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Alarmant : la dépression touche les enfants de plus en plus jeunes

Alarmant : la dépression touche les enfants de plus en plus jeunes

Le mythe erroné selon lequel les enfants ne peuvent pas souffrir de dépression a longtemps été soutenu.

Cependant, René Spitz, psychanalyste américain et autrichien, a prouvé le contraire !

Dans le même temps, il a mis en garde contre la « dépression anaclitique » chez les très jeunes enfants.

C’est ce que l’on appelle aujourd’hui la dépression du moi.

Dans ce type de dépression, le sentiment d’impuissance et d’absurdité est avant tout dominant.

La dépression anaclitique décrit que les enfants sont passifs, indifférents.

Ils font des crises de pleurs, ils ont un rythme veille-sommeil perturbé, une alimentation et une tendance aux infections.

En principe, les enfants et les adolescents présentent des symptômes fondamentaux sous la forme de troubles de l’humeur et de l’activité.

Ils ont aussi des troubles psychomoteurs et des instincts, ainsi que de troubles de la forme et du contenu de la pensée.

Outre ces symptômes fondamentaux, il peut y avoir d’autres symptômes différents.

Le tableau clinique de la dépression chez un enfant d’âge préscolaire se manifeste par une humeur labile et de l’irritabilité,

Bref, l’enfant ne peut pas être heureux.

Il a une expression faciale triste, des expressions faciales et des gestes réduits, et un manque d’intérêt pour les activités.

Chez les enfants du primaire âgés de 7 à 12 ans, cela se manifeste par une humeur dépressive, du contentement, de l’irritabilité, des sentiments d’ennui, de l’apathie, un manque de motricité spontanée, la verbalisation d’une humeur triste, avec une mauvaise estime de soi.

Quelles sont les étapes du diagnostic ?

La dépression chez les adolescents et d’autres troubles de l’humeur sont typiques.

Il existe également un manque d’énergie très prononcé, une anhédonique, une incapacité à profiter des situations habituelles, une lenteur des capacités psychomotrices, des idées nihilistes dépressives ou des sentiments de culpabilité.

Les symptômes supplémentaires incluent le retrait social, les comportements à risque et l’automutilation.

Aujourd’hui, la dépression est diagnostiquée selon les méthodes habituelles en pédopsychiatrie et consiste, comme pour les autres diagnostics, en une série d’étapes.

Le plus important est certainement le premier entretien psychiatrique mené par un pédopsychiatre qualifié.

La base de l’entretien est une compréhension empathique, elle nécessite des connaissances et de l’expérience, ainsi qu’une certaine flexibilité en la matière.

Le premier entretien a souvent une dimension motivationnelle et thérapeutique.

Les entretiens ultérieurs passent à des questions diagnostiques spécifiques.

C’est pourquoi, au début, le plus important est d’établir une bonne alliance thérapeutique, tant avec l’enfant ou l’adolescent qu’avec ses parents.

L’entretien psychiatrique se compose de diverses données de l’anamnèse.

On utilise également l’observation comportementale, la documentation médicale est examinée.

Les questions importantes sont la raison de la venue, les symptômes, les antécédents personnels et familiaux.

Il est également important de passer un examen physique, des tests de laboratoire, des tests instrumentaux et un examen neuropédiatrique.

Malheureusement, la dépression est l’un des troubles affectifs les plus courants en pratique après l’anxiété et les troubles émotionnels.

Les dépressions sont souvent méconnues, c’est pourquoi très peu d’enfants sont traités.

En outre, ils peuvent devenir chroniques à l’âge adulte, c’est pourquoi un diagnostic et un traitement précoces sont impératifs.

La conversation avec l’enfant est la plus importante !

Divers facteurs sont impliqués dans le développement de la dépression chez les enfants.

Et ils agissent ensemble comme une mosaïque commune d’influences.

Il peut y avoir des facteurs génétiques prédisposants, par exemple, un proche parent souffre également d’un trouble dépressif.

Mais des traits de personnalité prédisposants et des facteurs environnementaux peuvent également être présents, par exemple un environnement familial dysfonctionnel immédiat, qui peut être défavorable pour l’enfant.

Les déclencheurs immédiats peuvent être certaines déceptions, un sentiment de rejet de la part des pairs, un sentiment d’échec scolaire ou une rupture dans une relation affective.

Au début du traitement, le plus important est de parler avec l’enfant !

Il est important que l’enfant puisse exprimer ses sentiments de dépression.

Parfois, il est important de simplement écouter !

Si l’enfant se rend compte que les autres l’ont compris, quel est son sentiment ou son problème, c’est déjà beaucoup dans les premiers pas.

Une adaptation à l’enfant est nécessaire

Dans le même temps, il est important que les adultes s’adaptent à leur expérience des émotions et au flux de leurs pensées.

Il ne faut pas lâcher des phrases comme : « Eh bien, tu as tout dans la vie, comment peux-tu souffrir de dépression ? ».

On s’attend à ce que les adultes aient plus de stabilité émotionnelle, moins de peur et de tension, plus de patience et d’endurance face aux situations stressantes que les enfants.

Si un adulte peut gérer plus facilement différentes émotions, cela deviendra également pour l’enfant un modèle quant à la possibilité de résoudre les problèmes.

D’ailleurs, les baisses d’humeur temporaires sont des conditions normales et courantes, qui sont susceptibles de durer moins longtemps.

Le rapport de l’influence de la génétique et de l’environnement

Nous nous sommes intéressés à savoir dans quelle mesure l’environnement et la famille influencent l’apparition de la dépression, mais quelle est la prédisposition génétique ?

Il est difficile de distinguer clairement dans un cas particulier le rapport entre l’influence de la génétique et celle des facteurs environnementaux.

Parfois, une image plus claire d’un patient souffrant de dépression n’est obtenue qu’au cours d’une observation plus longue.

En fait, parfois, les aspects thérapeutiques sont plus importants lorsque nous observons la dépression, car il existe de nombreuses méthodes de traitement éprouvées, que la simple question de son apparition potentielle.

Après les troubles anxieux, les problèmes dépressifs sont les plus fréquents.

La prévalence de la dépression chez les enfants d’âge préscolaire et scolaire peut atteindre 2 pour cent, tandis qu’elle atteint 8 pour cent chez les adolescents.

Il semble qu’il existe actuellement une tendance à l’augmentation de la dépression chez les enfants et les adolescents dans le monde, associée à la pandémie de COVID 19.

Dans l’échantillon clinique de patients qui consultent un pédopsychiatre, le problème de la dépression est certainement présent dans 60 pour cent du travail quotidien.

Les parents sont des alliés essentiels

Dans le traitement de la dépression chez les enfants et les adolescents, les parents sont des alliés extrêmement importants.

Il serait naturel que lorsqu’un enfant ou un adolescent a un problème, il essaie de le résoudre lui-même.

Si cela ne fonctionne pas, il se tourne vers ses parents ou ses proches.

Les compétences des parents doivent être accrues, ils doivent être responsabilisés en tant que personnalités, afin qu’ils puissent être plus facilement et davantage présents auprès des enfants et des adolescents.

Il est important que les parents encouragent l’enfant !

Voilà pourquoi il est extrêmement important que les parents ne blâment pas l’enfant pour son état.

Ils n’ont pas non plus le droit de le critiquer !

Après tout, un enfant n’est pas simplement paresseux ou indifférent.

Ainsi, pas besoin d’utiliser des phrases : « tu pourrais faire plus d’efforts à l’école ! ».

Il ne faut pas non plus donner de conseils superficiels : « écoute les oiseaux chanter et sois heureux ! ».

Il est recommandé de parler ouvertement et de sujets déprimants, en respectant les enfants.

Moins visible dans l’environnement

Les enfants déprimés sont également moins visibles que les enfants hyperactifs qui se démarquent.

C’est pourquoi il faut faire attention à un enfant très calme et bon à l’école, car il est moins remarqué.

D’un autre côté, les enfants qui sont irritables ou qui ont des difficultés à réguler leur agressivité, avec des accès d’agressivité, peuvent aussi avoir des sentiments dépressifs.

Il est également important que les parents ne se culpabilisent pas si leur enfant est déprimé.

Étant donné que les enfants sont probablement confrontés à des sentiments primaires de dépression, l’abus éventuel d’alcool ou de drogues ne peut survenir que plus tard, dans le but de stabiliser leur équilibre narcissique.

Le traitement dépend du stade de développement

La méthode de traitement dépend de l’âge de l’enfant.

En effet, chaque phase de développement se manifeste dans des circonstances spécifiques à chaque phase.

Et chacune nécessite une approche de traitement spécifique à cette phase.

Un autre facteur important dans le choix d’une forme de traitement est l’évaluation des facteurs de développement d’une forme particulière de trouble.

Si le dysfonctionnement familial est dominant, l’accent sera alors davantage mis sur ces facteurs.

Il est également important d’évaluer la gravité de certaines symptomatologies.

La détection précoce ainsi que le traitement précoce sont extrêmement importants !

La dépression peut être traitée et les attitudes nihilistes ne doivent pas se propager.

Ainsi, les interventions psychosociales passent au premier plan et un traitement médicamenteux peut suivre.

Les interventions psychosociales les plus courantes sont les méthodes cognitivo-comportementales, ainsi que les méthodes de traitement psychodynamiques.

Les interventions cognitivo-comportementales comprennent la connaissance de la maladie, la structuration de la vie quotidienne, le dépassement de l’inactivité, l’amélioration du comportement social, l’amélioration de la communication et de l’interaction avec les autres, la reconnaissance, le contrôle et la correction des attitudes cognitives dysfonctionnelles.

Les thérapies familiales sont très utiles

Les objectifs des thérapies psychodynamiques sont :

  • renforcer l’expérience de soi
  • créer une expérience de soi plus constructive grâce à l’alliance thérapeutique
  • détourner l’agressivité vers l’extérieur, en réduisant les sentiments de culpabilité
  • renforcer l’agressivité dans le sens d’encourager les tâches de développement

L’art de soigner les enfants et adolescents déprimés est un mélange d’activité et de confrontation d’une part, et de soutien et d’accompagnement d’autre part.

Pour les plus petits, la thérapie par le jeu et le dessin est la plus efficace.

Finalement, le but est de renforcer l’ego de l’enfant.

Les adolescents se concentrent généralement davantage sur les questions d’« autonomie interne », en tant que tâche de développement.

Les parents sont également inclus dans le traitement, car la thérapie familiale peut être très utile.

Il est parfois nécessaire de prescrire des médicaments

Une combinaison d’interventions psychosociales s’utilise avec un traitement médicamenteux supplémentaire.

Les deux approches peuvent aujourd’hui s’intégrer !

Il existe un certain nombre de médicaments testés cliniquement et approuvés par diverses agences pharmaceutiques.

Parfois, un traitement psychopharmacologique complémentaire est nécessaire, et il ne faut pas hésiter à y recourir.

Parmi les médicaments, les inhibiteurs de la recapture de la sérotonine sont les plus couramment utilisés.

Les enfants ne peuvent pas devenir dépendants de ces médicaments.

De plus, on constate un effet positif de ces médicaments sur le fonctionnement des adolescents souffrant de dépression.

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