Skip to Content

9 Astuces pour apprendre à dire non et reprendre le contrôle de sa vie

9 Astuces pour apprendre à dire non et reprendre le contrôle de sa vie

Apprendre à dire non est tout un art que vous devez maîtriser pour empêcher les autres de vous marcher dessus !

Beaucoup d’entre nous hésitent à dire non aux autres. Pourtant, dire non est une compétence émotionnellement intelligente que tout le monde peut maîtriser – vraiment !

Ce ne sont que trois lettres, et pourtant, dire non peut sembler très difficile, voire compliqué. Pour beaucoup d’entre nous, dire non n’est pas seulement maladroit. C’est une erreur.

Ainsi, lorsque quelqu’un vous demande de faire presque n’importe quoi, vous pouvez vous empresser de dire :  » Oui ! Bien sûr ! Bien sûr ! Je suis heureuse de le faire ! ».

Mais en réalité, vous ressentez peut-être le contraire. Vous préféreriez peut-être faire un millier d’autres choses. Ou peut-être que vous êtes d’accord pour dire oui, mais que ce n’est pas la meilleure chose dans votre emploi du temps actuel ou pour votre santé mentale.

Voici la bonne nouvelle : dire non est une compétence que vous pouvez aiguiser. Plus vous direz non, plus cela vous semblera naturel.

Mais attention, dire non ne signifie pas que vous devez être agressive, mal polie ou grossière. En effet, vous pouvez apprendre à dire non tout en restant polie et gentille.

Pourquoi n’osez-vous pas dire non ?

Pour commencer, il est important de réaliser que si dire non est un défi pour vous, vous n’êtes pas seule.

En tant que créatures sociales qui veulent faire partie de la société qui nous entoure, nous voulons bien sûr préserver nos relations. Il se peut donc que nous disions oui parce que nous ne voulons pas être perçues comme difficiles.

Ou encore, nous ne voulons pas décevoir un bon ami ou blesser quelqu’un.

Ainsi, on accepte toutes les sorties qu’on nous propose, on accepte d’aider tous ceux qui nous demandent une épaule pour pleurer et on court pour participer à tous les événements qui s’offrent à nous.

Même si on n’a pas envie. Même si cela nous met dans une situation sociale, mentale, financière ou même personnelle difficile.

Par exemple, on peut accepter d’aller à l’anniversaire d’un collègue de travail alors qu’on ne s’entend pas du tout avec lui et que cette soirée va créer un sentiment d’angoisse et de stress très intense.

Bref, au lieu d’apprendre à dire non, on met en danger notre santé mentale.

Une autre raison pour laquelle le oui sort de nous ? Notre passé.

En grandissant, vous n’avez peut-être pas appris à défendre vos intérêts. Ainsi, il est également possible que vous disiez oui parce que vous voulez profondément aider.

Mais vous oubliez que votre capacité à accommoder les autres n’est pas un puits sans fin.

Dans d’autres cas, comme au travail, nous pouvons craindre que le fait de dire non ne révèle notre capacité à accomplir une certaine tâche.

En d’autres termes, nous pensons que décliner nous fait passer pour des personnes incompétentes. Alors, on a peur de dire non et de s’affirmer.

Apprendre à dire non est l’affirmation de soi qui va vous permettre de préserver votre santé mentale 

Lorsque vous avez du mal à dire non dans des situations personnelles ou professionnelles, il est utile de se souvenir de l’auto-préservation dans le fait de laisser passer les choses.

Dire non est l’une des meilleures formes d’auto-préservation que nous puissions adopter :

  • Créer de l’espace dans notre emploi du temps pour nous reposer et nous ressourcer.
  • S’engager dans des activités qui correspondent réellement à nos objectifs actuels.
  • Fixer des limites avec nos proches et nos collègues.

En fin de compte, dire non nous permet de mieux maîtriser notre vie. Cela nous donne la possibilité de construire une vie satisfaisante et significative selon nos propres termes.

Après tout, nous n’avons de pouvoir que sur nous-mêmes – alors, exerçons ce pouvoir.

Mais quand est-il approprié de dire non ?

Parfois, nous disons oui parce que nous ne savons pas ce que nous voulons. D’autres fois, nous avons simplement besoin de nous ressaisir suffisamment pour nous exprimer.

Quoi qu’il en soit, voici votre autorisation pour commencer à réfléchir au moment où il est préférable pour vous de refuser.

Pour lancer le processus de découverte, posez-vous ces questions chaque fois que vous n’êtes pas sûre de la façon de procéder :

  • Le fait de dire oui m’empêchera-t-il de me concentrer sur quelque chose de plus important ?
  • Ce projet, cette opportunité ou cette activité potentiels correspondent-ils à mes valeurs, mes croyances et mes objectifs ?
  • Quelles sont mes valeurs fondamentales, mes croyances et mes objectifs actuels ?
  • Le fait de dire oui me rendra-t-il encore plus fatiguée ?
  • Dire oui sera-t-il bon pour ma santé mentale ? Ou cela va-t-il aggraver mes symptômes ?
  • Dans le passé, quand ai-je dit oui pour finir par le regretter ?
  • Quand suis-je plus encline à accepter une demande que j’aurais préféré refuser ?
  • Comment puis-je réduire ces difficultés ?

Comment dire non pour s’affirmer ?

Vous n’allez pas vous réveiller un jour et décréter que vous allez dire non à tout ce qu’on vous propose. En réalité, apprendre à dire non est un processus dont vous devez poser les bases solides afin qu’il fonctionne pour vous sur le long terme.

1. Comment dire non ?

C’est la première question que vous devez vous poser. D’abord, vous devez vous donner l’autorisation de dire non.

Et si vous avez l’habitude de toujours dire oui, ça va prendre du temps. N’oubliez pas que vous n’êtes jamais forcée de dire oui, si la situation ne vous convient pas.

Savoir dire non, c’est faire comprendre aux autres qu’ils ne peuvent pas abuser de vous. C’est aussi vous assurer de ne pas passer à côté d’expériences qui seraient bonnes pour vous.

Ensuite, vous devez établir vos limites personnelles. Qu’est-ce que vous êtes raisonnablement capable de faire ?

Par exemple, si vous aimez la solitude, vous ne devez pas accepter que votre collègue de travail vienne habiter chez vous pendant trois mois.

Les limites sont personnelles et subjectives donc peut-être que le demandeur ne comprendra pas les vôtres, mais ce n’est pas grave.

Bien entendu, certaines personnes vont utiliser la manipulation pour vous convaincre de dire oui, même si vous avez déjà dit non.

Elles vont essayer de vous faire culpabiliser. Donc savoir dire non, c’est aussi apprendre à reconnaître la manipulation et les mauvaises intentions des gens.

Enfin, pour lutter contre l’anxiété liée au fait de dire non, vous pouvez vous entraîner devant un miroir.

Regardez-vous droit dans les yeux et répétez non !

2. N’ayez pas peur de demander un peu plus de temps avant de répondre

Clairement, une fois que vous avez dit oui, il est difficile de faire marche arrière. Mais vous savez ce qui marche à tous les coups ?

« J’ai besoin d’un peu de temps pour réfléchir ». Dans 90 % des cas, cette réponse va inciter le demandeur à aller voir ailleurs.

Ensuite, si vous avez envie de dire oui, vous pouvez le recontacter. Sinon, tenez-vous-en au silence !

3. Savoir dire non, c’est aussi apprendre à complimenter

Comme je l’ai dit, dire non ne signifie pas que vous devez être malpolie. Vous pouvez utiliser le compliment ou la reconnaissance pour diminuer l’impact de votre non ferme.

Par exemple, « je suis ravie que tu me fasses confiance pour garder tes enfants. Cela signifie beaucoup pour moi. Mais je ne suis pas libre ce week-end ».

4. Soyez ferme !

Parfois, vous allez avoir l’impression que l’autre essaie de faire pression sur vous. Alors, n’hésitez pas à être claire avec votre non.

« Je n’ai vraiment pas le temps d’aller chez ta mère avec toi, car c’est vraiment loin et  j’ai pas mal de choses prévues ce week-end ».

5. N’oubliez pas de remercier le demandeur

On en revient à la reconnaissance, en quelque sorte. En effet, vous ne voulez pas que le demandeur se fâche contre vous.

Même si finalement, ce n’est pas si grave, car cela signifie qu’il n’est pas vraiment votre ami. Mais si vous voulez vraiment quitter la conversation en douceur, dites :

« Je te remercie encore une fois de me faire confiance. J’espère sincèrement que tu trouveras quelqu’un pour t’aider ».

6. Pour dire non, vous n’avez pas besoin d’une raison valable

La culpabilité s’installe souvent parce que vous n’avez pas de raison valable (selon vous) de dire non.

Le simple fait de ne pas avoir envie de faire quelque chose est une raison valable. Ainsi, si on vous invite à une soirée karaoké, vous pouvez simplement dire :

« Non merci, je pense que je vais rester chez moi ce soir. J’ai vraiment besoin de me reposer ».

7. Une fois que vous avez dit non, ne revenez pas sur votre parole

Quand vous avez tendance à ressasser votre réponse dans votre tête, la culpabilité et le malaise s’installent.

Pour apprendre à dire non, vous devez vous concentrer sur le bien que vous ressentez une fois que vous avez dit non.

Faites de vos émotions positives une priorité et tout se passera bien.

8. Dire non pour éviter la rancœur

Dire oui tout le temps va finir mal. En effet, vous allez commencer à détester la personne qui vous demande de l’aide ou qui vous propose une sortie.

Alors, vous allez lui en vouloir de toujours vous mettre dans une situation où vous ressentez des émotions négatives.

Mais dire non de temps en temps va vous permettre de sauvegarder vos relations personnelles, même si au début vous allez avoir du mal à vous habituer au sentiment éphémère de culpabilité.

9. Apprendre à dire non, c’est travailler sur votre image personnelle

Votre valeur et votre estime de soi dépendent de votre capacité à dire non. En effet, quand vous dites oui à tout, vous dites inconsciemment que les besoins et les envies des autres sont plus importants que les vôtres.

Alors, dans votre processus d’apprendre à dire non, développez aussi une stratégie qui va vous valoriser :

  • Listez vos forces
  • Encouragez vos efforts
  • Ne vous comparez pas aux autres
  • Fixez-vous des objectifs réalistes
  • Explorez vos intérêts et vos passions

À lire aussi : 10 Méthodes pour apprendre à se recentrer sur soi (et personne d’autre)

Pourquoi mettre un terme à une relation peut être la meilleure chose pour vous

Il s’est avéré que le Prince charmant n’était en fait rien d’autre qu’une définition plutôt fidèle du psychopathe.
Voilà ce qui t’attend si tu restes dans une relation amoureuse avec un homme toxique!