L’anxiété est un trouble mental courant qui touche les personnes de tous les sexes, y compris les femmes.
Toutefois, certains facteurs et expériences peuvent contribuer à des taux d’anxiété plus élevés chez les femmes.
Des études ont montré que les femmes sont plus susceptibles que les hommes de souffrir de troubles anxieux.
Cette différence de prévalence serait influencée par une combinaison de facteurs biologiques, psychologiques et socioculturels.
Les fluctuations hormonales au cours du cycle menstruel, de la grossesse et du post-partum influencent aussi l’humeur et les niveaux d’anxiété.
Certaines femmes ressentent donc une anxiété accrue pendant ces périodes en raison des changements dans les niveaux d’hormones.
Les facteurs socioculturels, notamment les attentes de la société, les rôles des hommes et des femmes et les pressions sociales, contribuent à l’anxiété des femmes.
Les femmes peuvent se sentir obligées de remplir plusieurs rôles et de répondre aux attentes de la société en matière d’apparence et de comportement.
De plus, elles sont plus susceptibles de subir certains types de traumatismes, tels que le harcèlement ou l’agression sexuelle, qui peuvent contribuer au développement de troubles anxieux.
En outre, les facteurs de stress associés à ces expériences peuvent accroître la vulnérabilité à l’anxiété.
Finalement, les femmes sont plus sujettes à l’anxiété sociale, caractérisée par la peur du jugement et de l’évaluation dans les situations sociales.
Cela peut être lié à des préoccupations concernant l’apparence, les interactions sociales et le fait de s’intégrer.
Bien que les femmes soient plus enclines à demander de l’aide pour des problèmes de santé mentale, il peut y avoir des obstacles à l’accès au traitement.
Alors, quelles sont les choses que vous faites parce que vous souffrez d’anxiété ?
1. Vous êtes convaincue que tout le monde sait que vous êtes anxieuse
Croire que tout le monde sait à quel point vous êtes anxieuse est une expérience commune à de nombreuses personnes souffrant d’anxiété.
Cette perception découle souvent de la conscience accrue de soi et de la gêne qui peuvent accompagner l’anxiété.
Hyperconscience : autosurveillance accrue et hyperconscience de ses propres pensées, sentiments et comportements.
Symptômes physiques : vous croyez que tout le monde que vos mains tremblent.
Perception négative de soi : l’anxiété s’accompagne souvent de croyances négatives et d’autocritique.
Comparaison sociale : les personnes anxieuses peuvent se comparer aux autres et s’imaginer qu’elles sont plus calmes ou mieux organisées.
Biais de confirmation : l’anxiété peut entraîner un biais cognitif qui consiste à interpréter des indices sociaux ambigus comme une confirmation que les autres sont conscients de votre anxiété.
2. Vous vous concentrez sur votre rythme cardiaque
Cette pratique consiste à prêter une attention particulière au rythme et à la cadence des battements du cœur.
- La pleine conscience : la personne détourne son attention des pensées anxieuses et se concentre sur une sensation physique neutre et présente.
- La distraction : briser le cycle de l’anxiété et créer un sentiment temporaire de soulagement.
- La connexion biologique : en se concentrant intentionnellement sur son rythme cardiaque, la personne peut devenir plus consciente de la relation entre ses pensées et ses sensations physiques.
- Le calme : la nature rythmique et répétitive des battements cardiaques peut être apaisante.
- La conscience du corps : cette pratique favorise un lien plus fort avec le corps et ses signaux.
3. Vous allez aux toilettes au travail pour regagner des forces
Faire une pause dans les toilettes au travail est une stratégie courante que certaines personnes souffrant d’anxiété utilisent pour gérer leurs symptômes et retrouver un sentiment de contrôle et de calme.
Voici comment cela peut fonctionner :
- Intimité et solitude : c’est un espace où une personne anxieuse peut se retrouver seule, loin de ses collègues et de l’agitation du lieu de travail.
- Respiration et relaxation : les personnes anxieuses peuvent utiliser ce temps pour pratiquer des exercices de respiration profonde ou d’autres techniques de relaxation.
- Mise à la terre : l’environnement est familier et contrôlé, ce qui peut aider à réduire les sentiments d’incertitude ou d’anxiété.
- Recentrage : faire une pause dans les toilettes permet à la personne de se calmer mentalement.
- Retrouver de l’énergie : une courte pause aux toilettes permet à la personne de se ressourcer, ce qui peut l’aider à mieux gérer son anxiété tout au long de la journée de travail.
4. Vos lumières sont toujours tamisées
Avoir besoin d’une lumière tamisée est un moyen pour une personne anxieuse de créer un environnement plus calme et apaisant.
En effet, les lumières vives peuvent parfois être accablantes pour les personnes anxieuses.
Diminuer l’éclairage permet de réduire l’apport sensoriel et de créer une atmosphère plus confortable, ce qui peut contribuer à atténuer le sentiment d’accablement.
Un éclairage doux et tamisé favorise également la relaxation en créant une ambiance douillette et tranquille.
Cela peut aider la personne à se sentir plus à l’aise et à réduire les sentiments de tension ou d’agitation.
Les lumières tamisées ont aussi un effet calmant sur le système nerveux.
Elles peuvent signaler au cerveau qu’il est temps de se calmer et de se détendre, ce qui peut être particulièrement bénéfique pour les personnes souffrant d’anxiété.
De plus, elles peuvent entraîner une fatigue oculaire et une gêne, en particulier chez les personnes tendues ou anxieuses.
Or, un éclairage tamisé atténue cette tension et crée un environnement visuel plus apaisant.
Finalement, l’acte physique de baisser la lumière sert de rituel pour signaler au corps qu’il est temps de passer à un état plus détendu.
5. Vous comptez le nombre d’heures qu’il vous reste avant de vous sentir en sécurité
Ceci est un mécanisme d’adaptation pour gérer votre anxiété.
Compter les nombres jusqu’à ce qu’elle atteigne un espace sûr est une forme de technique de mise à la terre.
Les techniques de mise à la terre aident les personnes à rester présentes dans le moment et à réduire les sentiments d’anxiété ou de panique en redirigeant leur attention.
Dans ce cas, le fait de compter donne un sentiment de contrôle et détourne l’attention des pensées anxieuses.
Les techniques de mise à la terre comme celle-ci peuvent être utiles pour gérer temporairement l’anxiété.
Cependant, si l’anxiété est un problème persistant, il est conseillé d’envisager de demander l’aide d’un thérapeute en santé mentale.
6. Vous évitez la caféine à tout prix
La caféine est un stimulant qui augmente le rythme cardiaque, la vigilance et parfois exacerbe les sentiments d’agitation ou de nervosité.
Pour les personnes anxieuses, ces sensations physiques intensifient leurs sentiments d’anxiété.
Après tout, l’anxiété est souvent associée à un système nerveux déjà très actif.
La caféine active davantage le système nerveux, ce qui rend les personnes plus nerveuses et augmente la probabilité d’éprouver des symptômes d’anxiété.
Elle perturbe aussi la qualité et la quantité du sommeil, entraînant un sentiment accru de fatigue et d’irritabilité.
Les troubles du sommeil peuvent également contribuer à augmenter les niveaux d’anxiété.
Chez certaines personnes, la consommation de caféine entraîne des symptômes physiques tels que des tremblements de mains, une accélération du rythme cardiaque ou des maux d’estomac.
7. Vous essayez de vous persuader que ce n’est pas de l’anxiété
Essayer de se convaincre que ce que l’on ressent n’est pas de l’anxiété est un mécanisme d’adaptation courant que certaines personnes utilisent lorsqu’elles ont des pensées ou des sentiments anxieux.
Il peut s’agir d’une façon de nier ou de minimiser l’anxiété pour tenter de reprendre le contrôle de la situation.
La personne essaie aussi de normaliser son expérience, surtout si elle craint que le fait de reconnaître son anxiété signifie qu’elle ne gère pas bien les choses.
Elle peut se dire que ce qu’elle ressent n’est qu’une réaction normale au stress.
De plus, se convaincre qu’il ne s’agit pas d’anxiété constitue une forme d’auto-assurance.
C’est une façon de se dire « je vais bien, tout va bien », même si l’on est intérieurement en difficulté.
D’ailleurs, certaines personnes s’inquiètent de la stigmatisation associée aux problèmes de santé mentale, y compris l’anxiété.
En se disant qu’il ne s’agit pas d’anxiété, elles essaient peut-être d’éviter de se sentir jugées ou étiquetées.
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