Souffrez-vous du syndrome de l’essuie-glace ?
Non, je ne parle pas de votre irritabilité quand il pleut !
Le syndrome de l’essuie-glace est une douleur externe aiguë du genou.
Plus précisément, c’est une douleur de la partie externe du genou.
Les personnes qui courent beaucoup ou font beaucoup de sport sont principalement touchées.
En effet, sur tous les réseaux sociaux, on voit des femmes au corps parfait qui font la promotion de différentes activités sportives et régimes, parfois excessifs.
Par contre, très peu parlent de la façon de protéger son corps contre les conséquences des exercices trop agressifs ou des régimes draconiens.
Le syndrome de l’essuie-glace est aussi appelé la tendinite du fascia-lata ou le syndrome de la bandelette ilio-tibiale.
Comment reconnaître ce problème ?
Même si le mal peut se présenter dans l’intérieur du genou, la douleur apparaît surtout sur la partie externe du genou, c’est-à-dire sur la bandelette fibreuse.
Celle-ci va de la hanche au tibia, sur la partie externe de la cuisse.
Cette bandelette relie les muscles de cette partie du corps.
Le tenseur fascia-lata est l’un de ces muscles.
Or, celui-ci est extrêmement important.
Pourquoi ?
Il protège le genou quand il fait un effort comme la course à pied, la marche rapide ou la gym intense.
Cette bandelette maintient également le condyle fémoral qui représente toutes les extrémités inférieures du genou.
Quand vous faites des mouvements répétés de flexion, d’extension ou circulaires, le genou est sous pression.
Les frottements peuvent peu à peu créer des douleurs externes au genou.
Ce sont ces frottements qui donnent à la douleur externe du genou le nom de syndrome de l’essuie-glace.
Les frottements rappellent le mouvement des essuie-glaces d’une voiture.
Alors, quel est le traitement adéquat ?
Quelles sont les causes réelles du syndrome de l’essuie-glace ?
Chez les personnes qui font beaucoup de course à pied ou qui utilisent beaucoup leurs jambes quand elles lèvent des poids, il y a une répétition des mouvements des genoux.
Cela signifie que cela crée encore plus de pression sur cette partie du corps qui est déjà fragile.
Une douleur externe du genou est le premier signal d’alarme.
Et si vous repérez aussi un mal à l’intérieur du genou, cela signifie qu’une inflammation a pris racine.
Bref, toute personne qui s’entraîne trop en faisant trop d’efforts ou trop fréquemment, il y a de grandes chances que le syndrome de l’essuie-glace apparaisse.
Comme je l’ai dit plus haut, cela crée des frottements qui sont beaucoup trop agressifs pour le genou.
C’est un mécanisme intense qui demande un traitement sérieux.
Mais le syndrome de l’essuie-glace n’est pas seulement lié à un problème technique du corps.
Ce n’est pas seulement les frottements qui causent des douleurs dans la partie externe du genou ou un mal dans l’intérieur du genou.
En effet, votre anatomie, le type d’entraînement et d’équipement ou encore vos habitudes de vie peuvent causer ce syndrome.
Ainsi, une inflammation du genou peut être engendrée par :
- mauvais équipement sportif comme des chaussures inadaptées
- problèmes de morphologie comme les pieds plats
- problèmes de posture comme la scoliose
- mauvais échauffement
- fractures ou entorses
Toute blessure doit être suivie par un traitement sérieux et durable.
Quels sont les symptômes du syndrome de l’essuie-glace ?
Comment pouvez-vous faire la différence entre une simple douleur de la partie externe ou intérieure du genou et le syndrome de l’essuie-glace ?
Les symptômes de ce trouble peuvent être difficiles à repérer.
Si vous faites beaucoup de sport, vous êtes habituée à avoir des douleurs dans les muscles ou les articulations.
Vous êtes aussi habituée à vous dépasser pour relever un nouveau défi que vous vous fixez.
Cela peut être courir un kilomètre de plus par jour, lever dix kilogrammes de plus que d’habitude ou faire du sport six jours par semaine.
Bref, en tant que femme sportive qui aime prendre soin de soi, vous voulez dépasser vos limites et, sans le savoir, vous poussez votre corps à bout.
Ce qui distingue le syndrome de l’essuie-glace est le fait que la douleur externe est localisée.
En effet, elle se trouve juste au-dessus de l’articulation, c’est-à-dire entre le péroné et le fémur.
Quand il s’agit simplement d’une blessure, la douleur est sur tout le genou.
Mais dans le cas du syndrome de l’essuie-glace, la douleur est sur la partie externe du genou.
Au départ, vous ressentez un blocage, comme si vous ne pouviez pas bouger votre genou comme vous le voulez.
Ensuite, vous commencez à sentir une brûlure.
Cette brûlure est intense et perçante lorsque vous utilisez intensivement votre genou.
Mais quand vous vous reposez, restez assise ou allongée, la brûlure se calme.
Cela comme par une simple gêne, mais cela peut vite devenir plus sérieux.
Par exemple, cela peut vous forcer à rester immobile.
Si l’inflammation est importante, la douleur externe et la brûlure peuvent aller jusqu’à la hanche.
Dans ce cas, un traitement rapide est recommandé.
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Quel est le meilleur traitement pour le syndrome de l’essuie-glace ?
Si vous soupçonnez un syndrome de l’essuie-glace, vous devez immédiatement rendre visite à votre médecin.
Celui-ci doit poser son diagnostic.
Je ne vous recommande pas d’ignorer la douleur externe du genou ni de commencer un traitement sans un avis médical.
Il est important que vous vérifiiez que vous ne souffriez pas d’un autre trouble.
De plus, si vous souffrez vraiment du syndrome de l’essuie-glace, le traitement doit être adapté et il doit être complété avant que vous puissiez de nouveau faire du sport.
Le traitement se fait en trois phases.
D’abord, on se concentre sur la douleur aiguë qui se trouve sur la partie externe du genou.
Il s’agit de la calmer et de soulager les brûlures qui l’accompagnent.
Ensuite, le traitement consiste à faire de la rééducation.
C’est un traitement de fond qui permet non seulement de faire disparaître le syndrome de l’essuie-glace, mais aussi d’éviter sa réapparition.
Il est important de prévenir ce genre de blessure dans le futur, sinon votre genou va s’affaiblir et vous allez être bannie de la salle de sport.
Pour votre propre bien !
Enfin, le traitement se termine par une visite chez un spécialiste.
Selon le diagnostic de votre médecin, celui-ci va vous diriger vers un kiné ou un podologue.
En effet, si vous avez des problèmes physiques qui sont la cause du syndrome de l’essuie-glace, il va falloir travailler dessus.
Par exemple, si vous avez les pieds plats ou une scoliose, vous êtes plus susceptible de souffrir de cette blessure.
Ainsi, le traitement passe automatiquement par un soin spécialisé.
Ne négligez pas le traitement de la douleur du genou externe ou même du mal intérieur du genou.
Même si vous pensez que vous pouvez serrer les dents et y allez un peu plus légèrement, cela n’arrangera rien.
Au contraire, vous aggraverez votre situation.
Un genou qui craque, une douleur sur le devant du genou ou n’importe où ne sont pas à négliger.
Première phase du traitement du syndrome de l’essuie-glace : le repos
La première chose à faire est d’assainir la douleur externe.
Pour cela, il faut reposer votre genou.
Vous devez arrêter tout effort sportif afin de ne pas forcer sur le genou et de ne pas l’abîmer.
Généralement, le repos doit durer entre trois et quatre semaines, mais cela dépend de l’intensité de l’inflammation.
Pendant la phase de repos, voici quelques conseils que vous devez suivre :
- posez de la glace sur le genou douloureux
- faites des étirements et des massages transversaux
- appliquez une crème anti-inflammatoire
Deuxième phase du traitement du syndrome de l’essuie-glace : la rééducation
Une fois que la douleur s’est calmée, vous pouvez être plus active dans votre traitement.
Mais attention, il ne faut toujours pas forcer sur votre genou !
La deuxième phase du traitement du syndrome de l’essuie-glace est la rééducation.
Cela se fait bien sûr avec l’aide d’un professionnel.
Le kiné ou le podologue va vous apprendre à vous positionner comme il faut pour éviter la douleur sur la partie externe du genou.
Il va aussi vous apprendre à vous tenir droite et à préserver vos articulations.
Ce spécialiste va aussi vous montrer les exercices que vous pouvez faire pour détendre vos muscles et vos articulations.
Il va aussi vous montrer quels sont les étirements nécessaires pour soulager votre genou.
Bref, vous allez apprendre à faire du sport de la bonne manière.
Troisième phase du traitement du syndrome de l’essuie-glace : la reprise
Un genou qui craque, ce n’est pas bon.
Un genou avec une douleur externe avant, ce n’est pas bon.
Une fois que vous avez traité la douleur et fait votre rééducation, vous pouvez lentement reprendre le sport.
Par exemple, vous pouvez commencer par la natation.
Les étirements doivent aussi faire partie de votre routine.
Enfin, vous devez pratiquer les conseils du spécialiste pour pratiquer du sport en toute sécurité.
L’intensité de votre entraînement doit être augmentée peu à peu.
Ne vous lancez surtout pas dans votre sport préféré de plein poumon !
Comment prévenir le syndrome de l’essuie-glace ?
Le sport et les entraînements intenses peuvent causer de nombreuses blessures.
Le syndrome de l’essuie-glace n’est qu’une parmi tant d’autres.
Le traitement est bien sûr une option, mais il faut aussi apprendre à se protéger.
Pour éviter la douleur sur la partie externe du genou, vous devez vous entraîner sans pour autant surcharger votre organisme.
Le sport doit être amusant, après tout, vous voulez faire quelque chose de bien pour votre corps et ne pas l’endommager par un entraînement excessif.
Cependant, beaucoup ne connaissent pas leurs propres limites ou se surestiment.
Cela peut entraîner des blessures sportives qui sont en fait évitables.
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Comme je l’ai mentionné ci-dessus, le syndrome de l’essuie-glace comme les autres blessures sportives sont causées par votre propre attitude :
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Vous êtes trop ambitieuse
En fait, il est sain de faire de l’exercice régulièrement, mais la bonne quantité doit être gardée à l’esprit.
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Vous ne tenez pas compte de la condition d’entraînement individuelle
La règle d’or : l’intensité de l’entraînement doit toujours être adaptée au niveau de forme physique de chacun.
Mieux : établissez votre propre rythme et écoutez votre corps lorsqu’il appelle une pause.
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Vous n’avez pas d’objectifs
En matière de sport, une ambition excessive est tout aussi contre-productive que l’absence totale d’objectifs d’entraînement.
Parce que si vous vous entraînez « dans le noir », vous aurez non seulement des problèmes pour améliorer durablement votre propre condition physique – sans objectifs, il est également plus difficile de vous y tenir à long terme.
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Vous avez une formation unilatérale
Seulement l’entraînement d’endurance ou seulement le renforcement musculaire – ni l’un ni l’autre n’est optimal.
Si vous voulez vraiment être en bonne forme physique, vous devez entraîner l’endurance ainsi que la force, la flexibilité et la coordination.
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Vous faites du sport malgré des blessures
Ce qui suit s’applique aux ecchymoses, entorses et foulures : faites une pause immédiatement et appliquez les mesures immédiates.
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Vous ne vous échauffez pas
Si vous voulez éviter les blessures sportives, et en particulier le syndrome de l’essuie-glace, vous devez commencer par un programme d’échauffement adapté avant l’entraînement proprement dit.
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Vous avez un mauvais équipement
Bien sûr, le bon équipement joue également un rôle central lorsqu’il s’agit d’éviter les blessures sportives et le syndrome de l’essuie-glace.
D’abord et avant tout, les bonnes chaussures – selon que le jogging, le football ou l’escalade sont au programme, des chaussures de sport spéciales peuvent être nécessaires.
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Vous n’avez pas fait un bilan de santé avant de commencer l’entraînement
Si vous avez plus de 35 ans ou si vous n’avez pas pratiqué de sport depuis longtemps, vous devez vous faire examiner par un médecin avant de commencer l’entraînement.
Cela s’applique d’autant plus si vous souffrez de certaines maladies ou affections (par exemple, asthme, maux de dos).
À quoi ressemble un entraînement qui entraîne le corps sans le surmener ?
Voici ce que vous pouvez faire pour éviter le syndrome de l’essuie-glace.
1. Pour éviter la douleur sur la partie externe du genou, créez un plan réaliste
Des objectifs réalistes, une quantité d’entraînement raisonnable et la bonne dose d’intensité d’entraînement : ce sont des pierres angulaires importantes pour éviter la surcharge pendant le sport.
Cela doit toujours être basé sur la condition d’entraînement individuelle.
Que vous soyez débutante, confirmée ou professionnelle, les conseils d’un entraîneur sont d’une grande aide pour mettre en place le bon programme d’entraînement.
2. Allez-y doucement pour éviter le syndrome de l’essuie-glace
Ce conseil est particulièrement vrai pour les débutantes ou après une longue période de non-entraînement.
Parce que si vous partez de zéro à cent, vous vous blesserez trop vite.
Enfin et surtout, c’est aussi démotivant lorsque l’objectif de performance surdimensionné – que ce soit la course de 10 kilomètres ou les 20 pompes – n’est pas atteint ad hoc.
3. Si vous voulez éviter de suivre un traitement intense pour une blessure, écoutez les professionnels
Quiconque commence un nouveau sport ou utilise un équipement spécial pour s’entraîner pour la première fois doit être instruit par un entraîneur qualifié au début.
Comment les mouvements sont-ils exécutés correctement ?
Quelle posture dois-je adopter et comment augmenter progressivement le niveau de difficulté ?
Ces bases sont importantes, car elles aident non seulement à atteindre un succès d’entraînement optimal, mais aident également à maintenir le risque de blessure aussi bas que possible.
4. Gardez un œil sur vos propres limites
Le sport en groupe est un véritable facteur de motivation, de nombreux sportifs de loisir ont plus de facilité à se ressaisir au quotidien.
Et la comparaison avec les partenaires sportifs peut certainement vous inspirer pour atteindre des performances optimales.
Cependant, si vous vous concentrez trop sur la performance des autres et perdez de vue vos propres limites, vous risquez de vous surcharger et, dans le pire des cas, de vous blesser.
Alors, écoutez votre corps et avancez à votre rythme.
5. La douleur est un signe avant-coureur !
Comme je l’ai dit, si votre cheville vous fait mal ou si votre genou souffre, « serrer les dents » est loin d’être la bonne stratégie.
Parce que la douleur est un signal d’alarme du corps et doit être perçue comme telle – concrètement !
Faites une pause immédiatement et, si nécessaire, prenez des mesures immédiates.
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