déchaînez pas.
Répondez « Je vais y réfléchir » et faites-le vraiment.
Les critiques des parents font aussi mal, car elles sont parfois vraies.
Après tout, vos parents vous connaissent depuis longtemps.
Si vous vous sentez offensé(e), dites-le aussi : « Je me sens trahi(e) par toi. C’est pourquoi j’ai du mal à suivre tes conseils. »
Insistez sur un ton civilisé.
Certaines personnes ont la fausse idée que tout est permis au sein de la famille.
Mais traitez également vos parents avec respect, surtout lorsqu’ils deviennent nécessiteux.
8. Obtenez de l’aide
Il existe sûrement certaines blessures d’enfance que vous ne pouvez pas guérir vous-même.
Ceux qui ont été violemment battus, abusés sexuellement, négligés ou abandonnés ont généralement besoin d’une aide professionnelle.
Renseignez-vous sur les formes de thérapie et laissez vos sentiments vous aider à choisir un thérapeute.
9. Célébrez les réalisations
Il est difficile de sortir des anciens schémas de comportement.
Donc si vous voyez que vos parents ne changent pas leurs façons de faire, c’est à vous de changer.
Montrez-leur à quoi ressemble une communication saine et un lien affectif.
Ensuite, ils suivront votre exemple.
Vous pouvez vous attendre à de petites améliorations :
- L’appel téléphonique sans jugements ou conseils
- Les remerciements de votre père pour votre lettre
- Le sentiment positif d’anticipation à l’approche d’une fête de famille
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